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Enregistré au Rockfield et aux Morgan Studios
Rob Halford (chant), Glenn Tipton (guitares, piano), K.K. Downing (guitares), Ian Hill (basse), Alan Moore (batterie)
La tracklist commence par la face B puis la face A. A l'origine, l'album commence avec "Prelude" (ce qui est somme toute logique) et se termine avec "Deceiver". Lors du passage sur CD, le label a décidé d'inverser les deux faces.
Avec ce deuxième album, on entre dans le vif du sujet. "Rocka rolla" n'était qu'un échauffement. "Sad wings of destiny" affine le style et le caractère du jeu de Judas Priest. Le son reste très rock 70's et même si certains diront qu'il manque de pêche et d'agressivité, je trouve au contraire qu'il donne tout son cachet à un album qui, finalement, est plus que jamais ancré dans la mélancolie. Tout le monde connait les standards exceptionnels que sont "Victim of changes" (monstrueux), le court mais efficace "The ripper", le duo "Tyrant"/"Genocide", mais le reste, plus atmosphérique et méconnu apporte toute sa diversité et son originalité à cet album, avec des interludes rappelant "Rocka rolla" en plus maîtrisé et approprié, en passant aussi par un "Epitaph" au piano très inspiré par Queen ! L'album est admirablement bien construit et agencé, même si lors du passage sur CD, les faces A et B aient été inversées permettant ainsi de faire débuter le disque par le morceau le plus emblématique de la galette (et du groupe !) avec son intro si reconnaissable avec les deux guitares. Après "Prelude" (dans un style proche d'"Orange mécanique" !), débuter avec "Tyrant" aurait de toute manière été aussi efficace, ce morceau (le plus sous-estimé de la carrière du groupe selon moi) est un véritable brulot de rock purplesque avec des solos et une intensité incroyables (n'oublions pas qu'on a là le duo K.K. Downing/Glenn Tipton aux 6-cordes...) et une interprétation ultra-énergique qu'aucun live ou qu'aucune autre version ne réussira à égaler jusqu'à présent. La performance vocale de Rob Halford est quant à elle littéralement bluffante avec un spectre très large. "Dreamer deceiver" est un de ces morceaux méconnus et peu communs pour du Judas Priest avec une ambiance médiévale très réussie et donc un chant hallucinant, montant sur haut dans les aigus et sachant aussi rester grave quand il le faut ! "Sad wings of destiny" (qui porte terriblement bien son nom !) est une véritable pépite comme on en voit rarement, peu cité ni plébiscité, pourtant, il ne propose aucun morceau ne serait-ce que moyen, il montre toute la maturité qu'a atteinte la formation avec une ambiance et une homogénéité uniques. Un véritable chef d'œuvre, leur premier et personnellement, mon préféré !
note Publiée le mardi 19 février 2008
Note moyenne 22 votes
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Entre lui et Ozzy, pas grand chose à voir, à mon sens. Après, c'est dans l'autre sens que ça a du se jouer....le peinturluré danois a du bouffer ce disque à haute dose que ça m'étonnerait qu'à moitié.
Je lui trouve des intonations plus Peter Hammill que Ozzy ou King Diams, au Rob (et pas qu'ici d'ailleurs).
Tu étais clairement distrait. Un album à part dans la carrière de Sabbath, Ozzy se prend pour King Diamond, d'un coup, sans qu'on comprenne pourquoi. Ce qui a sans doute donnait envie à Dio d'envoyer son CV, même s'il devra prendre son mal en patience. "Planet Caravan" est vachement sympa....ah, non , ici, c'est marqué "Dreamer/Deceiver". Que décrypter d'un groupe qui n'a jamais été meilleur que quand il n'était pas encore lui-même?
Je comprends pas trop ce qui m'a pris avec ce disque à l'époque de la chro, maintenant je le préfère sans hésiter à Killing Machine, et peut-être à Sin after Sin...
Forcément, quand tu découvres "Victim of changes" après la version live sur le mythique "Unleashed in the east", ça semble mou du genou...Mais passée "l'adaptation", y a pas à chier, ce skeud est d'un très haut niveau. Les sonorités seventies, cette pesanteur sabbathienne , cette production old school, sont un délice auditif. Et que dire de ces 2 titres : Tyrant et Dreamer Deceiver? 2 merveilles. Un excellent disque, une facette du Judas très différente de l'ère Painkiller mais de grande qualité aussi.