Vous êtes ici › Les groupes / artistesCCoil › presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room

Coil › presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room

  • 1996 • Eskaton ESKATON 008 • 1 CD
  • 1996 • Eskaton ESKATON 009 • 2 LP 33 tours

détail des votes

Membre Note Date
novy_9      samedi 10 novembre 2012 - 19:36
lachiassure      jeudi 10 décembre 2009 - 13:54
Coltranophile      jeudi 10 décembre 2009 - 12:22
Wotzenknecht      samedi 25 avril 2009 - 15:38
taliesin      dimanche 22 mars 2009 - 10:20
julius_manes      mercredi 18 juin 2014 - 20:29
zugal21      samedi 7 octobre 2023 - 22:58

cd • 11 titres • 65 min

  • 1Unprepared Piano 1:44
  • 2Red Skeletons 7:34
  • 3Die Wölfe Kommen Zurück 10:26
  • 4Refusal Of Leave To Land 7:29
  • 5Stoned Circular I 4:30
  • 6Stoned Circular II 6:45
  • 7Green Water 5:28
  • 8Cold Dream Of An Earth Star 9:01
  • 9Blue Rats 3:10
  • 10Scratches And Dust 0:55
  • 11Chalice 8:15

informations

Slut's Hole Studio, 1995/1996

line up

John Balance, Peter Christopherson, Drew McDowall, Jenny De'Ath, John Absolom, Louise Weasel, Otto Avery, Rufus Pool

chronique

La chambre d'écho. Je n'avais plus que ces mots en bouche en ce mémorable weekend de psychonautisme où la cueillette de l'un faisait le voyage des autres. Et s'il y a une chose sur lequel nous sommes tous tombés d'accord, c'est que lorsque les murs ont la fâcheuse tendance à se transformer en accordéons, mieux vaut éviter de s'isoler dans une pièce, ornée d'un miroir qui plus est. Coil, sous l'appellation Black Light District, nous fait revivre l'expérience des drogues hallucinogènes prises dans un espace clos. Ce n'est ni un voyage astral, ni – à l'instar de Time Machines – un simulacre d'enthéogènes sous forme auditive : c'est plutôt l'effet qui est ici diablement bien retranscrit. Comme le personnage de la pochette, on est invités à se démultiplier pour pénétrer à l'intérieur du mur, pour un trip horizontal, pas effrayant mais pas rassurant, dans une chambre d'écho devenu hypertore. Une description pleinement consciente me ferait dire que l'introduction est un petit hommage à John Cage, que 'Red Skeletons' ressemble à du Scanner (d'ailleurs cité dans les remerciements) ou du cEvin Key, je dirai aussi que 'Die Wölfe Kommen Zurück' rappelle furieusement 'Astral Disaster' ; mais de vous à moi, est-ce bien pertinent de décrire des trucs aussi camés, subliminaux que 'Green Water', ou oser aborder le claustrophobique et pétrifiant 'Cold Dream of an Earth Star' ? John est là, il parle par moments comme pour s'assurer que nous sommes toujours sous contrôle, puis il nous laisse à nouveau choir seul dans la spirale silencieuse que notre cerveau se déroule en guise de tapis rouge. A la frontière du bad trip, Black Light District a la gentillesse de nous quitter avec le presque new-age 'Chalice' pour nous éviter de chuter plus loin dans la 'darkened room'. Complètement halluciné donc, ce disque qui se fait passer pour de l'ambient mais qui n'est autre qu'un des meilleurs pièges silencieux qu'il m'ait été donné d'entendre. Pour terminer par une phrase de sagesse entendue au sortir de cette état liminal : « La destination du voyage n'appartient qu'à toi ».

note       Publiée le dimanche 22 mars 2009

Dans le même esprit, Wotzenknecht vous recommande...

Aphex Twin - Selected Ambient Works Volume II

Aphex Twin
Selected Ambient Works Volume II

atterrissage en douceur

Seekness - Devious Destiny

Seekness
Devious Destiny

le voyage tourne mal

Coil - Astral Disaster

Coil
Astral Disaster

le voyage tourne bien

Seekness - The Crack Between The Nothing

Seekness
The Crack Between The Nothing

atterrissage douloureux

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room".

    notes

    Note moyenne        7 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "presents Black Light District - A Thousand Lights in a Darkened Room".

    zugal21 Envoyez un message privé àzugal21

    Bien mais quand même méchamment frelaté. Faut être d'humeur, pour se l'envoyer en entier.

    Note donnée au disque :       
    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    Entre intriguant et malsain, quelques pièces qui me laissent sans avis concret mais j'aime ce sentiment brouillé après chaque écoute.

    lachiassure Envoyez un message privé àlachiassure

    Black light district ou le bad trip nitrique (hihi!!). Coil ou l'oreille d'un Art du visuel, ici une "musique" cinématographique fantastique (demeurant toujours obscure putain...) qui mériterait davantage d'intérêt et de reconnaissance. Heureusement, Les rats bleus rongent encore les parois carcerales des peureux... Enfin j'me comprends!!!

    Note donnée au disque :       
    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Il existe des chambres aveugles, et dans certains cauchemars des chambres sans issue. En voici l'équivalent musical. On y entre mais en sortir? Par où? Surtout si on ne se sent ni l'envie ni même la possibilité d'appuyer sur "eject".

    Note donnée au disque :       
    Tallis Envoyez un message privé àTallis

    Réécouté aujourd'hui, toujours aussi flippant ce truc: claustrophobique, labyrinthique, humide et froid. Une fois rentré dedans, impossible d'en sortir...