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Giorgio Maggiore › I colori che cambiano

cd • 14 titres

  • 1Se tu la voi
  • 2Insaziabile
  • 3Aquilone
  • 4Risorgerai
  • 5Emozioni meccaniche
  • 6Vero
  • 7La nebbia
  • 8Re smera do
  • 9Un mondo di plastica
  • 10Correre
  • 11I colori che cambiano
  • 12I sentimenti che avverano
  • 13Il sentimento magico
  • 14Fuga dal nulla verso qualcosa

informations

Entièrement composé et autorpoduit sur multipistes Fostex VF 160, Milan, Italie

line up

Giorgio Maggiore (chant, guitare, basse, clavier, programmation)

chronique

Giorgio Maggiore est un artiste en perpétuel besoin de s'exprimer; non content d'avoir pondu démo sur démo au cours des 90's, d'avoir enfin sorti un premier album en 2005, notre infatigable Italien revient à peine une année plus tard avec son second essai. Si l'on pouvait reprocher à 'Oasi di cemento' un aspect un peu trop démo,'I colori che cambiano' présente une production plus mature. Si les techniques de composition n'ont pas radicalement changé, le son est plus étoffé, les arrangements plus fouillés. Globalement, c'est à nouveau la mélancolie qui prédomine, une mélancolie douce, presque rêveuse, qui baigne les morceaux comme un voile de brume. Si parfois les sonorités des guitares ou de basse évoquent de lointains échos cold wave (Risorgerai'), le jeu est néanmoins plus électrique. Pour tenter de résumer, je dirais que nous nous trouvons face à une sorte de mélange entre l'esprit chanson de Fabrizio de André, une nostalgie 80's grise version Diaframma, avec quelques touches rock. On sent que Giorgio Maggiore s'investit dans ses compositions, qu'elles sont très personnelles, proches de ses sentiments; elles dégagent une sorte de charme naïf typique d'un artiste qui n'a pas encore perdu ses illusions. La faiblesse de ce disque réside une fois de plus dans sa longueur; il inclut certes de belles réussites ('Un mondo di plastica' où notre Italien se lâche sur le chant, 'Risorgerai', 'Se tu lo vuoi' ou encore le mélancolique ' I colori che chambiano') mais globalement, sa manière d'écrire suit des schémas assez similaires d'où un sentiment de linéarité qui se change en ennui vers la fin. Il y a certes la qualité des textes mais pour ceux qui ne parlent pas italien, Giorggio étant poète plus que chanteur, cet argument comptera peu. 'I colori che cambiano' reste un bon disque mais ma conclusion sera à nouveau: la moitié des chansons aurait suffi.

note       Publiée le vendredi 29 août 2008

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