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Judas Priest › Sad wings of destiny

cd • 9 titres

  • 1Victim of changes
  • 2The ripper
  • 3Dreamer deceiver
  • 4Deceiver
  • 5Prelude
  • 6Tyrant
  • 7Genocide
  • 8Epitaph
  • 9Island of domination

informations

Enregistré au Rockfield et aux Morgan Studios

La tracklist commence par la face B puis la face A. A l'origine, l'album commence avec "Prelude" (ce qui est somme toute logique) et se termine avec "Deceiver". Lors du passage sur CD, le label a décidé d'inverser les deux faces.

line up

K.K. Downing (guitares), Rob Halford (chant), Glenn Tipton (guitares, piano), Ian Hill (basse), Alan Moore (batterie)

chronique

  • rock mélancolique

Avec ce deuxième album, on entre dans le vif du sujet. "Rocka rolla" n'était qu'un échauffement. "Sad wings of destiny" affine le style et le caractère du jeu de Judas Priest. Le son reste très rock 70's et même si certains diront qu'il manque de pêche et d'agressivité, je trouve au contraire qu'il donne tout son cachet à un album qui, finalement, est plus que jamais ancré dans la mélancolie. Tout le monde connait les standards exceptionnels que sont "Victim of changes" (monstrueux), le court mais efficace "The ripper", le duo "Tyrant"/"Genocide", mais le reste, plus atmosphérique et méconnu apporte toute sa diversité et son originalité à cet album, avec des interludes rappelant "Rocka rolla" en plus maîtrisé et approprié, en passant aussi par un "Epitaph" au piano très inspiré par Queen ! L'album est admirablement bien construit et agencé, même si lors du passage sur CD, les faces A et B aient été inversées permettant ainsi de faire débuter le disque par le morceau le plus emblématique de la galette (et du groupe !) avec son intro si reconnaissable avec les deux guitares. Après "Prelude" (dans un style proche d'"Orange mécanique" !), débuter avec "Tyrant" aurait de toute manière été aussi efficace, ce morceau (le plus sous-estimé de la carrière du groupe selon moi) est un véritable brulot de rock purplesque avec des solos et une intensité incroyables (n'oublions pas qu'on a là le duo K.K. Downing/Glenn Tipton aux 6-cordes...) et une interprétation ultra-énergique qu'aucun live ou qu'aucune autre version ne réussira à égaler jusqu'à présent. La performance vocale de Rob Halford est quant à elle littéralement bluffante avec un spectre très large. "Dreamer deceiver" est un de ces morceaux méconnus et peu communs pour du Judas Priest avec une ambiance médiévale très réussie et donc un chant hallucinant, montant sur haut dans les aigus et sachant aussi rester grave quand il le faut ! "Sad wings of destiny" (qui porte terriblement bien son nom !) est une véritable pépite comme on en voit rarement, peu cité ni plébiscité, pourtant, il ne propose aucun morceau ne serait-ce que moyen, il montre toute la maturité qu'a atteinte la formation avec une ambiance et une homogénéité uniques. Un véritable chef d'œuvre, leur premier et personnellement, mon préféré !

note       Publiée le mardi 19 février 2008

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notes

Note moyenne        27 votes

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Chris Envoyez un message privé àChris
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Ce disque est purement dément... Des morceaux de fous, un groove incroyable, des riffs de malade dans tous les sens, un chanteur hallucinant, merde, je m'en remets pas...

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nicola Envoyez un message privé ànicola

Les rappeurs n’ont rien inventé : l’ange de Judas priest dabbait trente ans plus tôt.

Chris Envoyez un message privé àChris
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Qu'est-ce que j'aime ce Judas Priest pre-metal. C'est racé, vraiment...

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Ultimex Envoyez un message privé àUltimex

Tiens, dans la catégorie hard 70's, celui-ci et le suivant passent sans effort. Je serais marketeux, je mettrais un joli sticker "The mighty Sabbath meets Queen, Blue Cheer (ou Randy Holden) & the early Scorpions" sur la pochette.

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Giboulou Envoyez un message privé àGiboulou

Haha, Mercurysation des esprits, suite. Le point commun entre Queen et le Priest (à part le fait d'avoir une place spéciale dans mon coeur d'enfant)? Des mecs qui savent écrire des chansons pop qu'ils travestissent au fil de leurs envies (parfois) ou en fonction de l'air (ou plutôt du son) du temps (souvent). Comme Raven, je crois que je suis plus du côté putassier de la force. Celui-ci demeure cependant un trésor du hard rock 70's.