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Evoken › Quietus

7 titres - 63:29 min

  • 1/ In pestilence, burning
  • 2/ Withering indignation
  • 3/ Tending the dire hatred
  • 4/ Where ghosts fall silent
  • 5/ Quietus
  • 6/ Embrace the emptiness
  • 7/ Atrementous journey

informations

Wave studios, NY, novembre 99.

line up

Vince verkay (batterie), Nick Orlando (guitare), John Paradiso (guitare, chant), Steve Moran (basse), Dario Derna (claviers)

chronique

  • doom/death metal

"Quietus", un album qui porte définitivement bien son nom. Avec ce deuxième album, Evoken signe là pour beaucoup son chef d'oeuvre, sinon son album le plus "calme" et profond. Bon sang cet album est incroyable, et à vrai dire jamais à l'époque je n'avais entendu ça. Evoken est le genre de groupe aux atmosphères uniques, rassemblant désespoir mais aussi plénitude, lumière, contemplation, méditation (tout du moins sur cet album, le propos changera légèrement sur les suivants)... "Quietus" est ce genre d'album qui ne laisse pas indifférent, un énorme bloc monolithique à l'avancée inéluctable et aux pensées sombres. "In pestilence burning" annonce d'ailleurs d'entrée le ton : craquements, pianos fantomatiques, explosion, puis violons, le tout recouvert de cette batterie imposante et de ce grain de guitare ultra saturé, on est prévenu, ca va pas rigoler ici. En cela finalement, il m'arrive d'écouter ce disque plus comme du doom atmo, que comme quelque chose de vraiment "metal" au sens pur du terme. J'entends par là que "Quietus" est avant tout, à mon sens, une question d'atmosphère. Une atmosphère sur-pesante, lourdissime, inquiétante, tout en contraste calme/brutalité, mais finalement loin des standards actuels. Il faut dire que c'est sur cet album que le travail de Dario Derna (claviers) est le plus important. Ses nappes recouvrent la musique comme un linceul, parfaitement mixé, minimaliste au possible pour une efficacité maximale, et contribue grandement à cette ambiance ecclésiastique qui anime ce disque (le titre "Embrace the emptiness" est bon à faire des cauchemars). Impossible de dégager un quelconque apex ici, l'album s'écoute d'une traite, comme un gros bloc inébranlable. Alors certes, on peut noter quelques redondances, mais concrètement, une telle recherche mélodique, un tel travail dans la création d'atmosphères glauques excuse bien des erreurs. Bref, pour beaucoup il s'agit de l'album d'Evoken à posséder. Je suis plutôt d'accord avec cette recommandation, bien que toutefois je continue à penser que cet album marque la fin de la première "ère" d'Evoken, et que l'album suivant "Antithesis of light" en démarre une autre, beaucoup plus glauque et "méchante", moins aérien. Une chose est certaine, il s'agit là d'un très grand disque, qui rate le 6 pour quelques broutilles, et surtout pour l'immense qualité de ses successeurs car je n'ai pas envie de les léser en y mettant une note inférieure à ce "quietus" pourtant déjà une référence dans le monde du doom extrême. Grand, cet album est GRAND.

note       Publiée le vendredi 29 février 2008

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    Note moyenne        11 votes

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    commentaires

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    Raven Envoyez un message privé àRaven
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    Musique très relaxante... avec la sensation diffuse qu'on ne pourra jamais se relever.

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    Fryer Envoyez un message privé àFryer

    Tending the dire hatred est tellement efficace, difficile de rester de marbre.

    Note donnée au disque :       
    vargounet Envoyez un message privé àvargounet

    Vraiment très profond cet album. Je le préfère amplement à Antithesis qui avait plus mis le paquet sur la production, mais qui était assez saoûlant et stérile passé quelques écoutes pour moi.

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    yog sothoth Envoyez un message privé àyog sothoth
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    mais non...

    prypiat Envoyez un message privé àprypiat

    Que lis-je ? un projet SOMA + Varg ?

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