Vous êtes ici › Les groupes / artistesDD.A.F. (Deutsch Amerikanische Freundschaft) › Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft

D.A.F. (Deutsch Amerikanische Freundschaft) › Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft

  • 1979 • Ata tak WR 001 • 1 LP 33 tours

détail des votes

Membre Note Date
Faust Méphistophélès      jeudi 13 novembre 2014 - 15:59
Cockrellus Wumbus      vendredi 19 mars 2010 - 13:44
Klozer      jeudi 3 décembre 2020 - 00:00
Winslow      vendredi 6 mai 2016 - 00:20
Dead26      mardi 9 novembre 2010 - 12:09
E. Jumbo      jeudi 20 mai 2010 - 11:31
Autre-Huche      mercredi 10 mars 2010 - 16:13
Karamazov      mardi 15 avril 2014 - 15:48
sergent_BUCK      dimanche 25 décembre 2016 - 13:51

lp • 22 titres

  • 1Untitled
  • 2Untitled
  • 3Untitled
  • 4Untitled
  • 5Untitled
  • 6Untitled
  • 7Untitled
  • 8Untitled
  • 9Untitled
  • 10Untitled
  • 11Untitled
  • 12Untitled
  • 13Untitled
  • 14Untitled
  • 15Untitled
  • 16Untitled
  • 17Untitled
  • 18Untitled
  • 19Untitled
  • 20Untitled
  • 21Untitled
  • 22Untitled

informations

Enregistré de Février à Avril 1979 chez Tonton Conny

line up

Micha (basse), Girl (batterie), Wonna (guitare), Kurt (synthétiseur)

chronique

  • motorik > « industrielle volkmusik »

Fatigué de mater toujours les mêmes reportages désespérants sur l’holocauste et de maudire le genre humain ? Fatigué, tout simplement ? J’ai peut-être trouvé le disque qui correspond à ton humeur, ô interlocuteur improbable. C’est pas un disque d’ailleurs, c’est un Produit, avec son beau numéro de série… c'est bel et bien resté coincé sous les ruines du Krautrock, seulement c’est pas d’la Cosmische musik : ici, ça sent le charbon, le cambouis, et la sueur. Les papes de la boîte à rythme testostéronée, les empereurs du synthé torse-poil et du tout électronique sont ici chopés sur le vif dans les steppes calcinées de l’Allemagne de l’est… Faut le faire : les inventeurs de l’EBM capturés live en studio avec un son bien roots dont même les pires renégats du garage US n’auraient pas voulu, usinant des rythmes motorik complètement à l’est (à l’est de tout, en fait), gratouillant saturations et lignes de basse atonales, en bref, je vous fais pas de dessin : un son méconnaissable, totalement inédit à cette époque où le lo-fi était encore loin d’être un concept. On pense très souvent aux Chrome, qui auraient pu piquer pas mal d’éléments de leur son ici, également un peu à Faust et à Neu, mais c’est tout. Deutsch-Americanicchen Freundschaft (ils n’abrègeront leur nom qu’avec Alles ist gut) n’est pas votre ami et ça s’entend. Ces types semblent jouer dans une cave la peur au ventre, par petites tranches de 20-30 secondes, comme si la police de la pensée était à leurs trousses. En fait, tout l’album n’est constitué que de courts succédanés de jams plus ou moins improvisées en studio, sans paroles ni structure. Parfois ça coupe au milieu, parfois ça revient, il y a même 30 secondes de silence au milieu. Ca se passe dans le légendaire antre de Conny Plank - fameux sorcier de studio du label Brain - qui semble n’avoir fait aucune production ici. Le son est sec, hyper crade, voire franchement mauvais, probablement capté par un seul et même micro. Certains moments sont plus intenses que d’autres, comme ce plan bien violent au début de la face B où on peut entendre l’un des musiciens crier, comme emporté par la fureur de cette batterie démoniaque, comme un Christian Vander qui aurait perdu son bras dans un raid de Panzer... Certes, ce disque est difficile à cerner, perturbant, surtout pour qui croit connaître la chanson d’avance, mais il dégage une ambiance de crypte désaffectée complètement géniale, forcément renforcée par la pochette ovniesque au possible (les photos évoquant la seconde guerre mondiale au verso sont pas sympas du tout). On descend dans la mine à un rythme martial contempler la déchéance industrielle, et croyez-moi, ça pue les mauvaises vibes la-dedans. On imagine assez aisément les 4 mecs se venger sur leurs instruments dans un espace trop exigu qui leur aurait porté sur les nerfs. Le chaînon manquant indispensable entre le Krautrock, musique free et sauvage des années 70, et l’Electro Body Music, musique de backroom à l’œil torve des années 80.

note       Publiée le mardi 5 mai 2009

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Chrome - Half Machine Lip Moves

Chrome
Half Machine Lip Moves

La même, enfournée force 7 sur l'échelle de INES... Drriing, c'est prêt!

Miles Davis - Get Up With It

Miles Davis
Get Up With It

Rated X, ou comment le "Prince des Ténèbres" taille un sentier dans la jungle pour Chrome et D.A.F.

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft".

    notes

    Note moyenne        9 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Produkt der Deutsch-Americanicchen Freundschaft".

    Winslow Envoyez un message privé àWinslow

    C'est à peu près comme ça que j'imagine les jams du Magic Band sans le Captain.

    Note donnée au disque :       
    Autre-Huche Envoyez un message privé àAutre-Huche

    Peut-être leur meilleur.

    Note donnée au disque :       
    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar

    non, c'est juste qu'en bon intégriste du vynil j'ai recopié ce qu'il y avait d'écrit sur le vynile, seule info dispo à l'époque, et non ce qu'il y a sur le cd ou sur internet... les fautes d'orthographe sur les vyniles, c'est mignon (Cf The Zombies!)

    Lapin Kulta Envoyez un message privé àLapin Kulta

    Hum faute dans le titre du cd par contre: c'est pas Americanicchen mais Amerikanischen.

    Lapin Kulta Envoyez un message privé àLapin Kulta

    Foutre c'est de la pochette! Un peu mitigé pour tenter l'expérience par contre.