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Blue Öyster Cult › Tyranny and Mutation

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Canicheslayer      jeudi 22 avril 2010 - 15:57
torquemada      dimanche 6 janvier 2008 - 18:58

lp • 8 titres

  • 1The Red & the Black
  • 2O.D.’d on Life Itself
  • 3Hot Rails To Hell
  • 47 Screaming Diz-Busters
  • 5Baby Ice Dog
  • 6Wings Wetted Down
  • 7Teen Archer
  • 8Mistress of the Salmon Salt (Quicklime Girl)

informations

Enregistré en 72, aux Columbia Studios, New York - Produit par Murray Krugman et Sandy Pearlman

la version cd sortie en 2001 comporte 4 chansons en bonus, dont voici le tracklisting : 9 Cities On Flame With Rock And Roll (Live) (4:44) 10 Buck's Boogie (Studio Version) (5:21) 11 7 Screaming Diz-Busters (Live) (14:00) 12 O.D.'d On Life Itself (Live) (4:52) portant la durée du disque à 67 min 11. réédition produite par Bruce Dickinson

line up

Eric Bloom (chant, claviers et guitare, ,Donald « Buck Dharma » Roeser (guitare et chant), Allen Lanier (claviers et guitare), Joe Bouchard ( basse et chant), Albert Bouchard (batterie, chant et guitare)

chronique

  • hard rock, cold as ice

Sous les pavés, la glace. Sous le tarmac brûlant, chauffé à blanc par les Harley, tanné par le cri strident des pneus, gorgé de jack daniel’s renversé, une calotte de métal froid sommeille. Tyranny and mutation, deuxième album des esthètes du Blue Öyster Cult, toujours accompagnés de leur petit contingent de poètes drogués jusqu’à l’os (auquel il faut désormais ajouter la girlfriend d’Allen Lanier, une certaine Patti Smith, restée jusqu’ici dans l’ombre), a été écrit sur la route, lors de la tournée suivant leur premier opus. Et ça s’entend. Le groupe, reprenant assez fidèlement la formule du premier album, évite la redite en séparant les deux faces du disque : La noire et la rouge, comme le dit la plage titre. Facile, non ? Face A, « The Black » incarne la froideur et l’acharnement germanique des titres hard rock pur et dur, comme l’était « Cities on Flame », autrement dit, la couche de glace et de métal. Et face B, « The Red », c’est l’huître bleue, avec ses claviers liquides, et ses ornements chromés qui fondent en direct sous l’effet de l’acide. Fini la douche écossaise, ici, on se mange pain sur pain sur les 4 premières pistes, avant d’avoir le droit aux trips étranges et classieux comme seul ce groupe sait les faire. « The Red & The Black », assaut de mur de guitares à pousser à fond après un rail de coke, est une cavale effrénée vers le Canada, le fusil à pompe dans une main et le sac de schnouf dans l’autre. C’est aussi une auto-reprise d’ « I’m on the lamb… », compo du premier album ! Fallait oser ! Croyaient-ils que ça ne se verrait pas, malgré l’évidente transformation du morceau, avec une ligne comme « Fontenaaaaaaaac château baybay » ? Bref, l’enchaînement est abruptement jouissif avec le reptilien « OD’d on life », encore un plagiat sournois comme ces salauds savent le faire : ici, c’est au tour de « Long Cool Woman In Black Dress » des Hollies (un morceau ultime). Le hard saccadé et frontal revient bien vite à la charge avec « Hot Rails to Hell » (tiens tiens), grosse ruade dans les brancards à la MC5. « 7 Screaming Diz-Busters » se perd un peu malheureusement dans des circonvolutions baroques, solos de claviers ou impros de guitares stupéfiante du maître Buck Dharma dans la version live, s’achevant dans une coda quasiment disco avec chœurs à la T-Rex qui répètent « Lucifer the light » jusqu’à plus soif. Une transition parfaite pour la face rouge, avec ses relents pop voire funk (si, si) qui commence par des hurlements de loups qui ne semblent plus si loin de New York. « Baby Ice Dog » renoue enfin avec les ballades paranoïaques du groupe : structure alambiquée (on dira pas progressive, tout restant d’une simplicité rock’n’roll confortable et superbement limpide), paroles cryptiques et géniales de Patti Smith. La température perd encore quelques degrés sur le dépouillé (un adjectif rare quand on parle de hard) « Wings Wetted Down », petite perle bien cachée dans l’huître (oh, facile, ça), dénichée par les frères Bouchard, qui fait honneur aux claviers d’une impassibilité séculière de Lanier… Ecoutez donc ce refrain. Ce sont encore une fois des visions d’apocalypse qui nous viennent à l’écoute de couplets hantés du genre « Flights of black horsemen / Soar over the churches / Pursued by an army of birds in the rain ». Et il faut voir avec quel art de la désinvolture c’est balancé. Hélas, après la température, c’est l’inspiration qui vient à descendre sur le funkisant « Teen Archer », qui débouche sur « Quicklime Girl », incontestablement le morceau de trop, trop Eagles, trop pataud, celui qu’on a envie de zapper. Le groupe aura un peu donné dans le réchauffé pour conclure les deux faces. Mais cela n’importe que peu, déjà au vu des bonus de la version cd (des live quelconques, sauf qu’il y a « Cities on Flame ». Nuff said), et surtout au vu de la suite du parcours du groupe, dont j’ai déjà hâte de vous parler. Inutile de vous dire qu’en vinyle, « Tyranny » gagne une espèce d’aura mystique qui fait que toute personne de goût peut ajouter la boule manquante. Et pourtant, comme l’a dit Eric Bloom, « Précieux n’est pas un mot que vous aurez utilisé pour parler de nous à l’époque ». En gros « Tyranny and mutation », - attention spoiler - c’est un peu comme si Peter Fonda, à la fin de Easy Rider au lieu de s’arrêter pour aider Dennis Hopper mourant, faisait demi-tour en dérapant dans un fracas effroyable, et, soudain atteint de lycanthropie, allait un peu aérer l’estomac des deux bouseux à coup de pic de glace, avant de les boulotter façon Cannibal Holocaust.

note       Publiée le dimanche 6 janvier 2008

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boumbastik Envoyez un message privé àboumbastik

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Ramon Envoyez un message privé àRamon

Pour moi, c'est du tout bon, red part, black part, same fight; nothing to throw. les bonus, c'est bien ça fait plez comme on dit d'nos jours; mais bon la version vinyle se suffit à elle même. A MASTERPIECE

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Aladdin_Sane Envoyez un message privé àAladdin_Sane

Pas loin du chef d'oeuvre, juste derrière "Secret Treaties" qui lui est un pur chef d'oeuvre.

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Pat Bateman Envoyez un message privé àPat Bateman

Quelle trilogie de dingos que les 3 premiers BÖC. Black Sabbath est parfois trop caricatural, Led Zep trop hippie, le Cult lui est juste plus que parfait. :groupie:

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Reflection Envoyez un message privé àReflection

Bien cool se truc, j'ai découvert ça il y a quelques jours et je me passe cet album tous les matins. En tout cas il y a vraiment des riffs de folies ! J'avoue que l'étiquette hard rock m'avait un peut freiné, mais la c'est du lourd ! "7 Screaming Diz-Busters" !!!