Vous êtes ici › Les groupes / artistesSSoulfly › Soulfly

Soulfly › Soulfly

cd • 15 titres • 67:54 min

  • 1Eye for an eye
  • 2No hope = no fear
  • 3Bleed
  • 4Tribe
  • 5Bumba
  • 6First commandment
  • 7Bumbklaat
  • 8soulfly
  • 9Umbabarauma [reprise de Jorge Ben]
  • 10Quilombo
  • 11Fire
  • 12The song remains insane [reprise de Ratos De Porão]
  • 13No
  • 14Prejudice
  • 15Karmageddon

informations

Indigo ranch, Malibu, USA. Produit par Ross Robinson.

line up

Max Cavalera (chant, guitare), Marcello D. Rapp (basse), Roy Mayorga (batterie), Jackson Bandeira (guitare)

Musiciens additionnels : Burton C. Bell (chant 1), Eric Bobo (percussions 9), Dino Cazares (guitare 1), Chino Moreno (chant 6), Fred Durst (chant 3), DJ Lethal (scratches 3, 10), Los Hooligans (chant 5, 9), Benji (chant 10, 14), Chuck Johnson (percussion 15)

chronique

  • tribal metal

Après le coup d'éclat que fut le départ de Max Cavalera de Sepultura, on pouvait réellement se demander à quoi aller ressembler son nouveau projet, symboliquement nommé Soulfly. Et bien en fait, cela sonne terriblement comme du Sepultura, période "Roots". Un Sepultura plus hardcore, plus rapide, qui posséderait une puissance encore accrue, et un mélange ambiance tribale/metal qui fonctionnerait une fois de plus à merveille. Si vous pensiez que tout cela tenait de l'utopie, et bien foncez sur ce disque car il n'y a en plus rien à y jeter ! Chaque plage est l'occasion, soit de headbanger sur les riffs ultra brutaux ("Eye for an eye", "No hope=no fear", "Tribe", "No"..), soit de se poser et de se faire une séance beaucoup plus "ambiance" ("Soulfly", "Karmageddon"), le tout centré sur un concept unique : la religion (L'album étant d'ailleurs dédicacé à Dieu). On sent que cet album fut très personnel à Max, ne serait-ce qu'avec des titres comme "First commandment" (avec Chino Moreno de Deftones) évoquant le décès de son fils adoptif, ou "The song remains insane", ultra rapide et agressive, rappelant les nombreux problèmes qu'eut Sepultura avec le Brésil avant l'album "Roots". D'autres titres plus "groovy" et expérimentaux sont présents comme "Bumba", "Umbabarauma" ou "Prejudice (très rap metal), et permettent à l'auditeur de respirer un peu dans cet ocean de violence, certes grandiose mais contrôlé. Bref, un album brutal, intense, mais aussi varié, aéré, du grand Max quoi ! Ce n'est pas un "Roots" bis, mais plutôt une sorte de prolongement, qui fait que cet album est un must pour tous ceux qui ont aimé les derniers Sepultura (et puis les autres aussi !).

Chef-d'oeuvre
      
Publiée le mardi 2 avril 2002

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Soulfly" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Soulfly".

notes

Note moyenne        62 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Soulfly".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Soulfly".

Klarinetthor Envoyez un message privé àKlarinetthor
avatar

wow mais ya pas que les dread de jonathan davis en commun, ce pompage abusé du riff de Blind sur Fire....

Note donnée au disque :       
Raven Envoyez un message privé àRaven
avatar

Huhu, j'avais zappé ce com, ça donne presque envie, en vrai. Y a moy' de tailler un buis en forme de djembé. Soulfly sur Spoutify... Sepultura chez Castorama ?

Intheseblackdays Envoyez un message privé àIntheseblackdays

En jardinant, il fait très bien le taff. Les sonorités brésiliennnes au milieu du vert, je me croirais presque en vacances.

Note donnée au disque :       
Fabb74 Envoyez un message privé àFabb74

Je n'ai pas le souvenir d'un bon album de Soulfly...

Note donnée au disque :       
cantusbestiae Envoyez un message privé àcantusbestiae

Les mauvais génies de Spotify à la faveur de leurs maudites recommandations/playlists automatiques m'ont envoyé vers des territoires que je n'avais pas exploré depuis quasi 20 ans, en l’occurrence ce premier album de Soulfly (mais aussi d'autres abominations). Zéro nostalgie à l'écoute de cette resucée malhabile du déjà problématique "Roots". Orgie de guests pour morceaux infâmes, paroles débilitantes qui trahissent plus l'anxiété que l'agressivité (une constante du "neo metal") mais comme souvent sur un tas de merde peut pousser une jolie fleur, j'en veux pour preuve le morceau éponyme instrumental, aérien, hypnotisant, magnifique, une pure exception confirmant la règle.

Note donnée au disque :