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Hypnoskull › Industrial Owes Us Money

  • 2008 • Ant-zen act 205 • 1 CD

cd • 15 titres

  • 1Are You Ready For Hypnoskull ? 0:56
  • 2(vs. Cyboresis) Hateful Pulses Raging Through Semiconductors 5:21
  • 3Money And Bitches 4:09
  • 4The Most Feared Man On Earth 4:52
  • 5(vs. Dead.Circuit) Dying Circuit Assaults V1 5:19
  • 6Real Bad 5:13
  • 7G Break Numbah' 23 Killah' 3:20
  • 8(vs. Sada) Close Call / Arrango Blvd. 3:58
  • 9Industrial Owes Us Money 4:09
  • 10I'm From Da Murdah' Kapital 4:48
  • 11(vs. Irka G.) We Never Sleep 5:25
  • 12(vs. Atarix) Nightmare (Droppin' 6,66Gb Remake) 5:42
  • 136.000.000 Ways To Die 4:35
  • 14(vs. Pyroclastic) California Über Alles 4:34
  • 15Take This Beat Mothafuckah' (Trgrbrckcr Fuck Up) 9:36

informations

line up

Patrick Stevens + invités

chronique

  • outsider industrial breakcore

"- Why do you always use so fucking loud beats ? – ‘Cause I’m fucking deaf you stupid motherfucking idiot ! Hypnoskull is deaf !" Patrick hérisse ses poils et depuis qu’il s’est mis à forniquer avec la scène breakcore, il a la rage. La rage bien vénère grave, pire que celle qui défoulait Alec Empire sur ’The Destroyer’, le truc du gros méchant qui dit fuck aux poseurs en totale contradiction avec sa pose de patriarche ultime. Bon, ça tombe bien, il a quand même la classe avec son powernoisebreakcore entrecoupé de milliards de samples allant du débile au fun "money and bitches !", le plus souvent tirés d’interviews ou autre "333 questions for Hypnoskull ? well, go out and fuck yourself, because I’m not gonna fucking answer 333 fucking questions, you fucker – So why are we doing this ? – Well tell me, I don’t know shit, how the fuck would I know what I’m doing here ? " ou parfois récupérés au gré des chaînes de télé ou de radio internationales (il y a même une pub en français) et bourrés çà et là au milieu d’un véritable capharnaüm de rythmiques saturées, ordonnées (‘Money and bitches’, ‘Industrial owes us money’), désordonnées (‘We never sleep’, ‘Nightmare’), ultraviolentes (‘Hateful pulses through semiconductors’, ‘Real Bad’). Hypnoskull ne joue plus à la techno-pompes à grognements virils (ici la tendance est d’accélérer toutes les voix), il se tourne vers un univers cyberpunk extrémiste inconciliable avec la fameuse scène qui lui doit de l’argent (Je me souviens du bac ‘Industriel’ du HMV de Montréal, rempli d’electro-dark de cinquième zone, vous comprenez ce qu’il veut dire). De là à dire qu’il fait de l’indus, pourquoi pas ; de l’indus junk, cradingue et monté-assemblé comme une sculpture d’Art Brut, inesthétique et décomplexée comme c’est pas permis, surtout chez Ant-Zen qui commençait à s’endormir sur ses acquis power noise & jolies photos. Pekka-Eric Auvinen, qui écoutait Grendel et Wumpscut avant d’éparpiller ses copains de classe au .22 Sig Sauer Mosquito, aurait dû attendre cette bombe furieuse : ça l’aurait sûrement calmé.

note       Publiée le mercredi 25 février 2009

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

Ça assainit le séant.

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necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

si seulement... ;)

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

déjà bourré ?

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necromoonutopia666 Envoyez un message privé ànecromoonutopia666

Le plus poutraliquement convulsivables des albums HS. et par allieurs le meilleur "tu prends de l' xtc pour tenir le choque sans en prendre" depuis des années.

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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pourquoi pas un russe blanc tant qu'on y est. à la limite un sidecar pour t'arracher le palais