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Necro › I Need Drugs

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Manumal      dimanche 20 avril 2008 - 12:44
Painkiller      vendredi 18 avril 2008 - 23:59
taliesin      mardi 19 mai 2020 - 15:33
nowyouknow      samedi 9 juillet 2016 - 00:08
Kronh      mardi 2 août 2011 - 12:48
NevrOp4th      mardi 2 août 2011 - 01:49

16 titres - 65:50 min

  • 01 The Most Sadistic (Feat. Ill Bill) - 02 Hoe Blow - 03 I Need Drugs - 04 Your Fuckin' Head Split - 05 You're Dead (Feat. Ill Bill) - 06 Get On Your Knees - 07 Rugged Shit - 08 I'm Sick Of You - 09 Cockroaches - 10 Fuck You To The Track - 11 Burn The Groove To Death - 12 Underground - 13 S.T.D. - 14 WKCR 89.9 Freestyle (4/20/2000) - 15 WNYU 89.1 X-Mas Freestyle (12/23/1999) - 16 WNYU 89.1 Freestyle (5/10/2000)

informations

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line up

Necro (MC, production), Ill Bill (MC)

chronique

  • underground > horrorcore

Necro... Le personnage ? Assez déprimant de médiocrité, mais doit-on encore le présenter ? Pour les feignasses alors, mais on ne m’y reprendra plus (et après on dit que je fais trop long, c'est de votre faute en fait). Ron Braunstein de son vrai nom, fondateur du label Psycho-Logical, qui abrite entre autres son frère Ill Bill et des expatriés de Non-Phixion comme Sabac Red ou Goretex, producteur de porno à ses heures de hobby, grand amateur de death, de séries B et de chair siliconée (homme de bon et de mauvais goût donc), gueule mauvaise de jeune rebelle white trash façon Eminem (en moins footeux quand même pour le look), blanc comme un étron de laitier, camé jusqu’aux sourcils et – je pense – plutôt limité intellectuellement. Mais vraiment charismatique au mic, le salopiaud. Son flow est baveux, bien empâté, bien cinglant aussi, et c’est en général la principale attraction de ses prods. Son monde à lui ? Très coloré et d’une grande finesse, à l’image de ses lyrics aussi subtils qu’un sondage FHM : du cul, des cadavres, du cul, des seringues infectées, du cul, des cafards, du cul, des flingues, du cul, des haches ensanglantées, du cul, des putes sidaïques, et encore du cul, histoire qu’on comprenne bien qu’il faut toujours plus de cul. Le petit plus perso ? Son Oncle Howie – l’antiquité qui tapote sa seringue sur la pochette, c’est lui - un vieux junkie bien malsain qu’il s’amuse à exhiber autour de ses grognasses et à inviter en guest sur ses prods. Bon, voilà pour les présentations wikipédia. Maintenant, l’avis personnel : Necro, une fois qu’on est rentré dans son délire "trips morbides + sexe", on en a vite fait le tour, il gave rapidement, et pour tout vous dire, après avoir écouté un seul de ses disques c’est un peu comme si on les connaissait tous. Pour son premier opus I Need Drugs, le lascar était pas vraiment au top niveau. Son but était sans doute de choquer la bourgeoise avec des paroles outrageuses et des ambiances malsaines, mais il n’a au final réussi à pondre qu’un faible album de hip hop underground, pourri par ses propres clichés et linéaire du début à la fin, bien que d’aucuns me rétorqueront que ce qui fait le charme des old Necro, justement, ce sont les prods lo-fi et pourries. Ouais, sauf que là les beats sont vraiment trop fébriles et mous du zob, pas assez gros, pas comme sur Gory Days où il sera au top de son style cheapos vulgos. L’enregistrement made at home en dit long, la prise de son à chier comme le reste, autant que les beats basiques de chez basiques et sans épaisseur, mais ils ne sont pas non plus les seuls responsables, le flow du MC n’ayant pas encore atteint sa pleine maturité malgré les années à trimer dans les battles et les freestyles sportifs (dont on a un aperçu à la fin du disque, façon bonus historique). Le grain de voix et la fluidité sont encore à mon goût pas assez gras, et le flow puissant qu’on aura un an plus tard sur Gory Days est encore faiblard ici – même si déjà sympathique. Malgré un ou deux titres pas piqués des hannetons (ou plutôt des blattes) dans le genre moisi, comme "I Need Drugs" et son sample foireux de LL Cool J dont il parodie le "I Need Love", ou encore ce "Get On Your Knees" éminemment suggestif ("Baby baby, I get on my knees for you" - avant que le gros bourrin n’enchaîne illico sur un "suck it" mal assuré, pfff), I Need Drugs est une petite bouse, un disque bien ennuyeux qui laisse néanmoins deviner la grosse marrade graveleuse que sera Gory Days, dans le choix des samples déjà (on entend même du Tangerine Dream sur "Cockroaches", je sais mon vieux Phae, c’est dégueulasse mais que veux-tu), ou encore dans la façon de les coller ces samples, à la sauvage, du découpage de mauvais gosse avec papier canson et ciseaux en plastoc. Ce premier opus est le disque d’un petit pisseux qui prendra conscience de son charisme sur l’album suivant. Pour ce qui est des cuts de qualité ici, ils sont trop peu nombreux - même les feats avec son frère Ill Bill - et finalement, une fois qu’on l'a écouté ce I Need Drugs, on se dit qu’il est bien parti pour terminer sa course à l’endroit même où il a été créé : aux chiottes.

note       Publiée le vendredi 18 avril 2008

Dans le même esprit, Raven vous recommande...

Natas - Doubelievengod

Natas
Doubelievengod

bien plus flippé !

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Note moyenne        6 votes

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dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
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Pause dans le travail.

"another blunt filled with dust / And another blunt filled, and another blunt filled / And another blunt filled with dust"... (ne faites pas attention à moi...)

Painkiller Envoyez un message privé àPainkiller
Le clip de I Need Drug est franchement nul, par contre le White Slavery m'a bien fait rire. La première chanson de cet album 'The Most sadistic' est tout simplement énorme.
Note donnée au disque :       
Damodafoca Envoyez un message privé àDamodafoca
je sais pas si je prefer le clip de i need drug, ou celui ou ils se servent d'une fille comme d'un table basse pour couper la beuh en lui metant des coups de lattes!
saïmone Envoyez un message privé àsaïmone
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Necro ça craint
Powaviolenza Envoyez un message privé àPowaviolenza
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et pour son clip