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The Crack Whore Society › The Crack Whore Society
- 2007 • Angora Steel ANGST 008-2 • 1 CD
cd • 14 titres
- 1Caught By The Light
- 2Lowrider
- 3Sickness Kills The Blues
- 4The Grindking
- 5Goodbye
- 6High On The Heels Of Love
- 7No Pleasure
- 8Crackbaby
- 9Neptun
- 10My Friend
- 11Same Old Song
- 12Ain’t No Track
- 13Heroin Youth
- 14Sweet Gasoline
enregistrement
Enregistré et mixé en Allemagne par T.Raumschmiere.
line up
Marco Haas (batterie), Kai Mohr (guitare), Andreas Paruschke (basse), Mario Bender (guitare), Patrick Schauer (chant)
remarques
chronique
- Styles
- punk
- Styles personnels
- punk n' roll
Je sais pas vous, mais moi un bon rock n' roll bien sale ça me détend toujours. Et là je me sens bien détendu en écoutant The Crack Whore Society. Petit cocktail sans prétention de voltage punk, la formation berlinoise étonne d'abord par un son puissant et agréable aux guitares sablées, qui sent bon le désert et les cactus façon Nashville Pussy mais sous amphetamines (même si c'est quand même pas Entombed). Désert dans le lequel on ne s'enlise d'ailleurs pas, puisque tous les principaux tempos du genre sont savoureusement passés en revue, pour un résultat riche d'influences. On ne manquera pas de citer Turbonegro pour le mariage punk n' roll tartiné de refrains qui crient à notre inconscient "les claques sur le cul elles aiment ça je te dis!", ou encore Motörhead pour certains couplets typiques. Si les guitares sont riches en graves et en riffs punk, allant parfois lorgner du côté du stoner dans les intros, et nous gratifient des traditionnels solis au note à note, on distingue malgré tout idéalement la basse qui se dandine avec bonhommie, nous souriant presque depuis les enceintes. Elle soutient par ailleurs avec applond une batterie classique mais complètement dans le coup. Quant au chant, mollement contrarié comme un Lemmy sobre (science-fiction), s'immiscant dans les cris mégaphonés après des lignes assez aigues, comment expliquer à quel point c'est pile ce qu'il faut. A noter que le bougre aurait parfois presque des accents de Marilyn Manson dans ses phrasés sur les titres plus lents. Pourtant les compos sont simplement bonnes, y a pas de quoi se jeter par la fenêtre, et si l'album s'écoute cul sec comme un whisky de festival, on ne retient pas de claque particulière. C'est d'autant plus regrettable que le style s'y prête, n'est-ce pas les turbojugend ? Je ne sais pas, peut-être l'album est-il trop dispersé, alors que c'est aussi ce qui caractérise sa qualité. Toujours est-il qu'on passe un sacré bon moment et que pour un premier bébé dans le dur monde des labels, The Crack Whore Society mérite une floppée d'encouragements avec un bon 4,5. Après 7 ans de bourlingue, je dis vivement le prochain.
note Publiée le mercredi 9 janvier 2008
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