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Foetus › Vein
- 2007 • Birdman BMR 103 • 1 CD
cd • 10 titres • 50:26 min
- 1Pareidolia04:55 [Christian Fennesz]
- 2How To Vibrate04:17 [Mike Patton]
- 3Mon Agonie Douce06:16 [J.G. Thirlwell]
- 4L'overture03:58 [Jay Wasco]
- 5Don't Want Me Anymore05:00 [Tujiko Noriko]
- 6Not Adam04:04 [Jason Forrest]
- 7Thrush04:30 [TRZTN]
- 8Aladdin Reverse06:22 [Tweaker]
- 9Not In Yr Hands04:46 [Matmos]
- 10Corrodia Gravis06:17
informations
Masterisé par Fred Kevorkian
artwork par JG Thirwell, Direction artistique par Heung-Heung Chin
line up
Christian Fennesz, Matmos, Noriko Tujiko, Mike Patton, Tweaker, Jay Wasco, Jason Forrest, TRZTN
Musiciens additionnels : J. G. Thirlwell
chronique
- veine de l'amour
De l'amour à la veine, il n'y a qu'un pas ? Après avoir publié ce que beaucoup considèrent comme son œuvre la plus aboutie en 2005, le très peu chaste Love, Foetus laisse le champ libre à une flopée de collaborateurs triés sur le volet, et venant d'horizons a la diversité réjouissante; pour remixer le grand méchant disque. A l'exception de Not in yr hands tirée du single Not Adam, tout provient donc de Love (à noter que de 2 artistes qui ne pouvaient se résigner à choisir et ont préféré faire un medley remixé de tout l'album). Le résultat fait la nique a Björk, qui ne fait pas le poids ici face à deux égéries bien connues de votre site adoré : Jennifer Charles, la belle plante d'Elysan Fields, et la mystérieuse Tujiko Noriko (qui s'en tire honorablement, sans plus). Réunies pour la première fois sur un même disque. Et c'est parti pour 10 paysages sonores futuristes où les collages de cordes se fondent dans les toiles d'araignées de sons ambiants. D'emblée, certains remixes, qui osent réduire l'œuvre lourde de sens à quelques plans catchy et bizarres, se détachent... (Not Adam), par Jason Forrest, alias Donna Summer, élève le breakcore tel que peut le concevoir Venetian Snares à un niveau quasi mystique. Thrush est carrément meilleure que l'originale ici, sublimée et sentencieuse dans son écrin de cuir rouge malsain, comme trempée dans la chaleur d'un bordel brésilien, tandis que l'orchestre sonne une charge digne d'un space opera. Certains ne se foulent pas trop, comme les frères Matmos ou Tom Recchion, d'autres parviennent à instaurer leur patte en 2 secondes : Fennesz et ses glitches reconnaissables, qui rendent par contre Pareidolia méconnaissable; et Patton, qui "peeping tomise" le morceau le plus difficile de l'album, le faisant presque groover, avec en prime une cloche de mariage en ouverture, pour un morceau à l'origine le plus sombre d'un disque qui l'est déjà. Quand Thirwell se remixe lui-même, par contre, ça donne la 3ème piste, une perle de valse moyenâgeuse, tout simplement éclatante de maestria. Y'a pas que Jaz Coleman qui aime se prendre pour Brahms ! De toutes façons, a chaque détour de ce Vein, c'est un heureux déchaînement de cuivres licencieux qui déboulent en bramant comme chez Sakuraba, de jeux de cuts-up et de travail sur les voix, jonglant avec le matériau de base, bien éloigné de ce qui est d'ordinaire donné en pâture aux remixeurs.. Ici, on part quand même de quelque chose de beaucoup plus écrit, au son certes numérique et grandiloquent, mais réglé comme une horloge. Et ce clavecin encore turgescent sous ces amas de décombres électroniques : il fait comme un cloporte rampant sous les nappes de cordes, rappelant la forteresse d'Ultimecia d'FF8 (plus romantique et noir comme référence, on fait pas), ne serait-ce que lors de ce gimmick tuant dans (not adam) qui commençait l'album original. Tant de mélancolie charriée sous les bulldozers de la haine et de la furie de JG Thirwell. Les histoires d'A finissent mal, en général... Une réussite totale, qui balaie les dernières réticences typiquement 90's de cet exercice de style qu'est le remix.
note Publiée le samedi 28 juin 2008
Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...
Mr. Bungle
California
Tout ce foisonnement n'est pas sans rappeler l'une des grandes oeuvres à laquelle ait contribué Patton...
Shining (nor)
Grindstone
... et leurs rejetons, maîtres de la grandiloquence acerbe.
Björk
Telegram
Quand la californie est là, l'Islande n'est jamais loin... Love, lui, met la misère à Homogenic
Foetus
Love
It's hard to tell but all your Love's in Vein... album indispensable, précisons-le.
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- kranakov › Envoyez un message privé àkranakov
Découvert un peu par hasard - pas loin d'être mon premier FOETUS… Coup de foudre ! vivement d'autres...
- Note donnée au disque :
- Raven › Envoyez un message privé àRaven
Hallu avait pas posté là pourtant, bizarre bizarre
- dariev stands › Envoyez un message privé àdariev stands
allez c'est noel : j'ai corrigé toutes les horribles faute de ma chronique... mea culpa pour les amoureux du beau français.
- Wotzenknecht › Envoyez un message privé àWotzenknecht
- Fennesz me pète le ionf d'une force ; du reste j'ai retenu les Thirlwell by himself, le Tweaker ; la Tujiko Noriko ; sinon merci au revoir...
- Note donnée au disque :
- born to gulo › Envoyez un message privé àborn to gulo
- ah bah bravo, faut que je le réécoute maintenant