Vous êtes ici › Les groupes / artistesDDragon Or Emperor › Dragon Or Emperor

Dragon Or Emperor › Dragon Or Emperor

9 titres - 37:52 min

  • 1/ part of me says
  • 2/ the people
  • 3/ fast apache
  • 4/ bossa
  • 5/ piano
  • 6/ your success
  • 7/ slow toms
  • 8/ no pay
  • 9/ never know what to say

informations

Enregistré à Moon City et aux Memphis studios, 2005 - Produit par Kev Reverb et Dragon or Emperor

line up

STEWART BRACKLEY (vocaux, basse), AARON MOORE (batterie, vocaux), EUAN RODGER (batterie, vocaux en live)

chronique

  • math rock / post-punk / onomatopées

Des duos math rock basse/batterie, on commence à en voir pas mal. Ce n’est plus aussi surprenant qu’il y a dix ans… L’avantage, c’est que même si l’ombre tutélaire de Lightning Bolt plane inévitablement sur ces groupes, le secteur reste encore ouvert aux chtits nouveaux, il n’y a pas vraiment de groupe qui écrase tous les autres (Hella étant un duo gratte/batterie, par exemple). Les chtits du jour viennent de Leicester, et s’appellent comme une question (j’adore les groupes comme ça). Alors la basse sonne ici parfois comme une guitare, inévitablement, mais ce qu’arrivent à faire Aaron Moore (batteur de Volcano The Bear et Sons of Norway) et Stewart Brackley (bassiste officiant au sein de Black Carrot) a le mérite de n’avoir jamais été fait avant, à défaut d’être plus qu’un énième side-project obscur et accessible à une minorité. Parait qu’ils font du Grindcore tropical expérimental. Je n’irai pas jusqu’à ces extrémités, en ce qui me concerne.
Dès le caracolant et turbinant "Part of me Says", le groupe arrive à instaurer une dynamique irrésistible… Groove total de la basse fuzz, batterie acrobate comme on s’en serait douté et – cadeau bonux – un chant hystérique tout en onomatopées !! ça commence donc par des "Whoooo-oouhou" qui rappelleraient presque ces joyeux barrés de Battles, disco-math-rock comme il se doit, avant de muter en pissée garage primaire façon Beastie Boys sur un "The people" franc du collier et bien sympa. On a aussi les morceaux lents et tribaux genre "Fast Apache" ou "Slow Toms", vraiment réussi dans leur genre bien précis : une sorte de danses nocturnes intimistes autour du feu de camp… De quoi dégager des étincelles dans l’obscurité d’une caverne exigüe. Comme quoi, la gestion de l’espace sonore est souvent améliorée dans les formations de 2-3 gonzes ! C’est à Pere Ubu qu’on pense à l’écoute de "Bossa", ou les coassements étranglés ne sont pas sans rappeler les heures lyriques de David Thomas. Une petite baisse de régime suivra ensuite, pour reprendre les hostilités avec un "No Pay" bien harsh et dru (dieu que c’est braillard ! à classer entre Jello Biafra et une playlist pour rendre fou les voisins) et un "Never know what to say" en guise de final tortueux qui fait des roulés-boulés dans nos esgourdes. Pas mal.

note       Publiée le samedi 12 janvier 2008

Dans le même esprit, dariev stands vous recommande...

Lightning Bolt - Hypermagic mountain

Lightning Bolt
Hypermagic mountain

Battles - Mirrored

Battles
Mirrored

si vous avez aimé le coté Schtroumpf party de ce dernier, Dragon Or Emperor propose le mode gargamel !

dernières écoutes

    Connectez-vous pour signaler que vous écoutez "Dragon Or Emperor" en ce moment.

    tags

    Connectez-vous pour ajouter un tag sur "Dragon Or Emperor".

    notes

    Note moyenne Aucune note pour ce disque pour le moment. N'hésitez pas à participer...

    Connectez-vous ajouter une note sur "Dragon Or Emperor".

    commentaires

    Connectez-vous pour ajouter un commentaire sur "Dragon Or Emperor".

    dariev stands Envoyez un message privé àdariev stands
    avatar
    voici la chro cachée ultra bonus du site. ne me remerciez pas...