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The Gutter Twins › Saturnalia
informations
Produit par les Gutter Twins et Mathias Schneeberger sauf « 7 Stories Underground », produit par les Gutter Twins et Dave Rosser. - Mixé par Mathias Scheeberger et Sir Damian Stainsley à Donner et Blitzen/Arcadia, CA - Masterisé par Mark Chalecki à Capitol/Hollywood, CA
Photo de pochette : Frank Relle – Autres photos : Sam Holden – Design de l’album : Scott Ford
line up
Dave Catching (guitare), Greg Dulli (chant, chœurs, guitares, rhodes, batterie, piano, basse, mellotron, orgue, congas), Mario Lalli (guitare), Mark Lanegan (chant), Mathias Schneeberger (guitare, orgue, harmonium, basse, batterie, mellotron), Troy Van Leeuwen (guitare), Dave Rosser (voix, basse, lap steep, orgue, guitare, mandoline), Scott Ford (basse, voix), Greg Wieczorek (batterie, voix, percussions), Norm Block (batterie), Simone Vitucci (violoncelle), Jeff Klein (guitare, orgue, programmation), Eddie Nappi (basse, batterie), Brian Young (batterie), Petra Haden (violon), Jen Turner (voix), Rick G. Nelson (Violon, Viole, violoncelle), Cully Symington (batterie), Andy Preen (batterie, percussions), Quintron (orgue), Natasha Schneider (synthétiseurs, percussions)
Musiciens additionnels : Martina Topley-Bird (chant sur « the body »), Joseph Arthur (chant sur « idle hands »)
chronique
- soulful grunge
Vieilles gloires burinées sur le retour première salve : The Gutter Twins (possible référence aux Glimmer Twins, qu’on ne présente pas). Vous êtes sans doutes nombreux à connaître Mark Lanegan, la voix profonde et rocailleuse officiant au sein des Queens of the stone age (Auto-pilot, Hangin’ Tree, ça vous parle ?), et probablement beaucoup moins à connaître son ancien groupe, les Screaming Trees, ainsi que celui de son acolyte le temps d’un album : les Afghan Whigs de Greg Dulli. Saturnalia consacre donc l’alliance entre deux des voix les plus chaudes et soulful du rock américain 90’s, accompagnés par d’autres vieux routards que sont Mario Lalli, Joseph Arthur, Dave Gatching et les séraphiques créatures que sont Petra Haden et Martina Topley-Bird, sur un titre chacun. Sans oublier feu Eleven en backing-band, groupe d’Alain Johannes (crédité à la console) et de Natasha Shneider, pour qui ce disque fait en sorte office d’oraison funèbre, vu qu’elle est décédée peu après… Serait-ce pousser le cynisme indispensable au chroniqueur musical trop loin que de dire que cela va comme un gant à notre Saturnalia ? Tout comme cette pochette au cliché sans doute pris à la Nouvelle Orléans, où deux chaises vides trônent sur un terrain vague, comme une allusion à la solitude des deux rescapés… Sous un ciel orageux et mystique comme l’auraient raconté les TV On The Radio, auxquels la torpeur de cet album ne manque pas de faire penser. On nage tout au long de ces 12 compos dans une atmosphère de vieux bistro rance ou deux éclopés se racontent leur long parcours, derrière le rideau métallique, après la fermeture. Violoncelles, coulées de voix suaves et éplorées, ballades bluesy et humides : voilà un album qui ne manquera pas de plaire à la gent féminine (de goût). Mais pour la réelle profondeur, on repassera – ou bien on ira directement tomber dans les abysses du dernier Twilight Singers, du même Dulli. Bête Noire et God’s Children (ou la leçon d’emphase à tous les groupes emo qui s’ignorent actuels) sont les réussites du disque, sans forcément se hisser beaucoup plus haut que le reste… En fait, elles sont presque les seules véritables chansons du disque ; les autres étant plus des prétextes aux entrelacs tant attendus des deux voix que de réels efforts de songwriting. On cherche l’intensité ou le mouvement, on n’y trouve que status quo (pas le groupe, dieu merci) et recueillement. C’est déjà pas mal, pour un disque de loser pétri avec classe (ce qui confirme le caractère probablement improvisé de l’enregistrement, avec beaucoup de zicos habitués des Desert Sessions.) Selon votre degré d’affinité (ou votre sexe ?), à vous de voir si vous tomberez pour ces jumeaux du caniveau (frères gouttières disent certains... pas mal).
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
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- sebcircus › Envoyez un message privé àsebcircus
Pour moi c'est l'album de 2008, riche, puissant, et avec un coté désespéré cher à nos deux bonshommes.
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- Grandgousier › Envoyez un message privé àGrandgousier
Jamais remarqué que celui-là était sur Guts. J'ai été un peu déçu par cet album, en particulier la prod que je trouve trop froide. Je ne retrouve pas la force de Lanegan comme avec les Screaming Trees ou sur ses albums solos. Bon, Dulli, à vrai dire, je connais pas vraiment. Faudra que je me mette aux Afghans Whigs un de ces quatres.
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- Dun23 › Envoyez un message privé àDun23
+1: Stations, moi itou!
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- livingrope › Envoyez un message privé àlivingrope
je suis assez d'accord avec la chronique, hormis la note un peu gentille. Un album un peu chiant.
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
stations
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