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John Zorn › The dreamers
informations
Enregistré et mixé par Marc Urselli - Masterisé par Scott Hull - Produit et arrangé par John Zorn - ¨Producteur exécutif : Kazunori Sugiyama
Pochette par Heung-Heung Chin
line up
Cyro Baptista (percussions), Joey Baron (batterie), Trevor Dunn (basse), Marc Ribot (guitares), Jamie Saft (claviers), Kenny Wollesen (vibraphone), John Zorn (saxophone alto)
chronique
Vous avez aimé The Gift. Mais si, vous savez, le dernier volet de la trilogie "Music for Children" illustré par ce pervers pépère de Trevor Brown… Ruez vous dessus si vous ne connaissez pas encore. Bien, vous avez aimé, The Gift, disais-je, et vous désespériez que tonton Zorn revienne un jour à cette veine lounge-jazz si délicieusement surannée et hors d’age, qu’on ne lui attendait pas à l’époque. Vous allez probablement apprécier The Dreamers, un disque qui crée la surprise après la récente série de disques férocement expérimentaux avec Mike Patton… Puisque la saveur des arrières-salles de club de massage de The Gift fait ici son grand retour ! J’en vois déjà qui tressaillent. Point de Trevor Brown ici, puisque c’est un certain Chippy qui habille le classieux digipack, avec feuilles de calque et autocollants kawaï. On reste donc dans un univers de jouets shootés à l’opium, toujours aussi atmosphérique et faussement inoffensif. The Dreamers maintient un remarquable niveau de qualité sur la longueur, du tubesque Mow Mow (non, Marco, tu ne referas pas le coup de Makaahaa … bien essayé) aux échardes d’un Anulikwutsayl un peu lourd, en passant par la clarté diaphane de Of Wonder And Certainty, curieusement dédié à Lou Reed. Comme il est désormais de bon ton de se méfier des jeux de John Zorn et de ses acolytes, on ne sera pas surpris de trouver sous cette ambiance bien muzak comme il faut quelques éléments corrompus, comme ces solos de claviers effrénés de Jamie Saft sur Toys, ou ces bruits de jungle et cris de lynx un peu partout le long du disque… C’est quand même le noyau dur de la dream team du nec plus ultra (ouf) de l’écurie Masada qu’on retrouve ici, entre un Trevor Dunn toujours aussi modeste et discret et un Ribot qui arrive à sonner crade même avec cette production hypra-léchée et purifiée. Mais celui qu’on entend le moins, ça reste le patron, en bon compositeur et patriarche de tout ce monde…
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commentaires
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- Solvant › Envoyez un message privé àSolvant
Je trouve "Anulikwutzayl" aussi long que son titre ... A part ça, j'adore Hawaï. Un beau voyage avec des pilules vintage sous la langue.
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- punksportif › Envoyez un message privé àpunksportif
je ne le trouve pas aussi bon que "the gift". Mais "the dreamers" reste un trés grand disque avec un ribot magistral. le disque part, et t'es à hawaï d'entrée de jeu. la classe...
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- LANARPHABETE › Envoyez un message privé àLANARPHABETE
bon, je me sers de cette chronique concernant John Zorn pour poser une question : pourquoi aucune chronique sur ce musicien génialement méconnu qu'est Marc Ribot ? Mystère... Un Marc ribot que j'ai découvert l'été 2008 au festival de jazz de San Sebastian avec son trio "Ceramic Dog" et une claque monumentale. Ribot sombre ? Je ne sais, mais expérimentalement génial certainement !!!
- merci pour le fusil... › Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...
johnny se remet à la musique
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- blub › Envoyez un message privé àblub
Un trés bon cru 2008 ce Zorn, extrêment varié dans la forme tout en restant cohérent dans le fond! La gratte de Marc Ribot est à l'honneur et sublime vraiment certains morceaux! J'aime beaucoup ce mélange de Jazz mélancholique et de Cartoon déglingué, de plus l'album se paye le luxe d'être parfait tout le long, pas une seule baisse de régime! Mention spéciale, tout de même, à Anulikwutzayl qui rapelle un peu le Dead Man de Neil Young (voyage garanti) et à Of Wonder And Certainty où les solos de Ribot me font fondre! Je trouve, pour ma part, que certains morceaux de Radio de Naked City, Sunset Surfer ou Krazy Kat notamment n'auraient pas fait tâche sur cet album! Vraiment ravi que Zorn ait sorti un tel disque et j'espêre que l'aventure ne s'arrêtera pas là! Cet album transpire la beauté et fait partir trés loin! Beau et merveilleux!
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