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Dzyan › Electric Silence

  • 1975 • Bacillus BLPS 19202 Q • 1 LP 33 tours
  • 1993 • Bellaphon 288-09-120 • 1 CD

cd • 6 titres • 37:02 min

  • 1Back to where we come from 8:59
  • 2A day in my life 4:04
  • 3The road not taken 4:55
  • 4Khali 4:56
  • 5For earthly thinking 9:38
  • 6Electric silence 4:30

informations

Dieter Dirks Studio, Stommeln, Allemagne, octobre 1974

line up

Reinhard Karwatky (basse, contrebasse, claviers, mellotron), Peter Giger (batterie, percussions), Eddy Marron (guitar, saz, sitar, tambura, claviers, chant)

chronique

Si Dzyan, dans sa nouvelle forme, a délaissé le chant et le saxophone qui faisaient la pluie et le beau temps sur leur tout premier disque, il n'en reste pas moins fortement imprégné par le jazz. D'abord, en raison de la virtuosité dont ils font preuve. Grâce aussi à l'incroyable ouverture induite par leurs compositions aux structures si maléables, libres de toute interprétation. Sur "Electric Silence", ce côté mystique, déjà relayé par les passages les plus inspirés de la musique indienne sur "Time Machine" est toujours bel et bien présent (sitar et percussions sur "A Day In My Life"), mais il est d'autant plus marqué par l'apport du clavier, du mellotron en l'occurence, laissant pour la première fois transparaître une influence notable : celle de Florian Fricke et son Popol Vuh. "Khali" aurait par exemple très bien pu figurer sur "In Den Garten Pharaos" sans que cela soit choquant. L'exploration du psyché ou d'un ailleurs fantasmé demeure en vers et contre tout le point de fuite du groupe et peut-être parvient-il sur cet album, plus que sur les autres, à construire une musique qui ne ressemble décidément à aucune autre. On peut entendre des marimbas sur "Back to Where We Come From", des steel drums sur "For Eartly Thinking", les deux seules longues pièces de l'album, dans lesquels s'insinuent la guitare expressive de Eddy Marron, qui sonne plus que jamais comme un John Abercrombie rock. Dzyan n'abandonne donc pas pour autant son optique électrique avec quelques morceaux dans la veine de l'étonnant "Magika". Les passages de ce type sont d'ailleurs plus nombreux sur ce nouvel et déjà ultime album, tout simplement parce que les titres sont en général plus courts. Mais quelque soit le titre, aucun n'échappe aux errances psychotropes prodiguées par le groupe. Quel que soit le point de départ, les moyen pour parvenir à la ligne d'arrivée ne sont jamais ceux auxquels on s'attend. "Electric Silence"... Finalement, le titre n'est pas usurpé.

note       Publiée le dimanche 29 mars 2009

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Merci Hellman... les passages les + psyché-orientaux sont vraiment trippants, (mmmh ce Khali). Manque peut-être un chant là-dessus par moments, et le titre épo dépareille à mon goût avec le reste, mais sinon c'est du tout bon.

Note donnée au disque :