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Nine Horses › Snow Borne Sorrow

cd • 9 titres • 58:43 min

  • 1Wonderful world 6:01
  • 2Darkest bird 5:01
  • 3The banality of evil 7:59
  • 4Atom and cell 7:10
  • 5A history of holes 8:01
  • 6Snow borne sorrow 6:23
  • 7The day the Earth stole heaven 3:18
  • 8Serotonin 5:51
  • 9The librarian 8:59

informations

Angleterre et États-Unis, 2001 - 2005

http://www.ninehorses.com/

line up

Steve jansen (batterie, percussions, claviers), Stina Nordenstam (chant), Ryuichi Sakamoto (piano), David Sylvian (chant, claviers), Burnt Friedman (synthétiseur, claviers, programmation, loops, vocoders), Keith Lowe (basse, contrebasse), Neal Sutherland (basse), Daniel Schroeter (basse), Tim Motzer (guitares), Joseph Suchy (guitare), Riff Pike III (guitare), Morten Gronvad (vibraphone), Carsten Skov (vibraphone), Theo Travis (flûte, saxophone), Hayden Chisholm (clarinette, saxophone), Thomas Hass (saxophone), Arve Henriksen (trompette), Marcina Arnold (chant), Tommy Blaze (choeurs), Andrea Grant (choeurs), Derek Green (choeurs)

chronique

  • white soul

La dernière fois que David Sylvian était apparu, c'était en homme libre. Libre de toutes contraintes. Libre de toute envie. Il nous avait alors présenté "Blemish", album rédempteur et difficile dont on n'aura sans doute pas encore percé tous les mystères d'ici dix ans et, accessoirement aussi, première publication de son tout nouveau label Samadhisound. Quelques sorties et quelques années plus tard, le constat est tristement identique à celui qui s'observe partout ailleurs : un intérêt décroissant pour la chose musicale, des ventes sporadiques que même les copains David Toop ou Harold Budd ont toutes les peines du monde à assurer. Et donc, à l'instar de Peter Gabriel qui n'hésite jamais à faire des apparitions sur ses productions Realworld, voire même à publier ses disques sous sa propre licence histoire de doper les ventes, Sylvian s'associe à son frère Steve Jansen pour créer Nine Horses. Karn et Barbieri n'étant pas de la partie, on ne peut pas parler de Rain Tree Crow II. Et encore moins de Japan. Dissimulé derrière une esthétique soignée mais effacée, "Snow Borne Sorrow" aurait mérité une réelle couverture médiatique tant le produit de ces sessions étalées sur quatre longues années possède tout le potentiel nécessaire à une rencontre longtemps souhaitée auprès d'un public plus large. Pas tout à fait une entorse à "Blemish" puisque l'album véhicule lui aussi une atmosphère relativement oppressante, fondamentalement introvertie. Si l'intention est la même, le résultat, lui, est différent ; plus ouvert, plus en résonance avec la longue liste d'invités, pour le moins impressionnante et qui impose le respect, chacun apportant par petites touches leur propre pierre à l'édifice, l'exirpant d'une torpeur et d'une austérité souvent coutumière de ce type de production. Finalement, c'est en vain que Nine Horses aura fait tant de mystère sur son origine, puisque c'est un David Sylvian grand cru, une soul blanche post moderne pleine de zones d'ombres, où souffle et voix donnent le ton, rencontrant les objectifs de "Blemish" avec l'extrême préciosité de "Dead Bees On a Cake".

note       Publiée le dimanche 15 mars 2009

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    commentaires

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    stickgrozeil Envoyez un message privé àstickgrozeil

    Entre deux albums bien barrés, Sylvian prouve qu'il en a encore sous la semelle pour délivrer une pop ultra mélodique et hyper classieuse. Beau numéro de funambulisme que cette partie de carrière...!

    Note donnée au disque :       
    mangetout Envoyez un message privé àmangetout

    Superbe album, peut-être plus "éclairé" que "Blemish" encore que tout ça soit très subjectif. Il est effectivement navrant qu'il soit sorti dans une quasi-indifférence mais il semble que de nombreux disques à la qualité pourtant évidente portent leurs croix ainsi. Mention spéciale au magnifique "Atom and cell" aux résonances gospel tandis qu'au loin Ryuichi Sakamoto tisse des trames au piano dont lui seul a le secret. Pop sophistiquée, jazz atmosphérique, soul en apesanteur, ambiente rythmée, la valse des étiquettes, toutes plus ridicules les unes que les autres, ne peut rendre justice à ce disque, si David Sylvian fait partie de vos drogues musicales, ne ratez surtout pas ce Nine Horses. Belle chronique Hellman, sobre, racée, précise, encore une fois...