Aigro Mucifelam › Losts Sounds Depraved

A la recherche du riff plagié, tatataaaaaaa! Un périple de Aigro Mucifelam. Starring: Kopf. Bon alors on passe les deux premiers titres, vu que même au casque j'ai strictement rien compris, pour redondante, blasante et éternelle cause de son horrible. Miracle: le troisième morceau est audible. Chouette. Tiens un bourdonnement au chromatisme étiré, moi aussi j'aime Blut Aus Nord. Tiens il me rappelle quelque chose le riff d'après... Mais oui, suis-je benêt, "The Pagan Winter" de Darkthrone! ("A Blaze..."). Pas de bol, en 8 minutes on a le droit qu'à ça. Attendons la suite. La suite, c'est encore du Darkthrone pur jus, entrecoupé des grattages planants de Blut Aus Nord certes d'une meilleure tenue et moins honteusement récupérés, mais pour la patte personnelle on repassera. Le son change encore à partir du cinquième titre, et comme c'est enregistré et mixé avec les pieds, la batterie bouffe les fréquences de la guitare et du coup c'est la saccade jusqu'à la fin de l'album. Rien de tel pour étouffer l'ambiance hateful bien primaire qui commençait à se mettre en place. Après un intermède black/noise presque intéressant, Kopf repart pour son dernier morceau sur des terres devenues arides à force d'avoir été cultivées par des dizaines de groupes talentueux. Oui c'est super true, le musicien baroude dans l'underground depuis des plombes, c'est écorché, c'est un énième hommage au black le plus primitif, pas de titres sur les pistes, brrr j'en tremble. Ca ne suffit plus. Malgré l'authenticité palpable, cet anecdotique "Lost Sounds Depraved" ne fait que susciter l'envie d'aller se réécouter la même chose en mieux. Le choix est vaste.