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D.F.A. › Duty Free Area

cd • 6 titres

  • 1Escher10:51
  • 2Caleidoscopio9:38
  • 3Esperanto8:13
  • 4Ascendante scorpione4:33
  • 5Ragno11:29
  • 6Malia5:28

informations

Italie, juin 1999

http://www.dutyfreearea.it/

line up

Luca Baldassari (basse), Alberto Bonomi (claviers, chant), Alberto De Grandis (batterie, percussions, claviers, chant), Silvio Minella (guitare), Giorgia Gallo (chant), Alberto Piras (chant)

chronique

Dans le giron de la sphère progressive italienne actuelle, il n'existe que deux formations qui vaille la peine d'être écoutées aujourd'hui, à la hauteur de leur prétention, originales à défaut d'être remarquables : les Deus Ex Machina et les Duty Free Area. Les D.F.A. qui révèlent enfin leur nom sur ce second disque. Avec aisance, ils perviennent enfin à occuper l'espace pour laisser respirer leur musique, chose qui faisait tant défaut au pourtant très prometteur "Lavori in Corso". Et d'espace il est question sur "Escher" où Alberto Bonomi donne le change, porté par des spirales et des boucles aux sonorités proche des Ozric Tentacles, une première. Sur cette trame mouvante, Luca Baldassari et le batteur/leader du groupe Alberto De Grandis jonglent avec les temps composés pour semer le trouble dans nos esprits, sans dessus dessous. Les nuances et les changements de dynamiques importants qui égrainent chacune de leurs compositions respirent enfin et prennent toute leur ampleur. Ce que l'on devinait encore sur "Lavori in Corso", album qui mériterait d'être réenregistré dans de meilleures conditions, se révèle ici enfin avec majesté. C'est d'autant plus évident à l'écoute de "Caleidoscopio" ou "Ragno", pièces ambitieuses, qui jouent perpetuellement à ce chassé croisé entre ombre et lumière. Alors, plutôt que de regarder derrière soi, le groupe poursuit sa route et c'est sur base de ses erreurs de parcours qu'il se construit un avenir des plus brillants. Difficile de ne pas revenir sur le comparatif avec Deus Ex Machina, d'autant que Alberto Piras prête sa voix, mais pas en latin cette fois, sur "Esperanto". Toutefois, le parallèle s'arrête là puisque, si complexe soit elle, la musique de D.F.A. s'octroie de larges passages atmosphériques qui rappellent que le groupe s'en va puiser une large partie de son inspiration auprès des formations britanniques telles que Caravan, Hatfield & The North et National Health. Un disque intense qui nécessite une attention en conséquence.

note       Publiée le dimanche 19 octobre 2008

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