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Zao (FRA) › Shekina

6 titres - 41:03 min

  • 1/ Joyl (3:54)
  • 2/ Yen-Lang (8:10)
  • 3/ Zohar (10:53)
  • 4/ Metatron (8:16)
  • 5/ Zita (4:37)
  • 6/ Bakus (5:13)

informations

France, 1975

line up

François Cahen (claviers), Pierre Guignon (percussions), Gérard Prévost (basse), Yochk'o Seffer (saxophone, clarinette, chant), Jean My Truong (batterie), Michèle Margand (violon), Marie-Françoise Viaud (violon), Françoise Douchet (alto), Claudine Lassere (violoncelle)

chronique

Il faut laisser parler la musique. Elle a tant de choses à nous dire. Sur "Shekina", il n'y a qu'à suivre le guide pour saisir l'intention de départ des musiciens et comprendre les différents éléments qui les ont poussés à effectuer ces choix. En moins de quatre minutes, "Joyl" révèle avec arrogance, une pointe de défiance, les nouvelles tendances assumées avec fierté. Un ensemble de violons qui suit une partition noire de notes façon "Apocalypse" du Mahavishnu Orchestra. Un beat funky tout droit sorti du "Myesterious Traveller" de Weather Report. Nous sommes en 1975. Ces deux groupes ont déjà imprégné de leur marque indélébile tout le paysage musical. Et Zao ne pouvait pas y rester indifférent. Au point que leurs racines zeuhl paraissent subitement très lointaines. La faute à cette absence de chant (Dugrenot parti rejoindre Clearlight) ? Pas tout à fait ("Metatron") et pas seulement. Avec l'addition de ce quatuor à cordes (Michèle Margand et Marie-Françoise Viaud au violon, Françoise Douchet au viola, Claudine Lassere au violoncelle), Zao se permet des incartades en musique de chambre, et cela leur réussit plutôt pas mal. D'abord sur "Yen-Lang", l'introverti "Zita", mais plus encore sur "Zohar" où sur toute une portion du titre le groupe fait voeu de silence pour laisser aux violonistes le soin de nous emporter dans des contrées plus obscures que de coutume. Quand Zao embraye, la rythmique est enlevée et obsédante. Difficile de résister. Sans virer à la démonstration stérile, il est clair que Zao s'inscrit plus que jamais dans une orientation fondamentalement jazz fusion qui en Europe trouve ses équivalences d'abord en Italie (Arte + Mestieri, Perigeo), en Angleterre (Brand X, Nucleus) ou en France (Pierre Moerlen's Gong). Sans jamais proposer quoi que ce soit de révolutionnaire, mais tel n'est pas le propos, "Shekina" est une étape importante dans la carrière du groupe, et certainement un de ses albums les plus ambitieux. Complexe et aventureux à la fois.

Bon
      
Publiée le dimanche 27 juillet 2008

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Note moyenne        2 votes

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coronavirus Envoyez un message privé àcoronavirus

Hellman fait une critique positive de l'album Kawana. Une écoute à court terme se tente de mon côté

Note donnée au disque :       
SEN Envoyez un message privé àSEN

J'aime beaucoup le premier que j'ai en disque, mais j'ai jamais été au delà, je devrais peut être creuser le truc.

coronavirus Envoyez un message privé àcoronavirus

Une première écoute pas du tout convaincante. En faite c'est la musique de chambre et le Zheul qui viennent casser la dynamique de certains morceaux (Metatron) se perdant dans de longue expérimentations étranges et inquiétantes. C'est inutilement alambiqué pour mon cerveau au QI à deux chiffres

Message édité le 06-03-2025 à 18:59 par coronavirus

Note donnée au disque :