Vous êtes ici › Les groupes / artistesTTangerine Dream › Purple Diluvial

Tangerine Dream › Purple Diluvial

  • 2008 • Eastgate Eastgate 025 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
Traummadawn      mardi 21 juin 2011 - 08:45
fourneau_cosmique      mercredi 14 avril 2010 - 06:16
snooky      jeudi 28 juin 2012 - 06:19
le mourm      dimanche 26 décembre 2010 - 21:46

3 titres - 40:44 min

  • 1 Armageddon In The Rose Garden Part II 7:11
  • 2 Purple Diluvial 19:19
  • 3 Babylon The Great Has Fallen 13:24

informations

line up

Edgar Froese (claviers, e-guitar, dobro, harmonica, basse), Thorsten Quaeschning (claviers, V-Drums, Steel Drums, Flûte à bec, E-bow Guitar)

chronique

Beaucoup de Tangerine Dream coule sous les ponts depuis la parution d'Edgar au festival E-Day dans les Pays-Bas. Quatre opus et on en attend d'autres. Du TD qui vaut l'écoute, alors que d'autres un peu moins. Commençons par cette 2ième édition de CupDisc. Un opus surprenant qui démontre la qualité artistique de Thorsten Quaeschning, l'homme qui pourrait bien sortir Edgar de son marasme musical et de son ineptie à recréer un TD créatif, comme à l'époque Franke et Baumann. Un peu comme sa partie I (le EP avec Ron Boots sur Groove GR-153), l’intro de Armageddon In The Rose Garden Part II s’écoule avec un synthé vaporeux qui zigzague aux grées des chœurs aux souffles d’alto tétanisées. La séquence est légère et pianote un débit rythmique plus fluide parmi un synthé aux élans symphoniques. Le tourbillon sonore s’agite sur les synthés hurleurs, remémorant les séquences anarchiques de Pinnacles et Stuntman sur des vocalises à la Purgatorio. Conflictuel entre époques si différentes, cette 2ième édition de CupDisc est aussi renversante que la 1ière. Du bon Tangerine Dream comme on en souhaite depuis des années grâce à l’apport de Thorsten Quaeschning qui semble avoir le même impact que Johannes Schmoelling sur la direction musicale de TD. S’il y en a encore qui n’ont pas entendu son œuvre avec Picture Palace Music, il serait temps d’y remédier. Parlant Schmoelling, Purple Diluvial ouvre avec un doux piano romantique. On se croirait justement à l’ère Schmoelling avec ce piano sensible aux résonances suspendues qui flottent dans une brumeuse mystique. Cette superbe mélodie introductive embrasse une rythmique tempérée de beaux accords xylophonés limpides qui carillonnent sur un synthé flûté aux harmonies obsessives à la Underwater Sunlight. Un synthé ciselé de chœurs, dont les strates se fondent habilement entre les riffs et les lamentations d’une guitare hennissante. Une trouvaille enivrante qui pique la curiosité dans ce maelström séquentiel qui vrille sur des percussions névrotiques, initiant un rythme fébrile et désordonné qui virevolte sans vraiment embrasser une cadence mélodieuse. Cette effervescence sonore fond dans les quiétudes d’un synthé linéaire où un piano erre sur des riffs de guitare et des chœurs amadoués.
Babylon The Great Has Fallen démarre avec un synthé mélancolique au sifflement plus aigu qu’harmonieux. Une douce ballade séquencée qui emprunte un sentier carillonné avec une approche mélodieuse saisissante. Un peu plus et on serait dans un New Age larmoyant tant c’est doucereux. Une lente procession introductive qui candidement verse sur un rythme lentement syncopé que l’on n’attendait pas avec des riffs hachurés, une basse ourlante et des percussions enclumées. Encore là Quaeschning déroute avec une fusion des chœurs et de somptueuses strates mélodieuses à des riffs et solos de guitares juteux sur un tempo plus incisif et des séquences plus frénétiques. Un autre superbe titre qui démontre un talent fort intéressant chez Thorsten Quaeschning.

note       Publiée le samedi 10 mai 2008

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Purple Diluvial" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Purple Diluvial".

    notes

    Note moyenne        4 votes

    Connectez-vous ajouter une note sur "Purple Diluvial".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Purple Diluvial".

    Traummadawn Envoyez un message privé àTraummadawn

    Psafel, les trois morceaux qui composent ce Cupdisc se retrouvent sur Booster IV, ce qui justifie son achat ! :)

    Note donnée au disque :       
    Psafel Envoyez un message privé àPsafel

    Le temps que je me décide à me le commander, le disque étaitt épuisé... Celui là manquera dans ma collection Cupdisc. Dommage il est si bon à vous lire.

    Traummadawn Envoyez un message privé àTraummadawn

    Ca me fait bien plaisir, après toutes les déceptions que tu as eu avec le TD moderne. :)

    Note donnée au disque :       
    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Ca fait bien longtemps, abstraction faite de "The Island..." ,que je n'avais pas écouté un album du Dream aussi interéssant. Trois morceaux et , dès le premier, on est dans l'ambiance très enlevé, rythmé et surtout original dans sa conception. Le morceau 2 , le plus long, on pourrait lui reprocher le démarrage un peu long( les volutes synthétiques et progressives) mais la partie centrale et surtout le final viennent effacer celà ! La palme selon moi reste le morceau 3 . Démarrage soft et puis ,progressivement les rythmes, très nerveux, ca "cogne" dur":-),très accrocheurs et séduisants. En résumé, une bonne surprise ,un très bon cru à ranger aux côtés de "The Island Of..." Merci à Traummadawn pour cette belle découverte...

    Note donnée au disque :       
    Phaedream Envoyez un message privé àPhaedream
    avatar

    Encore entendu aujourd'hui...superbe!