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Clint Ruin / Lydia Lunch › Dont fear the reaper
- 1991 • Big cat records ABBSCD 26 • 1 CD
cd • 4 titres • 17:00 min
- 1Don't fear the reaper 5:16 [reprise de Blue Öyster Cult]
- 2Clinch4:24
- 3Serpentine3:41 [reprise de Steroid Maximus]
- 4Why Don't We Do It In The Road3:31 [reprise des Beatles]
informations
Enregistré à B.C., Brooklyn – Ingé-son : Martin Bish (Piste 1) – Enregistré aux Self-Immolation Studios – Ingé-son : Clint Ruin (reste)
line up
Lydia Lunch, J. G. Thirlwell (aka Clint Ruin)
chronique
- analog horror show
Une pièce de choix. Par deux grands ingérables devant l’éternel, l’un des couples les plus destroy qu’ait connu la musique. Clint Ruin, alias JG Thirwell, alias Fœtus et j’en passe, expatrié à NYC, allié à la prêtresse du spoken word revanchard. Deux reprises, deux originaux... Pour leur dernière collaboration, nos deux charmants tourtereaux décident de rendre hommage au bon vieux patrimoine du classic rock à papa ! Visez la pochette (une des meilleurs pochettes qui soient, ça c’est clair) : "ne crains pas la faucheuse" le tube des Blue Öyster Cult… New York, une autre époque. Aussi surprenant que cela puisse paraître, la reprise est fidèle, respectueuse de ce classique absolu exhalant à la fois romantisme facile et FM et parfum de la camarde dont le souffle rauque viens vous chatouiller les omoplates. On ne peut pas en dire autant de Why don’t we do it in the road, grosse pochade improvisée par Macca sur l’album blanc de qui-vous-savez. S’attaquer à un tel morceau est déjà une provocation en soi. Mais le bousiller façon helter skelter (tohu-bohu pour les intimes) en samplant la voix noire de McCartney sur les gémissements d’agonie de Lydia Lunch, c’est carrément un sacrilège… Dans le même goût que Death Valley’69, son EP hommage à Charlie Manson avec les Sonic Youth… L’album blanc commençait déjà à en obséder pas mal à cette époque. Clinch et Serpentine, de leur côté, sont de bons exemples de ce que peuvent arriver à faire deux malades mentaux quand ils se mettent ensemble… Nos Bonnie & Clyde de l’indus refont les murs de leur cellule capitonnée à coup de chalumeau sur fond de rythmique emballée à la Cop Shoot Cop. La véhémence conjuguée de la voix vindicative de Lydia Lunch et des assauts bruitistes de Thirwell fait mouche : on reste scotché par la violence du titre. Et encore, ce n’est rien… Le changement d’ambiance avec le démarrage de Serpentine est ultra surréaliste… Il s’agit d’une ballade très "film noir new-yorkais" entre les titres no-wave jazzy de la Lunch et les sursauts de roublardise Tom Waitsiens de Fœtus… Une vraie petite merveille, basée sur le morceau Transcendental Moonshine de Steroid Maximus, à la basse serpentant dans les bas-fonds du downtown et au saxo errant sur les toits tel un chat de gouttière. Lunch tutoie Lynch. Du grand art, entre Tuxedomoon jouant dans un cabaret vide et Morphine les pieds dans les égouts new-yorkais…. Mais dites donc les enfants, j’en veux plus souvent, moi, des EP comme celui-là !
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- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
non, mais celle des Beatles n'apparaissait pas jusque recemment
- Note donnée au disque :
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
laquelle, Serpentine ? C'est plus un karaoké sur un morceau existant qu'une reprise, mais oui je le note...
- Klarinetthor › Envoyez un message privé àKlarinetthor
carrement, N6. Les deux d'avant aussi, clinch plus violente comme sur stinkfist et la magnifique Serpentine. Seule la reprise (la premiere; la derniere est pas indiquée, attention dariev, il y a des gens qui vont pas trouver de qui est l'originale. on est en 2016 que diable!)
- Note donnée au disque :
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan
Oui, je trouve que Rowland S.Howard laisse poindre une forme de 'fragilité' dans le badass world de Lydia. Mais c'est sûr, Lydia & Clint, c'est terrible...
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
"Why Don't We Do It In The Road" est tellement énorme. Clint & Lunch c'est le couple Made in Hell (avec sextape par Richard Kern). Quoique j'aime encore plus son duo avec Rowland S. Howard.