lundi 25 janvier 2021 | 191 visiteurs connectés en ce moment
Vous êtes ici › Les groupes / artistes › C › Coil › Time Machines
John Balance, Peter Christopherson, Drew McDowall
Nulle mention du nom du groupe sur l’objet, ‘Time Machines’ étant sensé être un projet parallèle finalement réduit à ce seul album. Pour plus de clarté dans la discographie, je l’ai considéré comme un opus de Coil. Attention cependant à ne pas confondre avec le live « Coil presents Time Machines », qui lui a été réédité avec un autre concert sur le double ‘Live One’.
Des autocollants correspondant à chaque titre étaient fournis avec certains pressages.
De la drogue, de la drogue et encore de la drogue. ‘Time Machines’ n’est pas composé sous drogue : C’EST de la drogue. Plus exactement, il s’agit de quatre simulacres sonores sensés replonger l’auditeur dans l’état induit par les psychotropes dont les alcaloïdes donnent le nom aux titres. Si tout cela n’est nullement scientifique (même si on est très proche des fameuses ‘drogues auditives’ bourrées d’ondes aux effets incertains qui font débat sur le net), ça n’est pas moins addictif et terriblement immersif. D’aucuns diraient que c’est même là l’exercice le plus réussi de Coil dans le sens où ils savent se montrer à la hauteur de leur talent sur un exercice risqué (quatre drones quasi-statiques pour 73 minutes de musique, c’est sans pitié pour les tâcherons du genre). Lentement mais sûrement, les nappes caoutchouteuses et acides se composent et s’allongent autour d’une respiration analogique proche de Hive Mind. Tout le reste n’est que micro-intervalles, déplacements imperceptibles des drones en stéréo, sons électroniques ralentis jusqu’à faire vibrer chaque pic comme un ressort étiré à l’extrême. L’écoute au casque est particulièrement réjouissante surtout si celui-ci descend sous les 20Hz (la sensation claustrophobique est décuplée), mais on peut tout autant apprécier ‘Time Machines’ au milieu d’une foule – effet ‘confinement spatio-temporel’ garanti. Le sous-titre de l’œuvre, ‘4 tones to facilitate travel through time’ joue sur le fait que les hallucinogènes altèrent non seulement l’espace mais aussi la perception du temps, permettant de replonger dans le passer ou d’entrevoir le futur – breaking open the head… quant à celui qui l’essaiera en complément aux drogues concernées, qu’il m’écrive pour m’en dire des nouvelles. Attention à ne pas choir dans le trou noir de la pochette, trou qui réapparaîtra sur un certain nombre de sorties après Time Machines, comme si la brèche était définitivement ouverte...
note Publiée le lundi 18 mai 2009
Vous devez être connecté pour ajouter un tag sur "Time Machines".
Note moyenne 12 votes
Vous devez être membre pour ajouter une note sur "Time Machines".
Vous devez être membre pour ajouter un commentaire sur "Time Machines".
Respectez la posologie
et c'est clairement le deuxième cachet, l'amphet, qui me fait le plus d'effet.
Cool ce repress avec les stickers!!
euh il suffit juste d'attendre un peu il sera chez tous les disquaires digne de ce nom !! les rééditions de ce label sont partout. Il va arriver !
merci pour l'info, et j'ai envie de dire merci USPS et ses 25 dollars de fdp pour un cd ! :-)