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Okkervil River › The Stand Ins
- 2008 • Jagjaguwar JAG124 • 1 CD
11 titres - 40:12 min
- 1/ The Stand ins, one (0:47)
- 2/ Lost coastlines (5:31)
- 3/ Singer songwriter (3:49)
- 4/ Starry stairs (4:01)
- 5/ Blue tulip (6:18)
- 6/ The stand ins, two (0:31)
- 7/ Pop lie (3:12)
- 8/ On tour with zykos (4:54)
- 9/ Calling and not calling my ex (4:21)
- 10/ The stand ins, three (0:54)
- 11/ Bruce Wayne Campbell interviewed on the roof of the Chelsea Hotel, 1979 (5:54)
informations
Wonder Chamber, Austin, Texas, États-Unis, 2007
http://www.okkervilriver.com/
line up
Will Sheff (chant, guitare, casio), Charles Bissell (guitare), Scott Brackett (chant, orgue, synthétiseur, mellotron, percussions), Brian Cassidy (chant, guitare, mandoline, pédale steel), Jonathan Meiburg (chant, piano, wurlitzer, banjo), Travis Nelsen (chant, batterie, maracas, tambourin, claves, clochettes), Patrick Pestorius (chant, basse, melodica), Justin Sherburn (chant, carillon, mellotron, piano, orgue), Zachary Thomas (mandoline), Caitlin Bailey (violoncelle), Brian Beattie (mellotron, percussions, guitare, synthétiseur), Mike Hoffer (trombone, trompette), Scott Jackson (violon), David Lobel (saxophones), Katie Nott (viola), Kathleen Pittman (violon), Sarah Pizzichemi (violon), Frances Smith (french horn), Will Thothong (viola), Tammy Vo (violon)
chronique
Depuis "Black Sheep Boy", les texans d’Okkervil River sont l’objet de toutes les attentions. Ce brûlot de lo-fi sombre, portée par les textes exigeants de Will Sheff, avait su s’attirer un nouveau public. C'était il y a seulement trois ans. Et il nous faut déjà parlé au passé car si cette pépite de noirceur avait fait entrer le groupe dans la lumière, tout porte à croire que celui-ci n’embrasse d’autre souhait aujourd’hui que celui de s’y complaire en s’imbibant de sa chaleur en délaissant pour de bon le noir profond au profit de couleurs chatoyantes. Cela ne fait pas vraiment nos affaires. Il ne faudrait pas oublier non plus qu’avant ce fameux "Black Sheep Boy" il y eut "Down The River of Golden Dreams"... La parenthèse se serait-elle déjà refermée ? Autre fait à prendre en considération : les titres contenus sur "The Stand Ins" furent écrits et enregistrés à la même époque que "The Stage Names". À l’instar d’un Radiohead scindant ses sessions en "Kid A" et "Amnesiac" (il y a des précédants avec Springsteen et les Guns N'Roses), Okkervil River nous livre donc la seconde facette d’une même histoire avec des penchants pop plus prononcés que jamais ("Pop Lie") et, heureusement quand même, quelques perles ciselées avec métier qu’on ne se lassera pas de réécouter ("Blue Tulip", "On Tour with Zykos"). La plume de Sheff s'attarde de l'autre côté du miroir, et s'il reste un auteur respectable, "The Stand Ins" enfonce le clou d'une option "Singer Songwriter" où la musique passerait au second plan. Pourtant, ce n'est pas faute de faire appel à des musiciens studios, nombreux sur le disque. Maigre récolte, mère de déception. La place de moins en moins grande occupée par Jonathan Meiburg, trop affairé avec Shearwater, pourrait partiellement expliquer la lente évolution du groupe vers des cieux plus cléments. Pour toutes ces raisons, et beaucoup d’autres encore, le parcours de Okkervil River est plus que jamais à mettre en parallèle avec celui des Tindersticks ou des Black Heart Procession.
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