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Kaki King › Dreaming of Revenge

12 titres - 51:02 min

  • 1/ Bone chaos in the castle (2:28)
  • 2/ Life being what it is (4:00)
  • 3/ Sad american (3:07)
  • 4/ Pull me out alive (3:45)
  • 5/ Montreal (4:27)
  • 6/ Open mouth (4:41)
  • 7/ So much for so little (3:32)
  • 8/ Saving days in a frozen head (3:08)
  • 9/ Air and kilometers (4:24)
  • 10/ Can anyone who has hard this music really be a bad person ? (5:10)
  • 11/ 2 o'clock (5:49)
  • 12/ Zeitgeist (6:31)

informations

USA, 2007

http://www.kakiking.com/

line up

Malcolm Burn (basse, harmonica, percussions, piano, claviers, guitare), Kaki King (chant, guitare, basse, pedal steel, slide guitar, lap steel guitar, batterie, percussions, claviers), Jane O'Hara (violoncelle), Dave Treut (clarinette, batterie), Bora Yoon (violon)

chronique

Cas délicat que le cas de Kaki King. La Catherine de son vrai nom s’est fait une solide réputation pour son jeu de guitare en tapping. Rien de révolutionnaire en soi, mais bon, vous comprenez, c’est une fille… Ce sont dans ces moments-là qu’on se rend compte que rien n’a vraiment changé et qu’on est toujours dans un monde de machos. En même temps, il faut bien reconnaître que cette petite demoiselle assure ; bien qu'épaulée par d'autres musiciens, elle met la patte à tous les instruments, sans exceptions. C’est peut-être dans ces à priori d'un autre temps que vient se loger ce désir de revanche ; un sentiment dont son album semble pourtant totalement dépourvu. Les plages instrumentales qu’elle nous propose ont un caractère foncièrement apaisant et méditatif (d’aucun diront soporifique) qui n’est pas sans rappeler les travaux de Michael Brook quand celle-ci décide d’étoffer ses compositions d’arrangements plus ambitieux (section de cordes sur "Open Mouth" ou "Montreal"). Pour son côté introspectif et mûrement réfléchi, voire hypnotique ("Air and Kilometers"), on citera peut-être aussi dans une certaine mesure le Tortoise de "Millions Now Living Will Never Die". La présence parcimonieuse du vibraphone n'est pas étrangère à ce sentiment. Parfois aussi, la demoiselle prend le micro pour nous susurrer quelques banalités sans importance. Stina Nordenstam ou Cat Power ne sont pas loin. Mais le résultat s’avère tout de suite moins probant. Kaki King n'est pas la nouvelle Norah Jones. Dans tous les cas de figure, c'est une bonne nouvelle en soi. "Dreaming of Revenge" s’écoute finalement comme on parcourt un carnet de voyage ; curieux, des images plein la tête et plein les yeux. Période futile par excellence, les vacances sont là. On aurait tort de se priver.

note       Publiée le dimanche 6 juillet 2008

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    Dioneo Envoyez un message privé àDioneo
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    Noter quand-même qu'elle a fait beaucoup mieux avant ! Son premier album (Legs to make us longer), presque entièrement dénué de chant, n'avait pas ce côté "oh c'est mignon ces petites bêtes-là", pop mollassonne, chanteuse-indy-un-peu-craquante. Racolage éthéré. C'était déjà méditatif, plus généralement minimaliste mais avec des fulgurances, des pointes de vitesse et d'intensité complètement absentes de celui-ci. "Legs..." est souvent proche de John Fahey ou de Leo Kottke. Pas des chanteuses pop aigres-douces que tu cites. Depuis, d'album en album, on dirait qu'elle s'acharne à ébarber sa musique, à la lisser, à maquiller son art. Tout l'étrange a disparu, ou alors s'est mué en gimmicks un peu agaçants (ce curieux jeu de cordes percutées, où est passé son improviste ?). Pour le coup je le trouve un peu forcé, ce côté insignifiant, futile. Et je retourne à "Legs" en boudant celui-là...
    Note donnée au disque :