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Ozone Player › Orange Apples

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Gros Bidon      samedi 3 septembre 2022 - 17:04

12 titres - 58:30 min

  • Extrasensory Deprivation| 3:17
  • Orange Apples| 2:15
  • Animal Pharm| 7:23
  • Lemons and Lizards| 7:42
  • Two Completely Unprepared Pianos Under Attack| 4:28
  • Escape Goat| 7:00
  • A Turtle's Diary| 4:03
  • Apocalypso Yo-Yo| 4:02
  • Infer No.21| 6:29
  • Book of Worms| 2:22
  • Dog-Matic| 3:17
  • Helsinki| 6:11

informations

Arrangé et produit par Otso Pakarinen (1 à 12) et Paul Ellis (6 à 8)

Pour en savoir plus sur Ozone Player et entendre des échantillons sonores, visitez son site web; http://www.ozoneplayer.com/index.html

line up

Paul Ellis (Claviers, guitares, basse et voix sur 8), Ashen Simian, Otso Pakarinen: Claviers, synthés, guitares, basse et batterie Ami Hassinen: Guitare additionnelle Guglielmo Mariotti: Basse additionnelle Davide Guidoni: Batterie additionnelle Mauno Tuominen et Brian Good: Saxophone Laura Soininen: Vocales Zorro The Dog: Voix de soutien

chronique

Ouf! Pas facile à apprivoiser la musique du synthésiste Finlandais Otso Pakarinen, l’homme derrière Ozone Player. De l’industriel électronique brute, sans compromis ni frontières et surtout sans dentelles. De l’électronique progressif qui goûte le King Crimson et sent la folie de Frank Zappa avec des touches d’un jazz hors la loi, dans un contexte de tout ce qui a de plus anti-musical. Et pourtant on finit par en fredonner quelques bouts et apprécier l’ingéniosité du musicien Finlandais à mesure que l’on découvre cet étonnant album.
Des vagues métalliques minimalismes, où des cris se moulent à un synthé corrosif, ouvrent Extrasensory Deprivation. Batterie et cymbales s’activent dans un univers bruyant avant de fondre en un rythme déchaîné. C’est une danse de zombies hyperactifs dans une cacophonie qui est mielleusement attrayante. Et c’est le mot clé pour Orange Apples. Car malgré l’intense abstraction sonore, truffée de superbes arrangements qui entourent ce 5ième opus de Ozone Player, on s’étonne de se laisser charmer l’oreille par des combinaisons hétéroclites mélodieuses. Comme sur le jazzy débridé des clubs sombres qu’est la pièce titre. D’ailleurs l’approche d’un jazz fusionnant avec de l’électro progressif est omniprésent sur Orange Apple. En plus de la pièce titre, Book of Worms et Dog-Matic tirent les ficelles d’un jazz audacieux où des accords de clavier aux goûts de xylophone et lourde basse convergent vers les harmonies des années 30.
Animal Pharm est titre doux qui emprunte les rythmes tribaux du Moyen Orient avec une approche tibétaine sur un fond planant qui se veut un savoureux paradoxe agrémenté d’un superbe sax. Les amateurs d’Univers Zéro et Art Zoyd seront en terrain connu, surtout avec Infer No 21 qui est agrémenté d’un énorme solo de guitare.
D rythmes aléatoires dans une lourdeur cotonnée, Lemons and Lizards poursuit cette quête tribale tibétaine dans une approche très King Crimson. C’est aussi provocateur qu’étrangement charmant, tout comme Apocalypso Yo-Yo, quoique plus funky avec son vocodeur. Un autre titre aux saveurs progressives qui croise les harmonies de Genesis sur les déviances de Zappa est Escape Goat qui baigne dans un funky progressif initié par une lourde basse ourlante. Berceuse spasmodique où le piano s’étouffe dans les racles de riffs agressifs à faire pâlir Jimmy Page, Two Completely Unprepared Pianos Under Attack représente le paradoxe mélodieux qui entoure Orange Apples. Si la guitare mord la superbe douceur d’un piano, elle accouche aussi de superbes bribes mélodieuses dans un capharnaüm musical aux arrangements pervers avant de conclure avec un subtil mélange harmonieux de piano/guitare. A Turtle's Diary foule l’univers de Mike Oldfield de par son piano minimaliste et ses doux arrangements. C’est un beau morceau de musique, tout comme Helsinki qui termine cet audacieux opus avec une intro façonnée par un beau piano et une belle guitare acoustique aussi sereins que romanesques. Un beau titre qui progresse avec harmonie sur un synthé charmeur qui rompt sa mélodie sur un beau jeu de percussions et un synthé ondulant. L’intensité gagne avec de belles vocalises qui s’entremêlent à une six-cordes électrique dans un moment d’égarement bruyant avant de reprendre le mélodieux mouvement minimaliste de son intro. Une perle parmi tant d’autres dans un monde musical audacieux qui vaut absolument le détour, c’est l’histoire de Orange Apples.

note       Publiée le lundi 29 décembre 2008

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Gros Bidon Envoyez un message privé àGros Bidon

Que dire sur cet album ? Des compositions simplistes, brouillonnes qui veulent emprunter aux maitres du Prog Rock mais sans apporter le petit plus qui donnerait envie d'aller plus loin. Le coté néoclassique, je dirais plutôt musique traditionnelle avec quelques résonances populaires ne correspond pas à ce que j'écoute habituellement donc j'ai eu des difficultés à l’apprécier. Le titre Apocalypso Yo-Yo (c'est quoi ce titre ?) s'engage sur un terrain plus électronique mais garde les mêmes défauts de composition. Le titre Dog-matic est l'exemple parfait de mon désamour pour cet album. On est à la limite du ridicule.

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