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The Horrorist › Attack Decay

cd • 17 titres

  • 1Now Destructor
  • 2The World Will Know Us
  • 3Es Ist Alles Aus
  • 4Automatic
  • 5You Are Disturbing
  • 6Pain And Pleasure
  • 713 Dobermans
  • 8Shopping List
  • 9Room Of Posers
  • 10Body To Body
  • 11Wire To The Ear
  • 12Sex Machine
  • 13Where`s Adam
  • 14Trapped In An Empty Void
  • 15Close To You
  • 16The Grip Of The Cobra
  • 17Ich Habe Die Macht

informations

NYC, Berlin.

line up

Oliver Chesler + Gabi Negro (claviers sur "Pain & Pleasure"), Christopher Renz (voix sur "Est Ist Alles Aus")

chronique

  • ebm / acid / electroclash

Il y’a une question qui me brûle le bec : est-ce juste pour jouer ? Est-ce seulement pour faire mumuse ? Oliver nous avait sorti son skeud américain avec Manic Panic. Attack Decay est son disque européen – allemand pour être plus précis, un chouia anglais, un poil belge, et aussi français, un peu. Moins d'exta, plus de poppers. Mi-EBM mi-electroclash, avec un zeste de mélancolie synth pop eighties façon vieux DM en mode pervers (ce "Pain And Pleasure", mmmh, sublime), ou New Order coupé au Klinik (“Close To You”), ou encore minimale electro dérangée dans la veine des comptines de Manic Panic (“You Are Disturbing”, “Trapped In An Empty Void”), voire old Suicide Commando ("The World Will Know Us"). Ce que je préfère là-dedans ça reste peut-être ces comptines bizarres, plus que les gros poum-poum (quoique ce "Body To Body" envoie du bois, pas une reprise non, un gros clin d’œil seulement), et comme il y’a plus de poum-poum que de comptines ici, et que les poum-poum ne sont pas assez boum-boum ou baoum-baoum (quoique vouloir du baoum-baoum serait trop demander peut-être, on a quand même du bon poum-poum) pour me donner envie d’écouter ça plus de deux-trois fois et d’appeler Douglas et Dirk à la rescousse (qui prennent le petit amerloque par la cravate et le pendent au lustre sans lâcher leur clope). Oliver est un comédien, un américain qui joue les boches, les frenchies, les belges aussi, alors qu’il est plus doué quand il fait ça à sa façon, quand il fait de la grosse techno de rave même. C’est là le petit problème, le Horrorist est un acteur, il est capable d’assurer dans presque tous les rôles (goth ou MC) mais il ne faut pas qu’il fasse du sur-place… Le côté détaché et smarty du gusse est un vent de fraîcheur, certes, mais c’est aussi un peu son défaut, il n’a pas la sincérité brute de la bonne vieille EBM (on sait très bien qu’il prend ça à la rigolade) alors que c’est une des conditions sine qua non pour faire de l’EBM (ce qui est le but ici) - ça fait un peu petit joueur par rapport à un Fixmer, par exemple, voilà. Oui et en même temps t’es un peu con Raven, l’humour est une des composantes de sa personnalité (vous assistez à présent au doute qui me tenaille : mettre 3 ou 4), et on est parfaitement capable de faire de l’EBM en se jouant des clichés (regarde un peu "Where's Adam", du Alles Ist Gut pur jus !) – oui et en même temps ce disque me laisse un peu froid, alors fais pas chier Jeannot, et laisse-moi décider par moi-même. Au menu, un album moins varié que son précédent – entendons nous bien ça reste assez "compile" mais ici c’est à 80% body music. "13 Dobermans" reste le gros hit de cette tracklist, celui du petit déj', pour le reste ça va du bon au passable, goût de redite et de légèreté malgré le côté toujours bien vicieux et bizarroïde cher au DJ; parfum de Hacker, vagues airs de Tiga qui sera jamais chroniqué par la grognasse de Michel Denisot, de Nitzer/DAF/242 relooké-modernisé sur PC, plastoc Body Music pour nostalgiques. Sur la quasi-totalité du disque le petit Oliver fait simplement mumuse, si on excepte son talent dans les minimaux maladifs c’est un peu le même principe que les français de Motor, un tank majorette qui joue les panzers, la nostalgie de la vieille garde maniée par un petit malin talentueux et arty mais un peu stérile, jusqu’à faire de la parodie (son numéro de nazi hystérique à la fin, là, rigolo sans plus, ou son imitation de Klaus Nomi sur "Sex Machine"). Les paroles sont toujours excellentes, aussi. Il y’a trois grosses pépites sur cet album en réalité : "13 Dobermans", "Close To You" et "Pain And Pleasure"… mais pour ce qui est du reste je dois bien l’avouer, je goûte plus volontiers à Manic Panic qu’à ce Attack Decay (rime pauvre, dommage). Un album d’attitude, en fait. Bon, mais, à l'exception de "Pain & Pleasure", purement récréatif.

note       Publiée le mercredi 28 janvier 2009

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Note moyenne        8 votes

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Grower. l'enchaînement 5-6-7 est imparable, puis 10-17 c'est crinière au vent.

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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Body To Body, allez, trop facile

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Karamazov Envoyez un message privé àKaramazov

"Sternum to sternum", c'est bon pour le corps. Pour le reste vais me pencher sur le cas Klinik/Dive.

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empreznor Envoyez un message privé àempreznor

I got 13 doberman all named hate. none are girls, they all are boys!

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Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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ah l'enculé

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