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Peter Brötzmann › Tschüs

  • 1975 • Fmp FMP230 • 1 CD

11 titres - 40:40 min

  • 1/ Two birds in a feather
  • to Bobby Few (4:21)
  • 2/ Ein bischen Jazzbesen (2:22)
  • 3/ Claptrap (5:18)
  • 4/ Lotteduflotte (2:08)
  • 5/ Töfftöff (2:04)
  • 6/ Zigan, Zigan (5:05)
  • 7/ Petit blues fourré
  • pour G.R. de Lille (3:36)
  • 8/ R.W.SCH (4:32)
  • 9/ 2 B-Klarinetten (3:10)
  • 10/ Bierhaus wendel (6:26)
  • 11/ Tschüs (1:38)

informations

Quartier Latin, Berlin, Allemagne, 13 et 14 septembre 1975

line up

Han Bennink (batterie, accordéon, clarinette, sol, mur, mégaphone), Peter Brötzmann (saxophones alto, basse et ténor, clarinette, voix), Fred Van Hove (piano, accordéon)

chronique

Quartier Latin, Berlin, mi-septembre 1975. Nos trois acolytes se donnent rendez-vous pour un dernier tour de piste en commun. Moins sauvage que leurs prestations en concert sur des thèmes qui, nous l'avons vu, sont extensibles à l'envi, "Tschüs" prend le parti pris d'être beaucoup plus calibré, plus réfléchi. Improvisation et contrôle peuvent faire bon ménage, et ce disque s'emploie à nous le démontrer. Mais rétablissons tout de suite une vérité trop longtemps occultée : personne n'a jamais dit que l'impro jazz se faisait sans contrôle ! Chacune des onze pièces de ce nouveau disque, pour la plupart relativement courtes, distillent des atmosphères singulières et intériorisées qui dans un certain sens en rendent l'appréhension plus aisée. Brötzmann alterne les timbres entre basse, ténor et alto. Mais c'est plus que jamais à la clarinette qu'il s'essaye ici, lui conférant un aspect plus lisse qu'on ne lui connaissait pas. Bennink fait résonner ses toms après un bon quart d'heure, préférant comme toujours l'expérimentation sonore et la recherche de texture. Son apport à la clarinette sur "Two Birds in A Feather", peut-être plus barré que les propres interventions de l'allemand, s'avère être déterminant. Sur ce même titre, Van Hove fait entendre sa cascade de notes avant d'aborder une approche beaucoup plus discrète sur tout le reste de la première face. Dans ce même ordre d'idée, des morceaux comme "Claptrap", "Lotteduflotte", "Töfftöff" ou l'amorce de "Zigan, Zigan" possèdent tous cette qualité que l'on décrira comme souterraine ; un écho lointain où se perd des percussions non-conventionnelles sur laquelle le saxophoniste pondère ses errances. La seconde face voit Van Hove s'impliquer davantage, mais pas seulement au piano : "Petit Blues Fourré" et "Bierhaus Wendel" le voient s'emparer d'un accordéon. Au final, on traverse "Tschüs" comme un songe éveillé, obscur conte pour grands enfants, sorte d'Alice au Pays des Merveilles à la gueule de bois et pas propre sur elle.

note       Publiée le dimanche 14 décembre 2008

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    merci pour le fusil... Envoyez un message privé àmerci pour le fusil...

    C'est plutôt pas mal cette histoire.