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Camp Z › Violent memories

cd • 14 titres

  • 1Intro
  • 2Fight
  • 3The casualty
  • 4Lonesome road to nowhere
  • 5Stay free (Psalm I)
  • 6Terror
  • 7Sacrifice
  • 8They walk in line
  • 9Rupture (psalm II)
  • 10Primitive rebirth
  • 11What's this world II
  • 12River end village
  • 13Unforgiven II
  • 14Innocence regained (psalm III)

informations

Paris, France, hiver 2006/2007

line up

Manu/Zorch (chant, guitare, clavier, programmation), Piotr Wichman (guitare sèche)

chronique

Et pourtant, tout démarrait avec une guitare sèche aux accents flamenco...Manu n'est pas un inconnu dans la scène dark française puisqu'il est déjà à la base du groupe Zorch Factor; un certain nombres de compositions ne convenant pas aux thèmes de son projet, il avait donc crée une face plus ouverte à l'expérimentation sous le nom de Camp Z. En 2006 sortait un premier essai éponyme autoproduit et en cette année, c'est le cap du disque sur label qui est franchi. Comment décrire Camp Z sinon en parlant d'un laboratoire où le professeur Manu s'amuse à mélanger son goût du post punk et de la cold wave avec des touches légèrement industrielles et une dose de feeling punk ? Directement après cette introduction calme, ça démarre très fort avec une boîte à rythmes roulante et sèche, des guitares crasseuses et répétitives...structure reprise sur 'The casuality' qui aurait tendance à nous égarer par son introduction sous le signe du flamenco; après quarante secondes pourtant, le rythme repart, les guitares se tordent, on entre en plein punk sombre. Avec l'excellent 'Stay free', c'est carrément du côté d'un EBM indus glacial que l'auditeur se trouve projeté: petites mélodies malsaines, loops hypnotiques, fond de guitare glauque, duo de voix trafiquées qui se répondent pour une atmosphère de psychopathe. Pas le temps de s'y habituer qu'on se retrouve avec 'Terror, sorte de version punk des Tétines Noires avec chant cold wave. De la cold wave, il en est question également sur 'Primitive rebirth' mais dans sa version la plus sombre et créative, dans la lignée Norma Loy. Et de l'expérimentation pure ? Ecoutez 'Rupture' avec ses samples de gémissements déformés en boucle, ses vocaux en arrière-fond qui implorent ('Laissez-moi seul !') et ses bruits bizarres, vous m'en direz des nouvelles. Manu rend aussi hommage à ses influences en proposant une belle reprise de 'They walk in line'. Le plus déroutant est que malgré une approche très panachée, l'ensemble reste malgré tout cohérent, de par la production, le mixage mais également les sonorités...Un peu trop ? Presque, cette unité sonore peut induire une certaine linéarité au final. Elle ne nuit que peu pourtant au plaisir de l'écoute et ne masque nullement la créativité d'un musicien qui a su personnaliser ses influences pour un rendu original.

Bon
      
Publiée le lundi 17 mars 2008

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    Shelleyan Envoyez un message privé àShelleyan
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    Pour l'heure, je ne le possède pas encore...Un de mes collègues peut-être ?

    mastema Envoyez un message privé àmastema

    A quand une chronique du dernier album ?? En plus, l'apport de Divarre à la batterie apporte vraiment un petit quelque chose en plus (surtout dans le mélange musique organique / electronique).

    Note donnée au disque :