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Arachnoid › Arachnoid

  • 1978 • Musea FGB4126GAR • 1 CD

cd • 11 titres

  • 1La Chamadere13:51
  • 2Piano caveau7:18
  • 3In the screen side of your eyes4:04
  • 4Toutes ces images8:07
  • 5La guêpe8:39
  • 6L'adieu au Pierrot0:59
  • 7Final3:03
  • 8L'hiver4:14
  • 9Le Pierrot5:07
  • 10L'adieu3:20
  • 11Piano caveau (instrumental)7:15

informations

France, 1978

line up

Marc Meryl (chant, tambourin), Francois Faugieres (orgue, mellotron, voix), Pierre Kuti (piano, synthé), Bernard Mini (batterie), Philippe Honore (flûte, saxophone), Yves Javault (voix), Christine Mariey (voix), Martine Rateau (voix), Patrick Woindrich (basse, guitare, voix), Nicolas Popowski (guitare, voix)

chronique

Explorons plus avant le paysage progressif français. Exception faite de Magma, seule formation a avoir su développer un univers musical tout à fait original, une proportion non négligeable des groupes hexagonaux qui émergent alors demeurent sous l'influence envahissante des artistes anglais. Ce n'est que logique puisque c'est ce qui s'était déjà déroulé lors de la décennie précédente ; on ne compte plus le nombre de tubes rock'n'rollesques adaptés dans la langue de Molière (de Richard Anthony à Johnny Hallyday). Dix ans plus tard donc, rien a changé ou presque. Les sources d'inspirations ne portent plus le même nom. Elles s'appellent désormais Emerson, Lake & Palmer, Genesis et King Crimson. Autrement dit, les groupes progressifs britanniques qui remportent le plus d'adhésion en France à l'époque. Sur ces dix longues années de carrière, Arachnoid ne sera finalement parvenu à publier qu'un seul album, mais beaucoup trop tard que pour marquer le coup. En 1978, on gueulait partout "no future", les flûtes bucoliques, c'était déjà passé de mode. Il n'empêche qu'avec le recul, l'écoute de cet album se révèle plus que recommandable. S'apparentant précisément à un savant dosage entre Genesis (l'aspect lyrique et ses claviers) et King Crimson (la technique et sa guitare), Arachnoid grave le sillon d'une poésie noire sur des atmosphères souvent lugubres, parfois complexe dans ses structures, qui s'appréciera à sa juste valeur dans l'obscurité la plus totale. Bien que nombre d'accroches paraissent trop familières à l'oreille, et en dépit aussi d'un chant qui manque parfois de véritable charisme, et ce malgré toute la théâtralité dont il peut faire preuve, des titres comme "La Chamadere", "Piano Caveau", "Toutes Ces Images" ou "La Guêpe" vous donneront à coup sûr l'impression d'être piégé dans une maison hantée où les murs en déliquescence se vident de leur sang. La réédition cd chez Musea nous gratifie de quatre titres supplémentaires de qualité discutable.

note       Publiée le dimanche 24 août 2008

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    Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

    L'album vient d'être réédité en vinyl avec quelques Etron Fou Leloublan, l'occasion de se replonger dans ce progressif français sombre et jazzy qui vaut surtout pour ses belles parties instrumentales.