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Popol Vuh › Einsjager & Siebenjager

détail des votes

Membre Note Date
SEN      vendredi 25 septembre 2015 - 20:20
Grandgousier      jeudi 21 janvier 2010 - 22:16
vincenzo      dimanche 4 janvier 2009 - 19:04
Pacific231      mercredi 10 décembre 2014 - 08:11
floserber      jeudi 9 avril 2009 - 19:13

8 titres - 43:51 min

  • 1/ Kleiner krieger (1:05)
  • 2/ King Minos (4:30)
  • 3/ Morgengruß (2:55)
  • 4/ Wuerfelspiel (3:00)
  • 5/ Gutes land (5:13)
  • 6/ Einsjäger & siebenjäger (19:30)
  • 7/ King Minos II (1:55)
  • 8/ Who bist du ? (5:42)

informations

Bavaria Tonstudio, Munich, Allemagne, mai 1973

line up

Florian Fricke (piano, synthétiseur), Daniel Fichelscher (guitares, percussions), Olaf Kübler (flûte), Djong Yun (chant)

chronique

Du tir groupé d'albums à l'esthétique plus progressive, "Einsjager & Siebenjager" est sans doute celui qui devrait récolter le plus de suffrage car il assume pleinement, et pour un ultime tour de piste, l'orientation prise depuis "Hosianna Mantra" et timidement négociée sur "Seligpreisung". Ce cinquième album de Popol Vuh n'est pas meilleur pour autant. Mais c'est dans son courage et sa conviction profonde qu'il faut aller puiser les qualités nécessaires qui en font, de fait, un album plus abouti que ses deux nobles prédécesseurs. "King Minos" et son instrumentation dynamique nous rappellent qu'en ce début de décennie, les valeurs étalons sont le Genesis de "Selling England by The Pound", le Pink Floyd de "More", voire le Mike Oldfield de "Hergest Ridge" dont le son de guitare électrique en est ici fort proche, jusqu'à en être troublant. Du reste, l'album alterne pièces mélancoliques où s'expriment piano à queue et guitares acoustiques ("Kleiner Krieger", "Morgengruß"), et titres plus enlevés d'inspiration purement symphonique, à la Bo Hansson ou Gryphon, comme l'illustre de façon éloquente la longue plage titre finale de dix neuf minutes, avec sa succession de thèmes et de breaks, typique d'un genre auquel Popol Vuh semblait pourtant étranger. Batterie et guitares dominent le propos plus que jamais, confirmant ainsi la main mise de Daniel Fichelscher sur le groupe de Florian Fricke, autrefois plus atmosphérique. Mais nous ne sommes pas là pour jeter la faute et le discrédit sur qui que ce soit. Si Popol Vuh a emprunté ce chemin, c'est bien parce qu'il le désirait. Il est donc très important de souligner une fois encore à ceux qui sont venus à Popol Vuh par le biais des musiques de films "Nosferatu" ou "Aguirre" qu'à l'écoute de "Einsjager & Siebenjager" ils risquent de déchanter. C'est pourtant bel et bien le même groupe. Et celui-ci d'entamer une troisième partie de carrière dès la publication suivante.

note       Publiée le dimanche 4 janvier 2009

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    Grandgousier Envoyez un message privé àGrandgousier

    J'ai longuement hésité à me le procurer vu les petites déceptions qu'ont été Hosianna Mantra et Seligpreisung mais celui-là réhausse nettement le niveau. Le meilleur de cette période plus progressive de Popol Vuh à mes yeux. Aguirre entame un second virage l'année suivante qui est autrement plus intéressant mais cet album est quand même vachement bien foutu.

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    aur Envoyez un message privé àaur

    Parfois, Popol Vüh se répète, mais Fricke impose une œuvre personnelle et singulière qui n'appartient qu'à lui !