Viens ici, ma chérie. Comment t’appelles-tu ? Quel joli nom… merveilleux pour un visage comme le tien… je parlerai de toi au Führer… en attendant, mets donc cet uniforme. Non, celui d’à côté, tu seras plus serrée… oui, comme cela… laisse-moi te regarder… Viens à côté, nous serons mieux pour discuter… tu veux faire partie du Reich ? Je vais devoir te soumettre à quelques tests… rassure-toi mon ange, rien de bien embarrassant ! Tu vois cette cuvette ? Plonge donc la tête sous l’eau et restes-y le plus longtemps possible, tout en pensant à la grandeur de l’Allemagne… A présent, déshabille-toi et viens tout près de moi… mets donc ce casque, il est relié au phonographe… Oui, ce sont les hymnes de notre bien-aimé Parti… je vais te montrer toutes les possibilités de ton corps… laisse-moi m’occuper de ta poitrine tandis que tu te concentres sur les tambours… Non, ne fais pas attention aux bruits parasites. Comment ? Oh, des interférences, des cris… peu importe, ils proviennent des cachots… Laisse-moi te toucher, laisse-moi goûter à ta pureté… C’est une symbiose que les hommes ne peuvent cerner, ne peuvent saisir… Ce silence te gêne ? Fais-en une force… écoute tes sens, écoute mes doigts glisser le long de tes courbes et pénétrer avec délicatesse tes intimités… Nous sommes les plus belles, nous sommes l’élite… J’éteins la lumière… Laisse-moi t’explorer… laisse-moi te retourner comme un gant… respire plus près de moi, j’aime sentir ton souffle dans ma nuque… vois tes zones érogènes, vois comme tout devient abstrait, formes, couleurs… puis rouge, blanc, noir… je peux sentir ton trouble… je peux sentir ta nausée…