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Klaus Schulze › Ballett 3 (SPV)

  • 2007 • Spv SPV 78812 CD - REV 075 • 1 CD digipack

détail des votes

Membre Note Date
Parabole      vendredi 22 mai 2009 - 00:05
snooky      vendredi 23 avril 2010 - 19:37
Wotzenknecht      jeudi 26 novembre 2009 - 13:57
AlainTernet      mercredi 25 novembre 2009 - 00:01
gkar02300      samedi 2 février 2008 - 15:59
Solvant      jeudi 6 août 2009 - 20:05

2 titres - 79:10 min

  • 1 My Ty She 75:40
  • 2 Schauer der Vorwelt 03:30 (Bonus Track)

informations

Produit et enregistré entre 1998 et 2000, réalisé originalement sur Rainhorse avec le boîtier Contemporary Works 1, le 30/10/2000

line up

Klaus Schulze (synthés, batterie et effets électroniques), Thomas Kagermann (Flûte, violon et voix) Wolfgang Tiepold (Cello) Tobias Becker (Hautbois) Tom Dams (Voix, échantillonnage et effets) Julia Messenger (Voix)

chronique

Telle une scène de désolation, les cordes de Tiepold annonce une intro lourde sur un synthé toujours discret qui fait place au doux hautbois de Tobias Becker. De la même ambiance qui tissait Ballet 2, ce 8ième cd de la rarissime collection Contemporary Works 1 devrait plaire à ceux qui ont aimé son prédécesseur. My Ty She, un long titre de 76 minutes, progresse sur des modules de mouvement nuancés où on retrouve cette ambiance ethnique qui s’étend sur des cellos, violons, voix et séquenceurs aux pulsations envahissantes qui dansent sur un lent mouvement légèrement tangué. Un mouvement hypnotique qui progresse avec envoûtement sur la belle voix de Julia Messenger, accompagné subtilement par celle de Tom Dams. Ces voix ajoutent une profondeur à un titre qui évolue très lentement et qui serait encarcanné d’une structure longuement morose, avec seulement les instruments à cordes et vents. Le tempo est difficilement cernable; voguant entre l’atonie, l’ascension des voix, de fluides élans de basse et de légers bourdonnements tribaux qui se lient à une discrète séquence qui cascade tout en souplesse. Sans trop s’en rendre compte, on franchi la barre des 33 minutes, là où un volet atmosphérique nuance le mouvement qui tranquillement reprend son étrange candeur hypnotique pour devenir plus vigoureux vers la 54ième minute et finalement frisé le délire progressif comme final.
Encore une fois, les synthés de Klaus Schulze sont fort discrets. Les instruments à cordes, à vent et les voix ont préséances et dominent totalement les atmosphères de My Ty She…un titre qui commande une propension à la découverte de nouveaux horizons musicaux, sur une procession aux finesses que Schulze a toujours su exploiter. Tout un contraste avec la pièce en prime; Schauer der Vorwelt, un 3 minutes d’orgie sonique qui démontre l’attrait de Schulze pour l’univers de la musique techno-électronica.

note       Publiée le samedi 2 février 2008

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    snooky Envoyez un message privé àsnooky

    Comme le dit si justement Phaedream, Klaus Schulze sait étirer ses œuvres presque à l'infini.Mais ce qui reste extraordinaire, c'est qu'il le fait avec maestria sachant leur donner une immense profondeur et énormément de relief."My Thy She" n'échappe pas à cette règle.Ce morceau,c'est comme un dialogue à six, quatre musiciens et deux voix où chacun d'eux à tour de rôle dit ce qu'il a à dire.Et ce qui est remarquable, c'est qu'aucun d'eux ne semble effacé, étouffé par l'autre.Une sorte de "fièvre" envahit ce morceau, dont certains passages, à mon avis, restent purement improvisés.Certes, c'est moins émotionnel(quoique...)que les deux premiers volumes (surtout le premier,un pur chef d'œuvre)mais il faut quand même reconnaître que tenir l'auditeur en haleine pratiquement 1h 15mn, ca c'est fortiche.Le bonus n'est pas mauvais en soi, loin s'en faut, mais qu'est ce qu'il fait ici ?Un véritable cheveu sur la soupe qui vient casser l'ambiance.Sans cette faute de mauvais goût(la première à ma connaissance) j'aurais mis cinq boules.Mais Klaus reste pour moi un véritable génie qui sait si bien mettre en musique ses émotions et surtout nous les faire partager.Je voudrais en profiter ici pour remercier Phaedream de m'avoir fait "redécouvrir" cet artiste et des oeuvres que je ne connaissais pas et, accessoirement votre site de m'avoir permis de "revivre".

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    Wotzenknecht Envoyez un message privé àWotzenknecht
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    La version de "Ballet 3" incluse dans le coffret "Klaus Schulze - Contemporary Works 1" ne comprend pas la piste bonus qui vous traumatise tant et c'est mieux ainsi.

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    AlainTernet Envoyez un message privé àAlainTernet

    Je viens de réécouter Ballett 3 à quelques reprises et il convient que j'explicite et modifie quelque peu mon commentaire. J’adore cet album, car My Thy She est somptueuse, comme le dit si justement Solvant. Elle possède une très grande beauté et une infinie tendresse. Le maître allemand y a déployé des trésors d’ingéniosité dans les multiples dialogues, les déclinant d'innombrables façons (instrument/instrument, instrument/voix et voix/voix). Je m’extasie à chaque fois devant la profondeur des textures, les basses qui roulent avec grâce, l'atmosphère feutrée, la voix angélique de Julia Messenger, la virtuosité des musiciens invités, les effluves du Proche-Orient, la cohérence, l'homogénéité et l’esthétisme sonore de l’ensemble ainsi que le jeu métronomique du maître à la batterie.

    Seule note discordante de l’album, la piste en prime, choisie sans discernement aucun et qui vient rompre définitivement le charme, conséquence de l’ingérence des « marketeux » de produits culturels qui s'entêtent à remplir les quelque 80 minutes qu'offre le support, comme s'il fallait absolument vendre la musique au volume. Sans l’ombre d’un doute, l’un de mes albums préférés de Klaus Schulze et, en ce qui me concerne, un incontournable de ma discothèque. 5 boules.

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    AlainTernet Envoyez un message privé àAlainTernet

    J'abonde dans le même sens que Solvant; My Thy She est un très beau titre quoi qu'un tantinet longuet (tout de même l'un de mes préférés dans la très vaste discographie du maître allemand). Dommage pour la pièce en prime.

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    Solvant Envoyez un message privé àSolvant

    Somptueux. La voix de Julia Messenger délicatement mise en relief par celle de Tom Dams donne toute l'imagerie de ce ballet amoureux. Je pense enfin avoir trouvé ma porte d'entrée dans la pléthorique discographie de Klaus que je cherchais depuis "Dig it". 75:40 de beauté.

    
    
    

    Le drame c'est la piste bonus. 03:30 totalement hors de propos qui s'incrustent dans la magie et qui font tout chavirer pour le pire. Quelle idée d'avoir permis ce sabotage.

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