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Collin Walcott › Cloud Dance

  • 1976 • Ecm ECM 1062 • 1 CD

8 titres - 39:30 min

  • 1/ Margueritte (8:32)
  • 2/ Prancing (3:24)
  • 3/ Night glider (6:40)
  • 4/ Scimitar (2:46)
  • 5/ Vadana (7:00)
  • 6/ Eastern song (2:34)
  • 7/ Padma (2:47)
  • 8/ Cloud dance (5:47)

informations

Tonstudio Bauer, Ludwigsburg, Allemagne, mars 1975

line up

John Abercrombie (guitare), Jack DeJohnette (batterie), Dave Holland (basse), Collin Walcott (sitar, tabla)

chronique

Pour son premier exercice en solitaire en dehors des sentiers ethno-jazz balisés par sa formation d'origine Oregon, le joueur de sitar Collin Walcott s'entoure de quelques pointures qui ne sont pas sans rappeler la formule du groupe dans lequel il avait jusqu'alors l'habitude d'évoluer. En lieu et place de Ralph Towner, on retrouve le brillant guitariste John Abercrombie. Personne n'y perd au change. La basse est confiée à Dave Holland. Bon plan. Seul, le batteur Jack DeJohnette change la donne, bien qu'Oregon ait déjà bénéficié des faveurs de Elvin Jones de par le passé. Pour les connaisseurs, cette formation correspond au Gateway d'Abercrombie dont le premier album venait juste d'être publié l'année précédente. Et cette remarque n'est pas innocente car "Cloud Dance", bien qu'étant crédité à Collin Walcott, comporte en bien des endroits la marque indélébile du trio ("Scimitar" et surtout "Cloud Dance", la plage titre), si bien que l'on peut se demander parfois s'il ne s'agit pas tout simplement d'une erreur de casting... Quoi qu'il en soit, la rencontre est belle, et donne naissance à quelques passages à haute teneur atmosphérique dont seuls Walcott et Abercrombie ont le secret. "Margueritte" en est sans aucun doute le plus bel exemple, doublé d'une mélodie imparable. "Prancing", "Night Glider" ou "Eastern Song" s'articulent sous forme de dialogues où Walcott est toujours mis en vedette, jouant sitar ou tabla, face à Dave Holland ou John Abercrombie. Tout juste de quoi contrarier le côté évanescent de son instrument fétiche. "Vadana" est peut-être la seule plage de l'album qui lui impose une baisse de régime car ne possédant pas l'immédiateté des titres précités. Au risque de me répéter, bien qu'intéressant, "Cloud Dance" s'adressera avant tout aux amateurs de Gateway et des travaux d'Abercrombie qui aimeraient entendre le groupe évoluer avec plus de fantaisie. Si vous découvrez Collin Walcott à travers Codona, mieux vaut vous rabattre sur son album suivant, "Grazing Dreams".

note       Publiée le dimanche 21 septembre 2008

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    Coltranophile Envoyez un message privé àColtranophile

    Bon, clairement et comme le suggère la chro, c'est un disque de "Gateway" avec Walcott comme ingrédient supplémentaire. D'apèrs mes souvenirs, il a été enregistré quasiment en même temps que le premier Gateway. Ca marche d'ailleurs étonnamment bien et il s'intègre comme s'il avait toujours été une part de l'équation. On peut trouver que cela manque d'originalité mais par contre, les musiciens planent tranquilles au-dessus de la mêlée et on aura bien du mal à ne pas trouver ça épatant au bout du compte.

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