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The Horrorist › Manic Panic

cd • 17 titres

  • 1Can You Hear The Sound?
  • 2Something For You
  • 3We Are All Live
  • 4Run For Your Life
  • 5Soul Of Emptyness
  • 6Flesh Is The Fever
  • 7It Goes Like This
  • 8Mission Extacy
  • 9Wet & Shiny
  • 10Hard Step Future Force
  • 11The Virus
  • 12Blood Wings Soar
  • 13One Night In NYC
  • 14Into The Moonbeam
  • 15Into The Moonbeam (Arena Mix)
  • 16Power Is Force
  • 17Fire In The Sky

informations

Le CD Bonus de la réédition inclus les titres suivants: 1/ Wir Sind Angekommen 2/ Dark Invader 3/ Metal Man 4/ Voice Of The Butcher 5/ Blood In The Sand 6/ Ice 7/ Continuous Beginnings 8/ My Mouse Likes House 9/ Flesh Is The Fever (Flamman & Abraxas Remix)

line up

Oliver Chesler

chronique

  • gloomcore

"Hello, my name is Oliver, and I’m gonna tell you a story…” De The Horrorist je ne connaissais que ce tube, “One Night In NYC”, et c’est en découvrant Everything Is Nothing de son poulain Hypnotizer grâce à Wotzy que je me suis lançé dans la disco du DJ. Oliver Chesler, c’est le frère plus glamour, celui de New-York, tandis que l’autre semble empêtré dans son bad trip sans s'en extirper, chez Horrorist il y’a un peu de tout – mais ça reste bien sombre, on ne s’est pas trompé sur la marchandise. Oliver Chesler c’est un peu le Lou Reed de la techno : le New-Yorkais dans toutes ses dérives, ses anecdotes croustillantes, son charisme vénéneux. Ce n’est que de la tech, mais les paroles sont fondamentales ici, ce sont elles qui nous guident dans les différents chapitres de ce roman de junkie, et il n’y a pas besoin d’être fortiche en anglais pour comprendre chaque mot que ce mec nous envoie aux esgourdes, vocoder ou non : les images nous viennent dans la tête très rapidement, et c’est jouissif. Toutes les histoires que raconte ce mec ont rapport avec New York, rapport avec des histoires qu’il a lui même vécues, sous forme de bad trips multiples, entre les grosses décharges clubbesques et les ballades electro minimales glauques, un patchwork bien spécial. La tech de The Horrorist est moins jusqu’au-boutiste et engluée que celle de son poteau Miro Pajic (aka Hypnotizer) mais Oliver a lui aussi plus d’une aiguille à sa seringue, et il varie les plaisirs : un minimal kraftwerkien par-ci ("Ice"), un grumeau de vieux Thunderdome par-là, acid techno, EBM caustique, pump up the volume ("Metal Man", "Flesh Is The Fever", "Hard Step Future Force"), quelques miniatures electro minimaux et vicelards en forme de comptines débiles, du Dirk Ivens l’humour en plus ("Fire In The Sky", "Soul Of Emptyness", "Blood Wings Soar" ou encore ce "Wet & Shiny" très… sensuel) on est toujours borderline, on ne sait jamais si c’est du sérieux ou si c’est juste pour jouer mais dans tous les cas ça fait mouche, le DJ a un humour très décalé (les extraits de son répondeur en intro), son obsession pour les même thèmes fait son charme ; le côté désinvolte et le second degré ne retirent rien à la saveur malsaine de ces morceaux, les paroles explicites accentuent ce charme empoisonné, et quand le gusse décide de balancer la sauce pleins tubes on ne peut résister à l’envie de faire monter le volume au maximum (l’imparable gimmick de "The Virus", qui raconte dans les grandes lignes comment un loser décide d’anéantir l’humanité en répandant un certain "virus" dont l’identité n’est jamais révélée – mais qu’on peut facilement deviner). Des histoires de sexe, de dope, de vengeance, de plans glauques ("It Goes Like This") tournant autour d’une seule et même entité : La Grosse Pomme. Le centre de tous les vices, le cœur du malaise : NYC. Manic Panic, c’est un peu l’agenda de ce petit junkie grimé à l’arrache en corbak – le matin, passage dans la rue, on sympathise avec un clodo qui nous file un cacheton, on continue son chemin en s’enfonçant dans le trip, détour par le drugstore, passage au Burger King, Madison Square Garden, traversée du pont Washington, puis il fait soudain nuit, et c’est l’heure où les jeunes filles de la campagne venues visiter les nightclubs new-yorkais en croyant insouciamment s'amuser se font draguer, droguer et violer sans qu'aucun cri ne résonne dans la nuit... Autant d'histoires pour autant de hits. Y’a de quoi foutre plusieurs dancefloors en feu dans cette petite boîte verte qui paye pas de mine, y’a aussi de quoi vous faire passer des nuits blanches à écouter en boucle la même piste jusqu’à la nausée. Y’en a autant pour les misanthropes comme mézigue que pour les ravers, c’est un mélange de différentes substances, addictif et fatal. And then… HE FUCKED HER ALL NIGHT !!!

note       Publiée le mardi 27 janvier 2009

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born to gulo Envoyez un message privé àborn to gulo

5 boules ? Putain, j'avais craqué, moi !

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Merde, je viens de capter après l'avoir eu sur le bout de la langue comme un trip depuis des mois... mais "Rap God" de Eminem aurait carrément sa guest-place sur ce disque.

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Karamazov Envoyez un message privé àKaramazov

Insidieux (en un seul mot), poisseux et addictif. Très bonne découverte. Aurait encore gagné à rallonger un peu les titres de temps à autre pour prolonger l'immersion.

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E. Jumbo Envoyez un message privé àE. Jumbo

Arg quelle usine à tubes en effet, que des morceaux hypnotiques et addictifs qu'on ne peut que s'enfiler jusqu'à l'overdose, j'aurais jamais pensé aimer un truc aussi clubbesque. Oliver Chesler a toute la panoplie du mec charismatique et flippant, inquiétant, douteux, etc. Des comptines glauques sur beats minimalistes et un titre final vraiment cool.

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Raven Envoyez un message privé àRaven
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Your kiss & your eyes make me feel wet and shiny

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