Vous êtes ici › Les groupes / artistesTThese Arms Are Snakes › Tail swallower and dove

These Arms Are Snakes › Tail swallower and dove

10 titres - 43 :59 min

  • 1/ Wollen Heirs (4:15)
  • 2/ Prince Squid (3:18)
  • 3/ Red Line Season (2:33)
  • 4/ Lucifer (2:36)
  • 5/ Ethric Double (7:32)
  • 6/ Seven Curtains (5:15)
  • 7/ Long And Lonley Step (2:34)
  • 8/ Lead Beater (4:20)
  • 9/ Cavity Carousel (4:35)
  • 10/ Briggs (6:51)

informations

Produit par Chris Common et TAAS – Enregistré et mixé pa Chris Common au Red Room Studio – Masterisé par Ed Brooks RFI

Artwork par Frank McCauley – Design par Ryan Frederiksen

line up

“These Arms Are Snakes is Brian Cook, Chris Common, Ryan Frederiksen and Steve Snere” Aliejia Trout (vocaux additionnels sur Red Line Season), John Spalding (guitare additionnelle sur Briggs)

chronique

J’aime les hybrides, les bâtards, ça vous le savez. Dans un genre mélangeant son bien noise rock des années 90 et modernité des compos bien post-hardcore 00’s, These Arms are Snakes reste un groupe dont il faut attendre une bombe à tout moment. Prenez l’enchaînement Prince Squid / Red Line Season (putain de tube) par exemple… C’est du concentré de groove à rendre jaloux Josh Homme, idéal pour le désormais classique pogo sous la boule à facettes. Et tout l’album gigote ainsi entre Fugazi, les Blood Brothers, Faith No More, et sûrement autre chose encore. La diction de Brian Cook est toujours aussi swinguante, et la batterie toujours aussi virtuose, un véritable album dans l’album. Rien à faire, à chaque album, ces mecs vont sûrement nous rappeler pourquoi ils ont réussi à se faire un nom… Si seulement, les compos tenaient un peu mieux la route… Car voilà le hic : le chanteur l’ouvre un peu trop pour être honnête. On creuse un peu, et au bout de quelques écoutes, le constat tombe comme un couperet : cette galette est lassante, et tombe complètement à plat sur la longueur. Néanmoins, ceux qui aiment se caler à la fenêtre clope au bec en savourant la grisaille le temps d’un morceau apprécieront les effets sur la voix du chanteur dans Briggs… Faut pas avoir peur de se farcir les loopings incessants de la rythmique ceci dit. Sans faire du Dillinger Escape Plan, les mecs mélangent pas mal d’ingrédients à priori contradictoires, comme lors du final gonflé de reverb de Lead Beater, qui laisse entrevoir sur les dernières secondes une section rythmique en plein accès de fusion à la NoMeansNo. En fait, on tient peut être là l’un des derniers groupes qui ose reprendre à son compte les mélanges de la Fusion, genre si décrié de la décennie passée, quitte à se mettre à dos les puristes de tous bords. Faith No More va se reformer ceci dit, donc qu’est ce que vous croyez qui leur reste, aux These Arms Are Snakes ?
La jeunesse, et la possibilité toujours présente de pondre un jour un petit chef d’œuvre.

note       Publiée le mardi 7 avril 2009

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Misery Loves Co. - Your vision was never mine to share

Misery Loves Co.
Your vision was never mine to share

Briggs, où comment sonner comme Patrick Wiren avec quelques effets…

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Tail swallower and dove" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Tail swallower and dove".

    notes

    Note moyenne        1 vote

    Connectez-vous ajouter une note sur "Tail swallower and dove".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Tail swallower and dove".

    born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

    un peu mieux qu'Easter, toujours pas au niveau d'Oxeneer, sans même parler du split avec Harkonen

    blub Envoyez un message privé àblub

    y a le bassiste de Botch dedans...