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Hawkwind › Space ritual

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Sartoris      lundi 15 janvier 2024 - 11:09
Ultimex      jeudi 12 mai 2022 - 16:56
SEN      mercredi 28 juillet 2021 - 19:57
Demonaz Vikernes      vendredi 30 novembre 2018 - 11:33
NevrOp4th      mercredi 22 décembre 2010 - 10:24
Canicheslayer      jeudi 22 avril 2010 - 17:51
Buko      vendredi 30 octobre 2009 - 15:38
Fryer      vendredi 27 février 2009 - 15:17
Nokturnus      mercredi 10 décembre 2008 - 16:15
magnu      mardi 24 juin 2008 - 22:17
Gesarkhan      jeudi 12 juin 2008 - 14:15
gotulb      mardi 10 juin 2008 - 17:27
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Nicko      mardi 27 février 2018 - 22:43
taliesin      samedi 25 mai 2013 - 15:41
Karamazov      dimanche 4 décembre 2011 - 04:07
ericbaisons      mardi 15 juin 2010 - 11:07
Grandgousier      lundi 20 avril 2009 - 22:16
mroctobre      lundi 9 juin 2008 - 21:55
GrahamBondSwing      samedi 21 mai 2022 - 13:28
Intheseblackdays      lundi 9 juin 2008 - 17:59

side 1 • 4 titres

  • 1Earth Calling01:46
  • 2Born To Go09:56
  • 3Down Through The Night06:16
  • 4The Awakening01:32

side 2 • 4 titres

  • 1Lord Of Light07:21
  • 2Black Corridor01:51
  • 3Space Is Deep08:13
  • 4Electronic No. 102:26

side 3 • 4 titres

  • 1Orgone Accumulator09:59
  • 2Upside Down02:43
  • 310 Seconds Of Forever02:05
  • 4Brainstorm09:20

side 4 • 5 titres

  • 17 By 706:13
  • 2Sonic Attack02:54
  • 3Time We Left This World Today05:47
  • 4Master Of The Universe07:37
  • 5Welcome To The Future02:03

bonus tracks • 3 titres

  • 1You Shouldn't Do That / Seeing It As You Really Are06:55
  • 2Master Of The Universe07:26
  • 3Born To Go13:04

informations

“Alive in Liverpool and London” enregistré au Liverpool Stadium, 22 Decembre 1972 et au Brixton TSundown, 30 Decembre 1972 par Vic Maile et le Pye Mobile. Produit par Hawkwind. Mixé par Vic Maile et Anton Matthews aux Olympic Studios, Barnes.

La durée du double vinyle originel est de 86:55

line up

Dave Brock (guitares, claviers, chant), Robert Calvert (chant, récitation de poésie), Del Dettmar (claviers), Dik Mik (audio generator, effets électroniques), Lemmy Kilmister (baaaassssssssssssssse, chant), Simon King (batterie), Nik Turner (saxophone, flûte)

chronique

  • space rock

Hawkwind, quand on s’y arrête, ça fait quand même plus prénom d’indien qu’autre chose. Surprenant à première vue, pour un groupe qui s’est toujours revendiqué d’un univers entre heroïc fantasy à la Tolkien et SF. Pourtant, au vu de la dimension quasi religieuse de ce truc qu’est Space Ritual, album concept dédié à la "musica universalis", tant detesté par certains, tant craint et adulé par d’autres, tout cela n’est pas si fortuit. C’est sur les chansons de Doremi Lasol Fatido, l’album ultime d’Hawkwind, temple éternel du space-rock, dont ce double live est une extension démesurée, que la basse de Lemmy prend toute son ampleur. Elle est rêveuse sur le distant Down Through The Night, profond comme l’ébène, à l’intro quasiment Toolienne, déchaînée et frénétique sur le groovant Lord Of Light, qui donne envie de se lever et d’onduler comme pouvait le faire Stacia, la danseuse du groupe, généralement nue et sous acide sur scène – sur la pochette, c’est elle - pendant que les musiciens restaient sérieux et immobiles, un peu comme pouvait l’être Magma. A part Funkadelic, je vois qu’eux pour rivaliser avec Hawkwind dans le créneau "grand orchestre communautaire post-hippie des 70’s". Bien que tout "Doremi…" ou presque soit joué, donc, les compos d’In Search of Space (ils l’ont trouvé et c’est sur scène) ne sont pas en reste, notamment les plus narratives Master of the Universe et surtout Seven By Seven. Mais la plupart des paroles restent inintelligibles sur Space Ritual, bien qu’elles existent et soient rarement anodines. Ici, le sens est plutôt à trouver dans les multiples interludes placés avant les "gros morceaux", où le maître de cérémonie – le poète Robert Calvert pour ne pas le nommer, déguisé à la Peter Gabriel et limite hystérique - vient dérouler toute une théologie SF oscillant entre la grosse marrade de Série B 70’s et le largage de sons analogiques flippants. L’idée n’étant pas seulement de torturer le matériel electronique, mais aussi de ménager de petits moments de parlotte tout simplement agréable à l’oreille (j’y reviendrai), avant de balancer un blockbuster du groupe avec une brutalité toute celtique. Pensez Warhammer. Exemple : Black Corridor, intéressante déclamation sur la notion d’espace, placé juste avant Space Is Deep, et expliquant pour le coup à la fois la chanson, le titre de l’album, et tout le concept du Space-Rock, inventé par Hawkwind, rappelons-le. Ou encore l’énorme Sonic Attack, définitivement Rocky Horror dans l’esprit. Après cela, Time We Left This World Today, c’est le cri final de Riff Raff et Magenta, excédés par la terre, retournant sur Transsexual en ne laissant que désolation derrière eux. On a aussi le compte à rebours étourdissant de 10 Seconds of Forever, avant que Brainstorm, LE tube du groupe, ne vienne se fracasser dans nos speakers. Le Space-rock, précurseur de la techno et de la noise (avec Eno, ça va de soi), faisait passer le son pur et dur avant la musique. Et quand je dis le son, j’inclue aussi la voix, qui joue donc plus sur les sonorités que sur les mots en eux-mêmes. Nous sommes bel et bien conviés à un rituel de l’espace, une célébration païenne et futuriste du son, où le chaman nous accompagne par son chant et par le son de sa voix, plus que par ses mots - qui a dit "Yahowa 13", au fond ? On ne comprend la portée gigantesque de cet album qu’à la 9ème piste, Orgone accumulator (que des rimes en –or, et les cuivres de Nik Turner, fabuleux, du Roxy Music en orbite sur Jupiter), reprise déguisée de Canned Heat, inédit qui dépasse quasiment tout ce que le groupe a pu faire d’autre. C’est également le cas d’Upside Down, encore un inédit et pourtant classique instantané du groupe. Phasing stellaire, voix sous influence, rythmiques motorik façon Millenium Falcon passant en vitesse lumière, ouep, tout y est, capitaine. Nul doute que si le son avait été à la hauteur des ambitions visionnaires du groupe (et aussi s’ils avaient foutu une putain de version de Silver Machine !), le 6/6 aurait été atteint… Un double live pas comme les autres (on connaît les clichés de l’exercice : solos ampoulés, tirage de manche, terrain conquis d’avance – aucun ne figure ici), qui donne envie de bouger son corps, de se laisser posséder par la musique, l’esprit partout à la fois sauf sur terre. Un jour, quelque part dans le monde, on organisera des rave-parties qui passeront ce disque en boucle.

note       Publiée le lundi 9 juin 2008

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Après la mise en mots, la mise en musique… sur la face B. Je ne rembourse pas vos Pink Floyd après comparaison avec Space Ritual…

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Faut le faire... il l'ont fait. salauds de grecs !

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Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

Je n'ai pas encore fini de l'écouter ce coffret (je lisse les écoutes, justement pour éviter l'overdose) mais c'est encore un travail bien soigné que nous offre Atomhenge. La prestation de Sunderland est plutôt chouette dans l'ensemble, et le nouveau mix permet de mieux discerner le jeu de chacun, tout en gardant le côté "mur du son" qui fait le charme de l'original.

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Sartoris Envoyez un message privé àSartoris

Une version 50ème anniversaire est sortie récemment, avec l'album original remasterisé (2CD), le concert à Liverpool en intégralité (2CD), le concert à Sunderland (2CD), le concert à Brixton (2CD), l'album original stereoremix (version 2CD et version Bluray, avec 13min de Brainstorm). Soit 10CD et 1BR, plus un épais livre de 68pg, plein de textes et de photos et un facsimilé d'affiche de la tournée. Le tout autour des 120€. Overdose garantie.

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Des lustres que je n'avais pas écouté ce disque allumé

Demonaz Vikernes Envoyez un message privé àDemonaz Vikernes

@Shelleyan : bouquin quasi terminé, merci pour le conseil. C'est assez riche, mais c'est quand même terrible de se dire que sur 850 pages, environ 700 sont consacrées à des mecs qui s'insultent pour des questions de fric !

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Fryer Envoyez un message privé àFryer

Brainstorm remuerai un mort, sans parler de son solo. Il ne vieillit pas celui-là

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