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Brighter Death Now › Necrose Evangelicum
- 1995 • Cold meat industry CMI.36 • Lim • 4000 copies • 1 CD
- 2008 • Cold meat industry CMI 179 • Remaster • 2 CD digipack
- 2008 • Cold meat industry CMI 179 • Remaster • Lim • 500 copies • 1 Vinyle picture disc
cd • 6 titres
- 1Willful (6:59)
- 2Soul In Flames (7:43)
- 3Impasse (10:03)
- 4Rain, Red Rain (8:15)
- 5Deathgrant (9:06)
- 6Necrose Evangelicum (5:58)
extraits audio
informations
réédité 2008 + CD bonus d'un enregistrement d'une répétition de 1996 Picture-disc limité à 500 exemplaires
line up
Roger Karmanik, Participation de Mortiis sur 'Necrose Evangelicum'
Musiciens additionnels : Mortiis
chronique
- death indus
Il y a quelques temps, Brighter Death Now et moi on était un peu comme ma grand-mère et Harry Potter : on n’a pas aimé le premier, on en achète un autre, on n’aime pas, on achète le suivant, on n’aime pas non plus et on se retrouve avec presque toute l’œuvre sur nos rayons comme madame Oleson qui se retrouve avec des caisses d’élixirs miraculeux refourgués par le premier charlatan venu. Et puis le temps passe, ma grand-mère a quitté ce monde et par corollaire je me suis remis à BDN (Comment ça, ça n’a aucun rapport ? Avez-vous seulement suivi ce que je raconte ?) et j’ai alors compris l’intention de Roger en créant sa griffe ‘death industriel’ : détourner la musique industrielle de son aspect politique pour n’en garder que la forme ; pile que Genesis P-Orridge redoutait et méprisait : reprendre le cracra pour faire de l’ultra-glauque, du nécrologique haut de gamme comme sur ‘The Slaughterhouse’ qui semble enregistré au fin fond d’une morgue dont les locataires seraient réticents à rester en place. ‘Necrose Evangelicum’ semble en continuation directe de celui-ci et de ‘Great Death’ ; il commence avec ces ambiances rampantes type vrombissements hoqueteux et grognements sporadiques sur les deux premiers titres plutôt sans surprise. L’ambiance se plombe très vite toutefois avec le sévèrement lourd ‘Impasse’ et ses incantations lointaines, ainsi que son homologue ‘Deathgrant’ que l’on croirait enregistré dans la broyeuse d’un abattoir insalubre. Le tube de l’hiver c’est bien sûr l’abominable ‘Rain, Red Rain’ et son grincement quasi-omniprésent ; comme si le logo de BDN était un aiguisoir et qu’il ratissait consciencieusement notre face en rotation maximale. Le dernier titre, featuring Mortiis, ajoute un semblant de mélodie à cette lente asphyxie mais pas sûr que l’on soit encore dupe. Ni encore vivant.
note Publiée le mardi 10 février 2009
dernières écoutes
- Procrastin
› - ericm
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notes
Note moyenne 9 votes
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commentaires
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
oui, c'est tout à fait ça
- Note donnée au disque :
- Lord Tom › Envoyez un message privé àLord Tom
Hé ben, y'avait déja pas mal de reverb sur l'original, ça doit être ultraentrepot la
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
le remaster est étrange, on dirait qu'il a versé une pluie de réverb' et plombé les basses, l'impression d'écouter une version live engluée dans une bétonneuse ; voyons ce que donne le CD bonus
- Note donnée au disque :
- Horn Abboth › Envoyez un message privé àHorn Abboth
A ranger à côté de "Metal Machine Music".
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
début effectivement un peu routinier, fin en apothéose, à partir d'impasse en effet ; red rain et le finale tuent
- Note donnée au disque :