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Lou Reed › Berlin : Live at St.Ann’s Warehouse

  • 2008 • Matador OLE 849-2 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
empreznor      lundi 8 décembre 2008 - 18:42

14 titres - 73:52 min

  • 1/ Intro (1:51)
  • 2/ Berlin (2:34)
  • 3/ Lady day (4:12)
  • 4/ Men of good fortune (6:35)
  • 5/ Caroline says, Pt. 1 (4:31)
  • 7/ Oh, Jim (8:16)
  • 8/ Caroline says, Pt. 2 (4:33)
  • 9/ The kids (8:08)
  • 10/ The bed (5:58)
  • 11/ Sad song (8:21)
  • 12/ Candy says (6:04)
  • 13/ Rock minuet (7:18)
  • 14/ Sweet Jane (5:31)

informations

St.Ann's Warehouse, Brooklyn, États-Unis, 15 et 16 décembre 2006

line up

Antony (chant), Curtis Fowlkes (trombone), David Gold (violon), Steve Hunter (guitare), Lou Reed (chant, guitare), Fernando Saunders (synthétiseur, basse, guitare), Jane Scarpantoni (violoncelle), Paul Shapiro (saxophone, flûte), Rob Wasserman (basse), Doug Wieselman (clarinette), Steven Bernstein (trompette), Eyvind Kang (violon), Rupert Christie (claviers), Thunder Smith (batterie, percussions), Sharon Jones (choeurs), Jessica Benson (choeurs), Leovina Charles (choeurs), Lindsey Graham (choeurs), Bianca Kenworthy (choeurs), Zachary Kruskal (choeurs), Patrice Kugler (choeurs), Hannah Rivera (choeurs), Kaitlyn Rubin (choeurs), Christina SantaMaria (choeurs), Megan Schoenberg (choeurs), Amanda Turner (choeurs), Kyle Weekes (choeurs)

chronique

Matador fait la bonne opération de l’année en proposant la première performance scénique du diamant noir taillé par Lou Reed il y a maintenant trente-cinq ans de cela : "Berlin", album dépressif au possible, récit d’une errance sans but où le désespoir ainsi engendré n’a d’autre issue salutaire que le trépas. Comme en 1973, Bob Ezrin est à la console de producteur. Comme en 1973, les musiciens réquisitionnés pour la mise en scène de ce jeu de massacre sont triés sur le volet (on retrouve Steve Hunter aux côtés de Rupert Christie, Rob Wasserman, Curtis Fowlkes, Eyvind Kang et l’Antony des Johnsons pour un superbe "Candy Says" en bonus). Comme en 1973, et comme sans doute pour longtemps encore, "Berlin" reste et restera une œuvre paradoxale. Bien qu’il eût été illusoire de s’attendre à une reproduction fidèle de l’album d’origine, quelques changements importants donnent un éclairage différent à ses compositions. Le phrasé de Mr.Reed n’est pas tout à fait le même. Et quoi de plus normal ; il n'y a aucune raison valable à ce que le temps épargne certaines personnes au point de ne pas appliquer sur elles son redoutable travail d'usure. De cet état de fait résulte une évidence : nos repères se retrouvent bousculés au point de peut-être desservir la portée même des textes. Les muscles huilés que Mr.Reed exhibe fièrement sur la pochette font résonner sa guitare comme jamais. Nuance intéressante puisque ce n'était pas le cas sur sa version millésimée. Avec en renfort chorale, cuivres, ensemble de cordes et une section rythmique plutôt ample, "Berlin" tel que proposé ici acquiert une réelle rondeur, une densité que l’album studio ne possédait pas. N’oublions pas que dans l’intervalle, Lou Reed a pris de la bouteille. Peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse... Ce n'est pas à un vieux singe qu'on va apprendre à faire la grimace. À l’approche des fêtes, sans doute une belle idée de cadeau pour ceux qui sentent déjà le sapin.

note       Publiée le samedi 6 décembre 2008

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    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    le probleme c'est que Cash a abordé des themes qui allait avec son age; ici il y a un probleme entre les paroles du debut de Lou sortie de la bouche d'un jeune junkie et l'age du crouton.

    Note donnée au disque :       
    mastema Envoyez un message privé àmastema

    J'ai même envie de dire, cette voix vieillie rajoute de l'émotion au tout. Un peu comme sur les derniers johnny cash. Mais n'empeche, même à son âge avancé, il a encore de belles leçons de rock & roll à donner le père Lou

    empreznor Envoyez un message privé àempreznor

    Ce sont les memes prises que pour le film "Berlin". Malgré le coté plus orchestral, policé de la version, l'émotion est toujours là dans la voix vieillie de Lou. Les "bonus" non-berliniens sont aussi excellents (Rock minuet, et cette enième version de Sweet jane)

    Note donnée au disque :