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Alan Vega › Station
- 2007 • Mute Records 9360-2 • 1 CD
détail des votes
Membre | Note | Date |
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Harry Dickson | samedi 22 juin 2013 - 18:36 | |
ericbaisons | lundi 28 février 2011 - 15:30 | |
taliesin | samedi 29 janvier 2011 - 22:55 | |
Solvant | lundi 26 janvier 2009 - 19:46 | |
Raven | lundi 26 janvier 2009 - 00:03 |
cd • 11 titres
- 1Freedom's Smashed
- 2Station Station
- 3Psychopatha
- 4Crime Street Cree
- 5Traceman
- 6Gun God Game
- 713 Crosses, 16 Blazin' Skulls
- 8S.S. Eyes
- 9Why Couldn't It Be You
- 10Warrior, Fight Fa Ya Life
- 11Devastated
informations
6/8 Studios, NYC
line up
Alan Vega (voix, sons), Liz Lamere (voix), Dante Vega (voix)
chronique
Ce vieux maboul a pas changé. Toujours Suicide. Toujours des boucles minimales & cheap. Alors qu’est-ce qui a changé depuis ? Vega a eu une carrière solo déjà fournie, des collabs multiples, plusieurs disques cultes à la clé passée sa période rockabilly. Avec ce Station au son grésillant et inconfortable, la traditionnelle formule boucle+voix marche plus ou moins - soit ça hypnotise soit ça énerve, au choix, comme toujours, dans tous les cas même avec ce matériau bas de gamme et ce degré zéro de composition le vieux briscard réussit à instaurer une ambiance vraiment malsaine, un bad trip répété/décliné ad vitam avec de gros morceaux de paranoïa & de prophéties de fin du monde dedans. Du Vega pur jus, dans son versant le plus indus et torturé, fignolé avec trois clous rouillés et des vieux bouts de chewing-gum dans un studio de 4m². Parfois le gimmick est assez accrocheur ("Station Station", ou "Traceman", avec sa femme Liz au chant, la même Liz qui le remis sur les rails de l'underground en 89 pour Deuce Avenue) parfois c’est juste un lambeau décharné ("S.S. Eyes"). Je préfère ce disque-là au dernier Suicide (qui de toute façon n’est pas bien sensass’) ou à son disque d'avec RevCorps, rien qu’à cause de morceaux bien glauques comme "Psychopatha" ou la ballade "Why Couldn’t It Be You ?" (ma préférée). Vega reste le même à soixante piges, le même malade avec son matos bas de gamme – borné, austère, un cramé qui baragouine dans son micro des visions d’apocalypse, des histoires de vétérans traumatisés. Depuis Frankie Teardrop rien n’a vraiment changé, si ce n’est qu’on a quelques samples, des résidus de trance et de hip-hop qui sont venus se greffer comme des algues sur une épave... même si ça casse pas trois pattes à un corbeau, le charme fiévreux et psychotique qui fait son œuvre ici reste unique. Vega a toujours repris sa vieille formule en la déclinant et si c’est efficace et bien lobotomisant comme ici il ne reste qu'à cracher la thune, ou fuir. Bis repetita machin, comme ils disent…
note Publiée le dimanche 25 janvier 2009
chronique
'Midnight in the subway, she's on her way home' chantaient les Cure évoquant l'angoisse d'une jeune femme avant son agression...Avec Alan Vega, il est déjà trop tard, il n'est plus question d'angoisse, ni même de peur, nous sommes d'emblée au coeur de la violence, 'Station' est un disque tranchant comme la lame de la pochette. Renouant avec l'esthétique sonore des débuts de Suicide, Alan Vega en a radicalisé le propos, accentuant la violence des sons, balayant définitivement toute miette de structure 'refrain/couplet'. Tout se construit autour d'un beat répétitif enveloppé de centaines de petits sons malaxés, triturés, malmenés comme un scientifique (voir un sorcier dans le cas présent) manipulerait ses éprouvettes. Effet hypnotique mais en forme de bad trip et non de transe pour des grooves ravageurs et minimaux en bande-son d'un paysage futuriste et apocalyptique où 'rêver est devenu un crime'. A près de 70 ans, Alan Vega ne faiblit pas, hurle, scande, avec quelques fois la voix de son épouse en guest (il aurait également samplé son propre fils sur 'Psychopatha'), conteur halluciné ou froid de phrases dont il se sert pour tisser un univers brut et sans issue de secours. Voilà qui n'est assurément pas à la portée de toutes les oreilles, l'aridité de la production et la dureté des sons risquent d'en rebuter plus d'un mais les amateurs d'indus minimal risque d'apprécier cette galette sans concession. L'Art Brut électronique a définitivement trouvé son prophète. 4,5/6
note Publiée le vendredi 28 janvier 2011
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- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
Question de statistiques aussi... Beaucoup d'artistes connus sont de la même génération.
- Kagoul › Envoyez un message privé àKagoul
RIP alan VEGA ... quelle sombre année que 2016.
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Si tu aimes ce genre d'ambiance/ de feeling, essaye ceci (et NN, bien sûr)
- Note donnée au disque :
- (N°6) › Envoyez un message privé à(N°6)
"Why Couldn’t It Be You ?" Dur…
- cimetiere › Envoyez un message privé àcimetiere
Ah excellent !! On est pourtant bien loin des Suicide ... Alan à le boggie dans la peau ! :D