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Pink Floyd › The Piper at the Gates of Dawn
- 1967 • EMI records 1 CD
cd • 11 titres
- 1Astronomy Domine (Barrett)4:13
- 2Lucifer Sam (Barrett)3:07
- 3Matilda Mother (Barrett)3:08
- 4Flaming (Barrett)2:46
- 5Pow R. Toc h. (Barrett/Waters/Wright/Mason)4:26
- 6Take up thy Stethoscope and Walk (Waters)3:06
- 7Interstellar Overdrive (Barrett/Waters/Wright/Mason)9:42
- 8The Gnome (Barrett)2:13
- 9Chapter 24 (Barrett)3:42
- 10Scarecrow (Barrett)2:11
- 11Bike (Barrett)3:22
informations
EMI Studios, Abbey Road, London, 1967
line up
Syd Barrett (chant, guitare), Nick Mason (batterie), Roger Waters (guitare, basse, chant), Richard Wright (clavier)
chronique
LA référence absolue dans l'histoire du rock psychédélique Anglais ! Syd Barrett y développe une série de petites chansons délicates teintées d'une poésie très british. Il imprime un esprit et un son que le groupe ne retrouvera jamais par la suite, hanté par la folie et le génie de son ex-leader à jamais. La pochette est bizarre à souhait avec dédoublement des musiciens, costumes chatoyants, look très branché. Très vite l'album grimpe au hit-parade des 33 tours et arrive troisième en seconde semaine derrière Sergeant Pepper des Beatles et le premier album de Jimi Hendrix. Les titres donnent une idée de ce qui pouvait ce passer sur scène : atmosphères inquiétantes aux improvisations complètement freak out. "Interstellar Overdrive" longue pièce de rock électronique "spatial" fut longtemps l'image de marque du groupe... Syd démontre là son extraordinaire jeu de guitare vif, acide, insaisissable et d'une originalité inégalée. Le mixage est lui aussi imprégné du coté artistique de Syd (il peignait beaucoup). Les instruments passent d'une baffle à l'autre avec virulence et d'une façon chaotique entretenant un coté dramatique dont le groupe gardera longtemps le goût. Deuxième morceau marquant de l'album : "Astronomy Domine" restera la pièce maîtresse du Floyd qui n'hésite pas à le jouer encore sur scène aujourd'hui ; alternance de guitare rythmique et solos déjantés, effets électroniques évocateurs, basse et batterie créant une atmosphère tendue, claviers amples et majestueux. Les autres morceaux de l'album sonnent plus comme des créations de Barrett accompagné du reste du groupe. Tous empreints d'une originalité et d'une poésie enfantine terriblement personnelle. Syd chante d'une façon inimitable où l'émotion à fleur de peau vous atteint comme une déchirure de l'âme. Entrer dans son univers c'est alors être pris de vertiges face à la pureté d'une âme touchée par la grâce. Un véritable chef d’œuvre.
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notes
Note moyenne 111 votes
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commentaires
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- Thirdeye › Envoyez un message privé àThirdeye
J'aurais dû me pencher dessus plus tôt.. Ça me parle merci Mr Barrett
- Note donnée au disque :
- Dioneo › Envoyez un message privé àDioneo

Meilleur solo de (appeau à) canards de toute l'histoire sur la fin de Bike... RELEEEEASE THE DUUUCKS ! 🍄 🦆 🦆 🦆 🍄
Message édité le 04-09-2024 à 10:21 par dioneo
- Note donnée au disque :
- strokkur › Envoyez un message privé àstrokkur
C'est marrant, je lisais une chro de Progmonster d'Agitation Free (album Malesh), très belle découverte par ailleurs. Et que vois-je à la fin ? : Dans le même esprit, Progmonster vous recommande... The Piper at the Gates of Dawn ! Tout ça pour renvoyer l'ascenseur : Ecoutez ce disque de 1972 (postérieur donc à PF). Il y a en effet la même liberté folle, inventivité tous azimuths mais c'est quasi instrumental. Et bp moins connu...
- Shelleyan › Envoyez un message privé àShelleyan

quelle merveille !
- Note donnée au disque :
- Coltranophile › Envoyez un message privé àColtranophile
En ce moment, je me refais les premiers Floyd (pas d'une traite, cela dit). L'idée qu'il y a une scission si marquée une fois Barrett parti est assez fausse, de là où j'en suis. L'univers pysché (ou une partie de cet univers) qu'il a sans doute grandement dessiné sur ce disque est présente, et même fortement, jusqu'à "Ummagumma" inclus. La rupture se fait à partir de "Atom..." à mon sens et de façon encore assez peu affirmée. D'ailleurs, "Ummagumma" explore plus certains éléments de "Piper..." que ne le faisait la musique de "More". "Saucerful of Secrets" est dans la lignée de celui-ci, il garde même le coté Mods/Monty Python, toujours sur la brèche. Ce qu'on voit arriver petit à petit, et vraiment comme des cailloux de Petit Poucet, c'est les tics propres à Waters. Sur "Corporal Clegg" entre le début très Swinging London sous LSD et le cirque Pinder qui déboule à la fin, il y a une "bande-annonce" du Floyd post-psyché. De même sur "The Narrow Way" sur Ummagumma et sur des trucs comme "The Crying Song" ou "Cymbaline". Ca donne l'impression que Wright (et peut-être Mason) faisait un peu office de Gardien du Temple et que Waters, aidé par Gilmour, avait besoin de s'émanciper de ce truc hypnotique. Le Floyd dessiné par Barrett, c'est un kaléidoscope traversé de diagonales violentes entre les Kinks et Can ou Aamon Duul II, Sun Ra et une forme de non-sense qui a peu d'équivalent (Beefheart, peut-être). Waters, c'est un chirurgien esthétique de la mélodie.
- Note donnée au disque :

