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Matthew Herbert Big Band › There's Me and There's You

12 titres - 59:40 min

  • 1/ The story (6:25)
  • 2/ Pontificate (2:54)
  • 3/ Waiting (5:37)
  • 4/ The yesness (4:49)
  • 5/ Battery (6:14)
  • 6/ Regina (5:52)
  • 7/ The rich's man prayer (4:04)
  • 8/ Breathe (7:28)
  • 9/ Knowing (2:07)
  • 10/ Nonsound (3:14)
  • 11/ One life (5:29)
  • 12/ Just swing (5:27)

informations

Angleterre, 11 juin 2007 - 23 mai 2008

http://www.matthewherbert.com/

line up

Stuart Brooks (trompette), Matthew Herbert (claviers, arrangements), Torben Bjoernskov (basse), Dave Okumu (guitare), Espen Laub (batterie), Phil Parnell (piano), Eska Mtungwazi (chant), Anna Clementi (chant), Andrew Hall (chant), Peter Furness (clarinette), Andy Findon (flûte), Adam Linsley (trompette), Andrew Cook (trompette), Graham Russell (trompette), Ashley Horton (trombone), Chris Cole (trombone), Gordon Campbell (trombone), John Higginbotham (trombone), Ben Castle (saxophone), Bob Mackay (saxophone), Dave O'Higgins (saxophone), Howard McGill (saxophone), Martin Williams (saxophone), Rebecca Gibson (saxophone ténor), Heidi Vogel (choeurs), Jamie Woon (choeurs), Julian Ferraretto (choeurs)

chronique

Il y a peut-être un aspect important de la vision artistique de Matthew Herbert qu'on a omis, volontairement ou non, dans la chronique de "Goodbye Swingtime" : c'est sa dimension politique. Sans être ni envahissante, ni une condition inaliénable à la découverte de son univers musical, elle ressurgit pourtant d'autant plus sur ce nouveau "There's Me and There's You", engagé et revendicatif. Le concept qui entoure cette réalisation ambitieuse prolonge l'expérience au-delà de toutes espérances. Et des idées conceptuelles, Herbert ne semble pas en manquer : craquer des allumettes, frotter des préservatifs sur le parquet du Parlement Britannique ("Pontificate"), découper une centaine de cartes de crédit, enfoncer des clous dans un cercueil, demander à des politiques de clamer un "oui" éclatant ("Yessness") ... Tout cela pour agrémenter ses compositions millimétrées de sonorités inédites qui tantôt leur donne un canevas, tantôt une rythmique, tantôt un sens, une raison d'être. "Goodbye Swingtime" ironisait sur la disparition d'un monde au profit d'une dictature mondiale qui se met en place tout doucement. Sur "There's Me and There's You", Herbert s'est mis en tête de faire la peau au gouvernement anglais, en le critiquant ouvertement sur ses prises de position et son implication dans des conflits internationaux où ils n'ont pas leur place. Herbert aura gagné la partie : Gordon Brown vient tout récemment d'annoncer le départ des troupes pour mai 2009 au plus tard ! Son album est-il si insupportable à écouter qu'il aura fini par convaincre ses élus de revoir leur copie ? N'exagérons rien. Même si le modèle et le procédé restent les mêmes, "Goodbye Swingtime" distillait une atmosphère plus feutrée, plus élégante. Des qualités que l'on regrette tant sa dernière réalisation se complait avant tout dans l'exubérance et la surenchère, singeant parfois les vaines déambulations des comédies musicales les plus détestables. Mais c'est indéniable : peu des disques d'une telle qualité de travail ont été publié cette année.

note       Publiée le dimanche 21 décembre 2008

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    microbe666 Envoyez un message privé àmicrobe666

    Breathe est, pour moi, le point d'apothéose. Frissons et tout le merdier. Une démarche unique, qui m'évoque parfois escalator over the hill. Jamais autre chose.