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The Cure › 4:13 Dream

  • 2008 • Geffen B001091302 • 1 CD

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Venomesque      vendredi 26 juin 2020 - 12:08
born to gulo      lundi 12 août 2019 - 17:39
allobroge      lundi 28 mai 2018 - 06:54
sebcircus      mercredi 23 juin 2010 - 19:39
enslaver_666      samedi 24 janvier 2009 - 02:19
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tritium_v      lundi 20 juillet 2015 - 14:04
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Trelkovsky      samedi 19 juillet 2014 - 15:53
grinningFace      mercredi 26 août 2009 - 19:45
bibi85      samedi 28 mars 2009 - 22:47

cd • 13 titres

  • 1Underneath the stars
  • 2The only one
  • 3The reasons why
  • 4Freakshow
  • 5Siren song
  • 6The real Snow White
  • 7The hungry ghost
  • 8Switch
  • 9The perfect boy
  • 10This, here and now, with you
  • 11Sleep when I'm dead
  • 12The scream
  • 13It's over

informations

line up

Jason Cooper (batterie, percussions, loops), Simon Gallup (basse), Robert Smith (chant, guitare, basse, claviers), Porl Thompson (guitare)

chronique

Je n'ai pas réfléchi, quand on renoue une idylle, on n'a pas le temps d'hésiter. Vous l'avez peut-être remarqué, j'ai souvent été assez dur avec les Cure dans mes chroniques. Ils n'ont jamais été mon groupe favori et pourtant je réalise à quel point ils m'ont marqué et accompagné depuis près de 22 ans. En devenant adulte, je remarque chaque jour d'avantage ce que leur musique signifie pour moi, je saisis tellement mieux la portée des textes de Robert (ce type a du génie). Ces années de rejets que je me suis stupidement imposées m'ont marqué plus que je ne l'aurais pensé. L'opus précédent m'avait conquis, je retrouvais mes Cure chéris mais la galette en question n'avait pas fait l'unanimité. Je craignais un peu que mon enthousiasme n'ait été que purement émotionnel, c'est pourquoi quand '4:13' est sorti, je n'ai pas réfléchi, j'ai acheté. Je ne pouvais pas être déçu une nouvelle fois, admettre que l'opus précédent n'était qu'un sursaut au cours d'une longue agonie... Il fallait exorciser ces craintes (mon Dieu, quel mélo ! C'est ça l'effet Cure). Si l'idylle était renouée, ce disque et moi nous sommes toute de même regardés en chien de faïence pendant quelques écoutes. 'Underneath the stars' débute de manière bien agréable mais ses cascades cristallines, ses rythmes lents évoquent furieusement l'époque 'Wish' ou 'Bloodflowers', 'The only one' est bon mais sa basse prononcée, ses arrangements et même le chant rappellent beaucoup 'Just like heaven'... Fallait-il s'attendre à une réinterprétation d'anciens feelings ? Bon signe, les mélodies étaient agréables, identifiables certes mais qui pouvaient appeler à de nouvelles écoutes. Tiens, 'Real Snow White' a quelque chose de plus cru dans ses guitares, 'The hungry ghost' sonnerait même un peu cold wave. D'ailleurs à y songer de plus près, les chansons n'auraient-elles pas tendance à sonner plus sombre à mesure qu'on avance dans le disque ? Les accords acides et torturés, la batterie rapide de 'Switch' le laisserait à penser... Très correct tout ça mais bon... Si, 'The perfect boy' était un bon choix pour un single, voilà l'aspect pop efficace dont les Cure sont capables et personnellement, j'aime ce refrain avec les choeurs de Robert. Et soudain ! La piste 11, 'Sleep when I'm dead' ! Un choc ! Une mélodie qui m'a marquée comme je ne l'avais plus été depuis 'Love song', vous savez celle qui vous hante une journée entière, celle qu'on s'écoute en boucle une heure à la suite (Ah ? Ça ne vous arrive jamais ?). Tout tremblant, je passe au morceau d'après, 'The scream' ; avec ses guitares inquiétantes et glissantes, son chant d'abord résigné qui s'enfle pour finir en cri, voilà le morceau le plus sombre de '4.13', une merveille. 'It's over', un brin plus rock poursuit dans cette voie obscure et torturée, légèrement psychédélique dans certains riffs. Encore sous le coup de 'Sleep when I'm dead', je me suis réécouté l'album, encore et encore, lui découvrant des charmes certes surannés mais si agréables. Voilà un disque qui ne se livre pas facilement et c'est tant mieux. Les Cure ont définitivement retrouvé une fraîcheur de composition plus directe (est-ce dû au personnel restreint quasi limité aux amis des débuts ?) qui puise dans le terreau de leur propre passé, ne mentons pas. Pourtant j'ai retrouvé quelque chose que j'avais perdu depuis trop longtemps: l'émotion pure, irrationnelle, qui frappe au cœur, celle qui a toujours défini mes relations avec la musique de nos Anglais. Si l'opus précédent m'avait plu comme une sorte de tout cohérent, celui-ci qui s'inscrit dans sa continuité, s'est présenté comme un grenier en désordre où l'on fouille, découvrant trésor après trésor. De toute manière, j'ai mon nouvel hymne, 'Sleep when I'm dead' et rien que pour lui, je ne regrette pas mon achat. Je saurai quel titre passer à la prochaine soirée où je mixe... 4,5/6

note       Publiée le jeudi 22 janvier 2009

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    Pierre-Arnaud Envoyez un message privé àPierre-Arnaud

    Automatiquement je vire "The only one" et "Freakshow" qui gâchent le début, et ma foi ça donne un bon album de Cure malgré le mixage parfois assez discutable ("Sleep when I'm dead" par exemple, la version single me paraît meilleure sans la multitude d'effets). Dommage que ces titres ne vivent pas plus en live, "The hungry ghost" sur le Curaetion montre bien le potentiel.

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    Richard Envoyez un message privé àRichard

    Oui, je souscris globalement à ton avis Shelleyan concernant l’épure de Cure. D’ailleurs, mon Cure préféré, c’est celui entre autres des années 1979-1981 où l’épure est à son maximum. Il suffit d’ailleurs d’entendre les pirates classiques de l’époque pour se rendre compte que le caractère dépouillé des interprétations est vraiment source d’émotions. Concernant Bloodflowers, même s’il a souvent été comparé à Disintegration (l’album que j’aime le moins du groupe depuis toujours hormis 3-4 titres), j’y retrouve un spleen nettement plus mature, moins boursoufflé et pompier que le dit album de 1989. C’est purement subjectif mais je trouve Smith sincère dans l’évocation de sa quarantaine.

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Il n'est pas complètement désagréable mais je me suis déjà rendu compte qu'il y avait plusieurs catégories de fans: ceux qui aiment tout, ceux qui aiment l'aspect lent, contemplatif développé depuis 'Disintegration' et les autres (minoritaires) dont je fais partie qui apprécient l'aspect mélodique...Ce qui me fait aimer les deux derniers et beaucoup moins ces longues scies grises ultra produites, telles qu'on les trouve sur 'Bloodflowers'... J'aime mieux le Cure plus dépouillé en fait.

    Richard Envoyez un message privé àRichard

    A voir pour moi à Paris...mais je reste persuadé que malgré ses tics d'auto-apitoiement qui apparaissent parfois au détour de certains titres, Bloodflowers vaut beaucoup plus que le dégoût qu'il suscite généralement.

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Si c'est aussi chiant que Bloodflowers... On achève bien les chevaux, parait-il.

    Message édité le 24-10-2022 à 11:54 par Shelleyan