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Gert Emmens › When Darkness falls upon the Earth

6 titres - 75:28 min

  • Rendez Vous With 2004 MN4| 11:35
  • When Darkness Falls Upon The Earth| 18:33
  • Nostalgia| 10:44
  • Casting Shadows On The Cold| 15:53
  • The Morning After| 14:13
  • Requiem pour Sam| 4:26

informations

Pour en savoir plus sur l'univers de Gert Emmens, visitez son site web à l'adresse suivante: http://home.zonnet.nl/gert.emmens/index.htm

line up

Gert Emmens : ARP Odyssey, Boss DR-660, Doepfer Maq 16/3, Elektor Formant, EMU E6400 Ultra, EMU Vintage Keys Plus, Farfisa Syntorchestra, Hohner String Performer, Korg 700s, Korg Lambda, Korg MS2000r, Korg Wavestation EX,Mam MB 33,MFB Synth II, Moog Minimoog, Moog Opus III, Roland M-DC1, Roland M-OCI, Roland M-VS1, Roland SH-32, Transidrums U-77, Vermona ER9, Yamaha AN1x *2, Yamaha CS80, Yamaha SY85 Indépendant

chronique

Comment survivre à Waves of Dreams? En réalisant un opus sans bavure, digne des prouesses sonores de son prédécesseur. À ce niveau, l’univers musical de When Darkness falls upon the Earth offre une qualité sonore exceptionnelle, dépassant les limites dew Waves of Dreams. Chaque recoin abonde d’une richesse des sons qui repose sur de belles structures harmonieuses et des séquences en constantes mutations, dans un monde rongé par une grisaille galactique.
Une lourde réverbération étend les prémices d’une structure ambiante où un synthé étend ses spectres sonores pour introduire une superbe séquence basse qui traîne en cascade. Doucement Rendez Vous With 2004 MN4 s’installe sur des percussions feutrées et un mellotron aux souffles orchestraux qui caressent une douceur mélancolique. Tardif, le synthé murmure et fredonne de douces lyriques sur des nappes mellotronnées, ornées de séquences qui s’enfoncent dans des oscillations pulsatives. Vers la 8ième minute, ces séquences ourlent dans un vide cosmique pour s’éteindre dans une douceur atmosphérique qui reprend ses droits en ouverture de la pièce titre.
Un peu à l’image de Rendez Vous With 2004 MN4, l’intro de When Darkness falls upon the Earth baigne dans une douce ambiance spectrale où un synthé souffle en solitaire des odes de tristesse. Une superbe séquence ondulante à la Jarre roule avec pesanteur dans une spirale aux milles prismes sonores. Comme un filtre hypnotique, cette intro poursuit sa chevauchée à travers des copeaux de percussions et un clavier aux arpèges aussi timides que mélodieux, avant de sombrer dans un néant aux effets sonores statiques. Même en état statique, les sons virevoltent et poussent des rugissements, comme un vaisseau spatial qui éjecte son carburant. L’impulsion revient sur de belles nappes qui circulent comme des ombres de tristesse. Alors qu’une séquence menaçante hoquette un mouvement serpentin qui coule doucement vers un rythme plus animé par ses étranges percussions feutrées. Percussions qui ajoutent une frénésie rythmique sur des solos figés dans une amère nostalgie.
Nostalgia débute sur une intro austère avec des éclats d’accords qui percent une opacité terne. Un synthé s’y lamente, traçant la voie à une autre des superbes mouvements de séquenceurs qui jonchent ce splendide opus. Cette fois-ci, le doux synthé de Gert Emmens trône en maître avec de beaux solos qui glanent sur des rythmes séquentiels en douce permutation dans une belle atmosphère de nostalgie. Un titre plus doux sur des séquences modérées, qui se terminent sur de belles strates mellotronnées, ajoutant un brin de tristesse à une atmosphère tempérée. Flirtant toujours sur une noirceur cosmique, l’intro Casting Shadows On the Cold Ground offre une panoplie d’effets sonores des plus riche. Une séquence mouvante hésite sur des pulsations métalliques et un mellotron épaissit la densité cosmique, rappelant étrangement l’univers métamorphique de Tangerine Dream sur Phaedra et Stratosphere. S’appuyant sur son arque sonore, le séquenceur traverse cette nébulosité accompagné d’un synthé sifflotant pour un doux voyage dans les limbes temporelles.
Sur une toile de fond cosmique, une douce séquence galope sinueusement sur un doux voile mellotronné. À mesure que l’intro de The Morning After progresse, Emmens, tel Merlin l’Enchanteur, orne sa toile musicale de doux arpèges qui glanent dans une ambiance hoquetante, juste à ce que le rythme se stabilise sur de superbes solos qui vrillent dans une atmosphère riche.
Tranquillement, The Morning After flotte dans une atmosphère statique, traverse de douces séquences et d’un doux synthé larmoyant qui dépeint la morosité de l’œuvre entière.
Requiem Pour Sam clôture ce mirifique opus de Gert Emmens. Un court titre bourré d’intensité mélancolique qui rejoint les rythmes et atmosphères qui ponctuent ce pur chef d’œuvre de MÉ progressive. Un superbe album, sans faille, qui s’écoute en boucle comme son prédécesseur

note       Publiée le jeudi 7 février 2008

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    Gazpard Envoyez un message privé àGazpard
    boafff....je trouve ça vraiment nul,et de mauvais gout...c'est pas du tt le genre de musique qui me fait planer...mais bon...les gouts et le couleurs...
    Phaedream Envoyez un message privé àPhaedream
    avatar
    Mouais...je suis d'accord avec ta remarque gkar, sauf que sur GOD, la mention excellent n'est pas disponible. Donc c'est album est plus que très bon, il est excellent. Donc je nivele par le haut :-)
    gkar02300 Envoyez un message privé àgkar02300
    Le mot chef d'oeuvre est peut etre un poil exagéré mais cela reste quand même un excellent disque.
    Note donnée au disque :