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Namlook & Schulze › The Dark Side Of The Moog 6: The Final DAT
informations
Enregistré à Traben-Trabach 2n 1997
line up
Klaus Schulze (claviers, électronique et effets), Peter Namlook (claviers, électroniques, programmation, effets)
Musiciens additionnels : Bill Laswell (guitares, électroniques, effets)
chronique
Artificiel et morose, avec ses éclats morphiques qui ondulent sur des échantillonnages vocaux, Final Dat I donne le ton, si on peut dire, à un album qui sillonne un paradoxe musical continuel. La partie II offre une cadence sensuelle qui ourle sur un synthé plaintif, des percussions sourdes aux pulsations échotiques et un synthé riche en nappes atmosphériques épousant des effluves d’une guitare jazzé. De lourdes pulsations, sur effets syncopés étreignent ce tempo luxurieux dont les percussions plus insistantes nous guide vers les rythmes de Drum’n’Bass de la partie III. Synthé vaporeux sur pulsation assommante, cette 3ième partie est à la fois lyrique et syncrétique avec un beau jeu de percussions transe à ambiance lourde. Si vous aimez, la partie VI trempe dans le même moule. Final Dat IV ouvre sur des pulsations circulaires qui accompagnent un furtif synthé plaintif. Le rythme Drum’n’Bass occupe la première partie qui se fond dans une ambiance jazzy lounge futuriste, avec ses échantillonnages vocaux, son beat minimalisme pulsateur et sa guitare jazzé. Un titre plus près des atmosphères de Namlook et Laswell, alors que Final Dat V nous ouvre au monde contemporain de Klaus Schulze. Un long titre aux accords hoquetants qui bougent avec une frénésie tempérée par des nappes enveloppantes et des passages plus pondérés, alors que d’autres sont nettement plus agressifs, voire assommants. Un titre aux antipodes musicaux, qui régit un monde musical en constante évolution contradictoire. J’aime bien, c’est du Schulze névrotique et affamé.
Tantôt frénétique, tantôt hypnotique Final Dat est un album qui exploite tant les rythmes Drum’n’Bass minimalisme pour les planchers de danse que les lourdes vapes synthétisées moulantes d’un Berlin School planant. Un opus qui reflète à merveille le monde ambiguë de Namlook et Schulze, que ce soit en duo ou en solitaire. J’ai bien aimé…
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- snooky › Envoyez un message privé àsnooky
Pour "pénétrer" le monde de Namlook/Schulze, j'ai choisi le numéro 6.Choix complétement arbitraire, même s'il faut bien le reconnaître, les chroniques avisées de Phaedream concernant les premiers m'avaient un peu atomisés.Globalement, je suis pas déçu(c'était ma crainte).Parce que ça reste très bon même si la partie 2, je la trouve un peu "sirupeuse".Par contre, j'ai bien aimé la partie 3, très "tape dur", où ça cogne pas mal quand même.La partie 5 elle, c'est du Schulze pur jus où les sonorités du maître allemand restent reconnaissables entre mille.En résumé, un bon album, certes pas très innovant, mais largement écoutable.Ce qui m'incite à poursuivre l'aventure.Avec le 7 et le 8.Après, on verra !
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