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Jex Thoth › Jex thoth

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Coltranophile      mercredi 29 septembre 2010 - 10:23
NevrOp4th      mercredi 19 mai 2010 - 20:17

cd • 9 titres • 51 :04 min

  • 1Nothing Left To Die
  • 2The Banishment
  • 3Obsidian Night
  • 4Separated at Birth
  • 5Son of Yule
  • 6Warrior Woman
  • 7Equinox Suite a) The Poison Pit b) Thawing Magus c) Invocation pt 1 d) The Damned and Divine
  • 8When The Raven Callsreprise de Bobb Trimble
  • 9Stone Evil

informations

line up

Jex Thoth (voix, baguette en bois), Silas Paine (guitare, bouzouki, flute), Grim Jim (basse, synthés, guitare, baguette en bois), Zodiac (claviers), Johnny Dee (percussions)

chronique

Thoth, c’est le dieu à la tête d'Ibis, l’équivalent égyptien d’Hermès (Mercure) chez les grecs (et les romains). Jex, c’est le détergeant ancestral de nos grand-mères. La rencontre saugrenue des deux, c’est Jex Thoth, groupe de doom traditionnel à chanteuse qui vient de se faire une place au soleil en un seul album éponyme, se plaçant en héritier direct du Reverend Bizarre, qui l’a justement tiré il y a peu, sa révérence… Déjà, rendons à Gulo ce qui appartiens à juj, c’est grâce à son insistance en ces pages que j’ai eu la brillante idée de me pencher sur ce sympathique petit groupe américain qui vient d’accoucher d’un album qui doit probablement les dépasser. Car Jex Thoth, le disque, possède une qualité que seul un premier album pouvait receler, qualité de plus en plus rare et recherchée dans le cercle des musiques lourdes : il est FRAIS. Pas frais dans le sens "grim trve north winds frost santa klavvvvsss" du terme, nan. Frais dans le sens, tu l’écoutes, t’es bien, instantanément. La faute au timbre de cette Jex Thoth (c’est aussi le nom de la chanteuse !) bucolique en diable, d’une élégance presque intolérable, perdant jusqu’à la moindre once de pompeux, de relents heavy, et tout simplement agressivité qui pouvait encore subsister dans les gosiers de bien des chanteurs doom. En vérité je vous le dis : un disque pareil, c’est inespéré. Jamais lourdeur ne vous aura paru si légère, jamais lenteur n’aura évoqué tant de visions champêtres et embrumées, jamais mélancolie n’aura été aussi plaisante, aussi … moelleuse, vous apercevez le truc ? Et dans les rares moments ou la troupe se décide à accélérer (le break voluptueux de Son of Yule), c’est au Jefferson Airplane qu’on pense, transporté par cet orgue sixties délicieusement désuet, charmé par le boogie médiéval qui vient aérer une litanie jusqu’ici invariablement planante. De toutes façon, de l’évidence mélodique des tubes ouvrant l’album à la quintessence païenne de Stone Evil (Black Sabbath avec des hormones féminines, rien d’plus, rien d’moins !) en passant par les somptueux paysages heroïc-fantasy de l’Equinox Suite, il n’y a rien à jeter. Cette richesse des arrangements, cette chatoyance des claviers, cette tranquillité absolue qui émane de chaque seconde de l’album… Serait-ce un signe ? Les années 60 nous en auraient-elles laissé un peu de côté ?

note       Publiée le mercredi 10 décembre 2008

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    commentaires

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    boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

    Ben c'est pas mal ce machin. En concert je m'étais pas mal fait iéch et les poses t'as vu comment je suis mal dans ma peau mais je prends sur moi du bassiste m'avaient bien gonflé mais à la maison sans les mimiques ça passe tranquillou. Chaleureux.

    nicliot Envoyez un message privé ànicliot

    Album parfait pour chiller un samedi après-midi humide

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    taliesin Envoyez un message privé àtaliesin

    Vraiment très bon, limite parfait. La voix me fait penser à Grace Slick...

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Oui, j'aime beaucoup Réverend Bizaree ("So Long Suckers" ou leur EP qui dure trois plombes). J'aime le côté groove lent justement, vicieux, méchant au ralenti. Mais bon, pour me faire facilement comprendre, à mes oreilles, un des morceaux qui me transporte le plus dans le style est "Funeralopolis" de EW. Le riff est juste monstrueux tant il se glisse sous la peau.

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    Fryer Envoyez un message privé àFryer

    Jex Thoth c'est pas groovy, faut arrêter la fumette. Nan du doom groovy, ya ceux cités, Sleep, EW, Rev Biz' quand ca s'accélère, Vitus aussi parfois.
    Edit: Coltrano, t'aimes Revenrend Bizarre alors ? c'est entre l'épique et le groovy camion

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