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Michael White › The Land of Spirit and Light

  • 1973 • Impulse! AS-9241 • 1 LP 33 tours

5 titres - 39:20 min

  • 1/ The land of spirit and light (10:37)
  • 2/ Fatima's garden (10:01)
  • 3/ Fiesta dominical (7:23)
  • 4/ O ancient one (8:52)
  • 5/ Lament (2:27)

informations

ABC Recording Studios, Los Angeles, Californie, États-Unis, 7 et 8 février 1973

line up

Cecil McBee (basse), Kenneth Nash (percussions), Michael White (violon), Edwin Kelly (piano), Bob King (guitare), Prince Lasha (clarinette, flûte, piccolo), Kenny Jenkins (chant), Stanley Nash (chant)

chronique

Pour qui désire pénétrer le monde du violoniste Michael White, sa troisième livraison est sans doute la moins surprenante de ses cinq albums enregistrés pour Impulse! Tout simplement parce qu'elle réalise tout ce à quoi aspirait l'artiste depuis la publication de "Spirit Dance". Elle est donc par conséquent la plus remarquable. C'est en effet sur "The Land of Spirit and Light" que l'engagement spirituel de White est le plus abouti. Une forme d'accomplissement. Aucune velléité free ou si peu. Tout l'album étant orienté vers la méditation, même dans ses recoins les plus obscurs, comme sur le final "Lament", court duo d'archets pour violon et contrebasse. La plage titre, scindée en trois sections distinctes, juxtapose violon, percussions, flûte, la basse de Cecil McBee, à l'apport déteminant tout au long du disque, et la difficile guitare classique de Bob King qui semble ne jamais être dans le temps ! Effet souhaité ou non, il demeure dérangeant. Le changement de thèmes entre chacune des portions renforcent cette impression de progression constante où il est difficile de distinguer ce qui a été défini de ce qui a été improvisé. Même constat pour le très beau "Fatima's Garden", encore plus impalpable dans son déroulement. Le toujours efficace Edwin Kelly au piano n'est pas sans rappeler Alice Coltrane dans ses oeuvres. En contrepoint, "Fiesta Dominical" et "O Ancient One" apportent de petites touches exotiques via l'emprunt de mélodies issues du folklore latino ou indien sans pour autant arborer un côté ouvertement festif. Les notes lévitent, comme dans un rêve, et tout l'album traîne avec lui cette senteur crépusculaire où les oiseaux chantent le coucher du soleil. Si vous avez succombé aux charmes des premiers Lonnie Liston Smith ou aux "Thembi" et "Deaf Dumb Blind" ethniques de Pharoah Sanders, vous devriez sans hésiter accorder sa chance à "The Land of Spirit and Light".

note       Publiée le dimanche 31 août 2008

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