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Free System Projekt › Pointless Reminder

cd • 5 titres • 55:53 min

  • 1Substance16:51
  • 2Amalthea10:23
  • 3Coal Sack10:09
  • 4Faraday07:13
  • 5Distance11:17

informations

line up

Marcel Engels: Claviers, synthé et FX

chronique

Pointless Reminder suit de très près les effluves d’Impulse. Atmosphérique sur effets sonores nébuleux, tout en étant fort mélodieux, il recoupe des titres, retravaillés, ayant parus sur les compilations de Gold Tri (Amalthea et Faraday), ainsi qu’un remix de l’étonnant Substance (EP paru en 1997) qui ouvre ce 2ième opus officiel de Free System Projekt. Un titre lourd et mélodieux qui exploite tous les recoins de ses 17 minutes pour offrir 3 actes aux errances vaporeuses sur des rythmes aléatoires. C’est par un léger bourdonnement qui initie une présence flûtée que l’intro ouvre ses ambiances pour couler lentement vers des réverbérations plus arquées. Les notes tombent avec une lourdeur menaçante, pour finalement embrasser un tempo léger qui baigne dans une atmosphère mellotronnée. Deux séquences, l’une basse et l’autre à saveur de xylophone, jouent sur les atmosphères appuyées par un synthé tranchant qui souffle des solos torsadés dans un univers qui tangue de plus en plus vers une noirceur atmosphérique. De lourdes réverbérations sillonnent ce passage sombre et Substance reprend vie sur des séquences lourdes et nerveuses. Cette 2ième partie est tout simplement superbe. Dans les grandes lignes mélodieuses d’Impulse avec des séquences qui voltigent nerveusement, un mellotron brumeux qui souffle de splendides harmonies flûtées sur un synthé tout aussi lyrique. Un autre passage tempéré nous guette vers la 12ième minute. L’ambiance est gothique avec ses chœurs sombres et son mellotron brumeux qui nous guident vers de légères pulsations qui s’animent doucement sous une flûte enchanteresse et des séquences plus lyriques. Tapi dans les structures d’Impulse, l’intro de Amalthea pousse des cris stridents et syncrétiques avant de s’embraser sur une séquence névrotique, ceinturée d’un synthé aux chœurs de sirènes galactiques. Un superbe mouvement qui dévie sur une frénésie séquentielle lourde et tourbillonnante. Au travers cette séquence, Engels poursuit son approche mélodieuse avec des claviers très TD ainsi qu’un mellotron aux valses nébuleuses. Un autre bon titre qui s’enfouit dans une douceur morphique qu’un doux piano ravive les souvenirs d’Impulse. D’étranges effets sonores, annexés à des chœurs monastiques, déferlent telles des vagues sonores sur l’intro de Coal Sack. Les cambres sonores s’intensifient sur des cymbales claquantes et une séquence qui ne laisse aucun doute sur l’avenir d’une cadence nerveuse. Galopante et ondulante, la séquence fraye dans un univers monacal douteux, aidé de ses mellotrons vaseux et un synthé aux solos mirobolants qui croisent tant la hantise que les harmonies féeriques. Faraday poursuit cette superbe ode musicale avec une intro flûtée qui se moule à une superbe séquence lourde et ronde qui ondule sur des harmonies mellotronnées. Une force de frappe musicale terrible qui évolue sur de belles séquences variables et une structure harmonieuse des plus enivrante. Et que dire du mellotron??? Tout simplement exquis. Distance termine ce 2ième opus avec une approche plus fluide, mais tout autant mélodieuse. De belles séquences qui coulent comme une poésie électronique, trempée dans une atmosphère mellotronnée brumeuse et flûtée. Doucement, ce léger torrent transige dans des ambiances plus morphiques avec un superbe piano angélique qui nous transporte dans les bras de Morphée. Pointless Reminder et Impulse sont des joyaux de la MÉ contemporaine. Engels exploite à merveille les vieilles atmosphères nébuleuses d’un Tangerine Dream qui a entrepris un virage plus métallique à l’aube des années 80. Un superbe album qui démontre que la MÉ peut être autant mélodieuse qu’atmosphérique et qui démontre la créativité d’Engels en solo. Un Marcel Engels qui s’est ‘’atmosphérisé’’ avec la venue de Frank van der Wel et Ruud Heij.

note       Publiée le dimanche 10 février 2008

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    Rudi Envoyez un message privé àRudi

    Wow, les moceaux Faraday (surtout) et Distance sont tout simplement superbes ! Rien que pour Faraday je met 6 boules, tiens !

    Note donnée au disque :       
    ForceMajeure Envoyez un message privé àForceMajeure
    Très bon album qui ravira les fans de TD de la grande époque. Le 1er morceau est le moins bon, mais ensuite c'est le festival : belles séquences modifiées à volée, sons "analogiques" à souhait... Bref que du bonheur...
    Note donnée au disque :