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Voir le détail sur les pages de chroniques de chacun des albums.
Joey Baron (batterie), Yamataka Eye (voix), Bill Frisell (guitare), Fred Frith (basse), Wayne Horvitz (claviers), Mike Patton (voix), John Zorn (saxophone alto, voix)
Contient l'intégralité des albums "Naked City", "Torture garden", "Grand guignol", "Leng Tch'e", "Heretic", "Radio" et "Absinte" ainsi que le bonus track "Grand guignol (version vocale)" avec Mike Patton.
Naked City reste probablement l'un des groupes les plus barrés et expérimentaux des années 90. L'un des plus cultes également, laissant derrière lui malgré une période d'activité relativement courte, une oeuvre aussi éclectique que passionnante. Le coffret "The complete studio recordings" paru en 2005, retrace comme son nom l'indique toute la carrière studio de Naked City. Tout y est rassemblé sur pas moins de cinq CDs. Hein ? Cinq CDs seulement ? Mais si je ne m'abuse le groupe a pourtant accouché de sept albums studios et pas cinq ? Explication : par souci d'économie sûrement (sacré John !), le maître a préféré rassembler certains des albums les plus courts sur une seule galette. Ainsi "Leng Tch'e" se retrouve de façon presque cachée aux côtés d'"Absinthe" et "Torture garden" reste complètement disséminé dans "Grand guignol". Ceci est assez dommage et surtout carrément pas pratique car on passe à chaque fois cinq bonnes minutes à tenter de retrouver ces fameux "Torture garden" et "Leng tch'e" qui ne sont quasiment pas signalés ! Mais si on s'amuse à faire le compte, tout est au final bien là : 121 morceaux tout de même ! Et on a même droit à un bonus d'environ 18 minutes, sous la forme d'une reprise vocale du morceau "Grand guignol" où l'ami Patton s'en donne à coeur joie côté performance buccale. La présentation du coffret est très soignée, les cinq disques étant présentés sous la forme de digipacks cartonnés, toutefois assez simples, avec juste une petite fiche recto verso contenant les track-lists et les crédits détaillés de chaque album. Le reste des artworks et bien plus encore est rassemblé dans un somptueux livret de plus d'une centaine de page fourmillant de détails intéressants. On y trouvera en particulier tout un tas de notes et de brouillons ayant servi lors des scéances d'enregistrement. Mais ce qui frappe avant tout et qui constitue à mon sens la principale raison d'être de ce coffret c'est l'incroyable dynamique apportée au son du groupe. John Zorn s'est en effet fait gravement plaisir en remastérisant minutieusement l'intégralité des enregistrements, offrant ainsi à l'oeuvre de Naked City un son infiniment plus net et explosif. La production des enregistrements originaux était pourtant déjà fort potable, mais là, à l'écoute de ces versions ravivées la comparaison est cinglante : ça tue ! Je ne m'éterniserais sur le détail de chacun des albums, ceux-ci étant déjà chroniqués individuellement ici même. Bref, malgré son prix hautement prohibitif, "The complete studio recordings" apporte vraiment un gros coup de fouet à la musique de ce groupe fou fou fou. Ahhh, ça dégage les bronches... et le reste aussi !
note Publiée le samedi 24 janvier 2009
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Merci, ça fait plaisir à lire ! Bonnes découvertes à toi ! ;-)
Tiens, justement, je me suis mis à Naked City et Painkiller, après presque 10 ans passés sur Guts, ce n'est pas trop tôt ! Il n'est jamais trop tard pour découvrir les premiers albums chroniqués sur ce site. J'en profite d'ailleurs pour remercier tous les chroniqueurs pour leur investissement.
Pour un peu ça me ferait chialer de retomber là-dedans. Mais quel bel objet aussi.
J'ai mis moyen , non pas pour la musique, mais pour la répartition... Pas trop fan de ce genre de compilation... Heureusement, ils l'ont moins foirée pour Painkiller
Je sais, je suis énorme.