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Keller & Schonwalder › Loops & Beats
16 titres - 157:51 min
- CD 1 78:58 - 1 Introduction 1:16 - 2 Loop 1 Deep Space 16:04 - 3 Loop 2 Good old times 7:08 - 4 Loop 3 Wages of fear 20:53 - 5 Loop 4 The ruins & the full moon 14:37 - 6 Loop 5 The Circuit 13:50 - 7 Loop 6 Bad Sulza Loop 5:06 - - CD2 78:53 - 1 Introduction 0:15 - 2 Beat 1 Far from India 7:29 - 3 Beat 2 Flying Colours 12:48 - 4 Beat 3 World in Arms 10:00 - 5 Beat 4 Talking Sequences 8:59 - 6 Beat 5 Interval 11:29 - 7 Beat 6 Triple Sequence 7:18 - 8 Beat 7 Rush Hour 14:26 - 9 Beat 8 Extra Hour 6:01
informations
Initialement enregistré en 1996 sur Manikin Records et re réalisé en 2007 sur le label Syngate.
Pour plus d'info sur Keller & Schonwalder, visitez le site de manikin au http://www.manikin.de/
line up
Detlef Keller & Mario Schönwälder: Synthétiseur & séquenceur Bas B. Broekhuis: Percussions sur Beat 5 Interval
chronique
Voici le tout premier opus de Keller & Schonwalder. Initialement réalisé en 1996, et discontinué depuis, Loops & Beats est le point de rencontre entre 2 musiciens aux styles très différents, pour ne pas dire opposés, qui se complètent harmonieusement bien en alliant les bonnes vieilles structures d’une Berlin School romanesque à celles plus contemporaines, trempées dans des rythmes aussi frénétiques qu’hypnotiques. Cette 2ième édition nous provient du label Syngate et inclut une toute nouvelle pochette, de même que 2 titres inédits, Bad Sulza Loop et Extra Beat, qui n’ont rien en commun avec le projet initial, mais qui sont tout de même 2 bons titres du catalogue Keller & Schonwalder.
Loops démarre cette 1ière collaboration Keller & Schonwalder avec la vision musicale de Mario Schonwalder. Un Schonwalder rêveur et mélancolique, inspiré d’une Berlin School à la Klaus Schulze, qui exploite de moulantes atmosphères spatiales sur des rythmes hypnotiques à croissance pondérée. Dès l’ouverture de Deep Space, l’univers de Schonwalder se déploie.
Synthé larmoyant aux pointes stridentes, Deep Space flotte sur un beau mellotron aux errances valseuses, déchiré par les complaintes d’un synthé solitaire et animé de fines pulsations épisodiques. Une belle grisaille cosmique, entrecoupée d’un piano aux arpèges suspendus et mélodieux, qui s’apparente à The Ruins & The Full Moon, ainsi qu’à The Circuit, quoique moins sombre et plus harmonieux.
Dans un décor sonore toujours aussi spatial, Good Old Times ouvre sur un mellotron dense aux chœurs éthérés. Une fine pulsation hypnotique anime cette procession qui croisse avec un synthé lyrique aux ambiances analogues bruiteuses. Wages of Fear est la pièce la plus animée sur Loops. Perçant la brume d’un synthé aux souffles vaporeux, une séquence ondoyante initie un rythme qui serpente parmi les ondes errantes d’un synthé plus caustique. Des sonorités biscornues, prisonnières de séquences parallèles, agrémentent cette cadence de plus en plus martelée qui explose sur des percussions endiablées, traçant la voie à un long titre aux pulsations nerveuses qui ourlent sur de superbes strates onctueusement flottantes.
Majoritairement soutenu par les compositions de Detlev Keller, Beats représente le côté rythmique et mélodieux de Keller & Schonwalder. Une sonorité plus actuelle qui semble s’inspirée des œuvres de Jean Michel Jarre et d’un autre duo Allemand; Mergener/Weisser aka Software.
L’intro de Far from India flotte sur un doux synthé spatial aux échantillonnages vocaux qui flirtent avec l’époque Zoolook de Jean Michel Jarre. Une lente symphonie galactique qui s’anime sur un tabla au doux tambourinement hypnotique, alors qu’une autre séquence plus nerveuse et une bonne basse pulsative s’activent pour atteindre une rythmique tribale Indienne endiablée. Toujours dans un contexte rythmique progressif sur synthé atmosphérique et séquences aléatoires aux spirales étourdissantes, Flying Colours est coincé entre ses rythmes incertains et ses solos stridents dans une ambiance caverneuse. Doux et langoureux, World in Arms évolue sous de belles séquences aux scintillements échotiques et des structures de synthés très TD. Talking Sequences nous introduit dans les sphères plus animées de Beats avec ses séquences stroboscopiques aux limites d’une techno sur synthés lyriques qui explose frénétiquement sur Interva, de loin le titre le plus endiablé de Beats. Et croyez-moi, ce ne sont pas les rythmes fous et re fous qui manquent sur Beats
Boucles séquencées sur synthé harmonieux, l’intro de Triple Sequence renoue le mode Berlin School Schulzien. En mi parcours, l’ouragan synthétisé éclate sur une séquence ourlée et un synthé aux solos perçants qui tournoient dans une faune sonore hétéroclite aux pulsations métalliques. Rush Hour conclut Loops & Beats avec une superbe intro mellotronnée. Des chœurs sombres aux tonalités nostalgiques se moulent à un synthé flûté et mélodieux, qui respire autant la vie que son harmonie. Une séquence ondoie en douceur et s’agite d’un spasme nerveux pour propulser ce rythme souple dans les sphères martelantes d’un techno incertain, prisonnier des effluves d’un Berlin School. À elle seule, Rush Hour explique toutes les nuances et les contrariétés de Loops & Beats, un solide album aux paradoxes invitants pour amateurs d’une MÉ analogue.
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