Vous êtes ici › Les groupes / artistesDDead Can Dance › Toward the within

Dead Can Dance › Toward the within

  • 1994 • 4AD 7243 8 39936 2 8 • 1 CD

détail des votes

Membre Note Date
Int      mardi 8 mars 2022 - 16:22
Marco      lundi 24 mai 2021 - 21:05
Alfred le Pingouin      samedi 10 novembre 2018 - 23:28
Dead26      samedi 9 juillet 2016 - 13:57
Rodrigayz      dimanche 20 octobre 2013 - 17:45
NevrOp4th      mercredi 19 octobre 2011 - 09:08
Gucguck      samedi 30 juillet 2011 - 02:20
Pat Bateman      mardi 24 mai 2011 - 23:34
empreznor      jeudi 19 mars 2009 - 23:46
mroctobre      mardi 27 janvier 2009 - 21:09
gotulb      lundi 26 janvier 2009 - 09:24
edenbeast      samedi 24 janvier 2009 - 18:53
lolita999      samedi 24 janvier 2009 - 18:07
Wotzenknecht      samedi 24 janvier 2009 - 17:47
Storm      samedi 19 novembre 2022 - 15:00
zugal21      samedi 1 mai 2021 - 16:45
adrenochrome      samedi 1 mai 2021 - 16:15
Klozer      mardi 1 décembre 2020 - 16:16
Jeff 242      vendredi 27 novembre 2020 - 19:29
Shelleyan      dimanche 6 mars 2016 - 14:43
SEN      mercredi 3 juillet 2013 - 17:03
viandes      mercredi 10 février 2010 - 22:41
daï      vendredi 1 janvier 2010 - 04:47
torquemada      dimanche 25 janvier 2009 - 20:12
Nekyia      vendredi 23 avril 2021 - 04:28
superbuck      mercredi 29 avril 2015 - 23:02
Seijitsu      dimanche 19 octobre 2014 - 13:14
COLDSTAR      samedi 24 janvier 2009 - 23:42

cd • 15 titres

  • 1Rakim
  • 2Persian love song
  • 3Desert song
  • 4Yulunga (spiritdance)
  • 5Piece for solo flute
  • 6The wind that shakes the barley
  • 7I am stretched on your grave
  • 8I can see now
  • 9American dreaming
  • 10Cantara
  • 11Oman
  • 12Song of the sibyl
  • 13Tristan
  • 14Sanvean
  • 15Don't fade away

informations

Enregistré live au Mayfair Theatre, Santa Monica, Californie. Enregistré et mixé par Guy Charbonneau.

line up

Lisa Gerrard (voix, yang ch'in, percussion), Brendan Perry (voix, guitares douze cordes, percussions, bouzouki irlandais, whistle)

Musiciens additionnels : Robert Perry (uillean pipes, bouzouki irlandais, whistle, percussion); John Bonnar (claviers, voix, percussions); Ronan O'snodaigh (percussion, voix); Andrew Claxton (claviers); Lance Hogan (basse, guitare six cordes, percussion, voix)

chronique

Bien plus qu'un live, puisqu'il contient 11 pièces inédites sur 15, "Toward the within" constitue pour moi le sommet de la carrière de Dead Can Dance. Le groupe, dont la subtilité, la sincérité et la mystique sont ici humanisés de l'acoustique et du feeling de vrais instrumentistes, y déploie tout ce qu'il a été depuis sa plongée spirituelle... tout ce qu'il ne sera plus. L'année suivante sort un "spiritchaser" aussi atypique que réussi, puis le groupe s'arrête. Cimentées par le caractère live et l'unité sonore qui en découle, les 15 pièces peuvent ainsi exposer avec une extraordinaire diversité toute l'étendue du champ d'exercice d'une formation exceptionnelle en bien des points. L'orientalisme y paraît plus sincère que jamais grâce à l'acoustique et à la sobriété nécessaire puisque live de la production, les percussions notamment; le spirituel et le mysticisme y trouvent une dimension d'authenticité que ce groupe atrocement esthète n'avait jamais vraiment atteinte, angle d'attaque favori et légitime de ses détracteurs, par l'interprétation en concert : deux voix conservant ici toute leur perfection technique, mais aussi porteuses d'une humanité que l'on ne soupçonnait pas. Et puis il faut d'ailleurs le dire, car le tétanisant "Yulunga" en témoigne avec une puissance imparable : Lisa Gerrard est une des plus grandes virtuoses de la voix du 20ème siècle. L'entrée de chant, cette abîme à la profondeur hallucinante dans laquelle elle plonge en clôture des premières lignes... alors que la suite de la trance la verra virvolter dans les aigus pincés avec une maîtrise exceptionnelle de ses moindres intonations; non décidément, ni les chanteuses lyriques les plus exceptionnelles, ni les interprètes folkloriques les plus stupéfiantes : personne ne possède l'ampleur de Madame Lisa Gerrard. Tout cela, appliqué par ailleurs à des morceaux majoritairement inédits, suffit à faire de "Toward the within" une sorte d'album idéal ou le duo, contraint par le live à une sobriété ornementale qui les mènent à l'essentiel, exploite au mieux sa formidable diversité. Orientalisme donc, spiritualité, avec les "Rakim", "Yulunga" et "Cantara", mais aussi ce goût pour la nostalgie, le celtique avec "The wind..." ou "I am stretched on your grave" (il suffit d'ailleurs de regarder la liste des instruments joués par Robert Perry), cette culture élégante et européenne qui lui a toujours donné sa patte et sa classe mélodique hors du commun; une culture qui les mena naturellement par le religieux et le gothique, dont témoignent les "song of the sibyl" ou "Tristan". Oui, tout cela suffit à faire de "Toward the within" un des, si ce n'est L'album idéal du duo : une parfaite synthèse sur fond d'authenticité live, avec prouesses vocales à la clef. Et pourtant : il y a encore plus. Ce qui donne à ce disque une dimension particulière et supplémentaire, par rapport à n'importe quel autre de la formation, et qui vient comme en accomplissement de cette authenticité, de cette humanité nouvelle précédemment évoquée, c'est la personnalité véritable enfin dévoilée de Brendan Perry. Lui qui chante comme un moine pessimiste, qui cisèle et galbe ses mélodies avec une élégance qui confine parfois à l'esthétisme pur, lui qui fût incontestablement l'âme noire et triste de ce groupe éminement sérieux et sombre, révèle ici toute son humanité, sa proximité, son humilité, àtravers ses interprétations bien sûr, mais aussi et surtout par ses compositions. "I can see now", "American dreaming", "don't fade away", à l'opposé du classicisme orné et austère, Brendan Perry fait de la folk dépouillée et lumineuse. Dans cette soirée particulière à laquelle nous a convié Dead Can Dance, au milieu des méditations, des incantations dans les ombres des moucharabiers, l'authenticité franche et la qualité extraordinaire de ces moments de vie aussi paisibles que subtils s'intègrent comme des lueurs essentielles. Ce que l'on appréciera profondément dans le caractère live des pièces traditionnelles du groupe s'incarne ici soudain avec une fascinante évidence. Ce qui mena fondamentalement à la séparation du duo, semble pourtant, ce soir là, merveilleusement cohérent. Lisa Gerrard va donc approfondir de son côté le spirituel pur jusqu'à se déshumaniser totalement sur son dernier album en date, "the silver tree", tandis que Brendan Perry, dès son premier, et au jour d'aujourd'hui unique album, le miraculeux "eye of the hunter", va s'abandonner à une folk outrageusement raffinée et élégante, souvent lumineuse, bien qu'extrêmement dépouillée. "Toward the within", dans le fond, dans la forme, dans ses détails comme dans son unité plurielle, est peut-être LE disque essentiel de Dead Can Dance.

note       Publiée le samedi 24 janvier 2009

dernières écoutes

Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Toward the within" en ce moment.

tags

Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Toward the within".

notes

Note moyenne        28 votes

Connectez-vous ajouter une note sur "Toward the within".

commentaires

Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Toward the within".

novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

cette fameuse box c'est 3 compilations qui contiennent entre autre les sessions du premier album avec inédits gna !

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Comme je possède déjà le disque, je me contenterai aussi d'une édition simple. ^^

Note donnée au disque :       
stankey Envoyez un message privé àstankey

Heureusement, existe aussi en édition simple, et je n'en suis pas mort :))

novy_9 Envoyez un message privé ànovy_9

si j'ai ce dvd dans un coffret 3 cd + dvd + book sortie à l'époque :)) très beau live !

NevrOp4th Envoyez un message privé àNevrOp4th

Merci pour ta réponse si rapide. Je vais checker çà ;)

Note donnée au disque :